29 août, balade semi-montagnarde à Steinbach

Pour cette nouvelle sortie supplémentaire, changement de guide : Dédé est refroidi. Claude le remplace (au pied levé !…). 10 VTM se rendent à Steinbach. Le temps est incertain. Nous montons dans le Silberthal vers la mine St Nicolas où l’on a extrait de l’argent et du plomb. Nous passons devant 2 carrières abandonnées. Les bénévoles creusent un début de galerie et déposent les roches à la halde devant la mine. Celle-ci était en activité du XVIème au XIXème siècle. Nous remontons le sentier qui passe près des aérations dans une forêt mélangée de Hêtres, Chênes et Sapins. Nous entr’apercevons le vignoble de Steinbach. Arrivée au Rocher du Hirnelestein qui est situé sur la faille vosgienne. Son origine magmatique explique sa résistance à l’érosion. C’était autrefois (déjà début 20e siècle) un but d’excursions dominicales. La vue sur la plaine est extraordinaire malgré la brume due à la pluie du matin. Nous rejoignons la base du rocher qui fait une hauteur de 35m. Il a été équipé pour l’escalade et il comporte 18 voies nommées avec des noms d’oiseaux telles que rouge-gorge ou hirondelle. Sur le chemin menant à l’oratoire Ifiss, nous admirons les touffes de coton de l’Eupatoire chanvrine. Cet oratoire rénové en 2018 et comportant une icône de la Vierge est toujours remarquablement fleuri par une famille de Steinbach. Danièle se délecte de mûres. Au sortir de la forêt, une vue sur la plaine nous attend. Le pré comportant de la Tanaisie et des Cirses borde le Ratschwag. Dans le village, nous prenons conscience, en voyant les photos de 1918, à quel point le village a été détruit. Sur le monument aux morts, nous découvrons les noms des soldats français du 152ème régiment tombés entre 1914 et 1918 et ceux de 1939-45 et aussi d’Indochine. La balade aura été au sec et a été longue d’environ 5 km et 200m de montées. Merci Claude pour le « guidage » et toutes les explications. Christiane H.

17 août : sur les hauteurs de La Bresse

Le ciel est radieux et 8 VTM se rallient à J-Paul et Joseline, nos guides au départ de La Bresse. Il fait déjà chaud lors des nombreuses montées entre les grandes maisons vosgiennes ou les chalets en bois. A la Louvière, nous apercevons la maison de Sabine, leur fille. Nous foulons et humons l’odeur des feuilles de l’Achillée millefeuille. La Campanule est noyée entre les différentes Graminées couleur de paille plus ou moins foncée. Les Genêts arborent avec fierté leurs fruits bruns remplis de graines. Nous nous recueillons devant le monument des 22 fusillés par les Allemands en 1944. C’étaient des maquisards français. A la tête de Chemeneau, le vent décoiffe Sylviane. Depuis le chemin de la Brayotte, nous apercevons la carrière de granite de la Bresse en activité. Quelques rares nuages insignifiants décorent le firmament. Sylviane et Fernand goûtent les dernières myrtilles et les premières Mûres. Au Moutier des Fées, nous avons vue en face sur le col du Brabant et ses fermes. Nous croisons une piste presque verticale pour moto trial. Quel sport dangereux ! Nous rejoignons le col de Grosse Pierre. De la Croix Claudé, nous arrivons à l’auberge de Grouvelin située au pied des pistes de ski. L’odeur de Serpolet embaume. Nous nous posons pour nous sustenter. L’Euphraise annonce l’automne. Le Séneçon jacobée nous accompagne à la Roche des Bioquets. La sente du retour longe l’orée de la forêt. Le sentier est très vallonné et caillouteux. Nous repassons au col de Grosse Pierre. Je roule sur les cailloutis traîtres de l’arène granitique et m’affale sans dégâts. La Vergerette du Canada nous accueille sur un sentier bien enherbé et fort agréable. Nous avons parcouru 16.3km avec une dénivelée positive de 660m. Le pot offert par Dany et Joseline pour leurs anniversaires a été très apprécié. Merci J-Paul et Joseline. Les vues sur la Bresse étaient magnifiques. A la prochaine. Christiane H.

Mercredi 23 et jeudi 24 août 2023 : Bernau en Forêt Noire. 15 VTM se rendent en Forêt Noire au cœur du massif à Bernau pour deux jours de randonnées en pleine chaleur sous la houlette de Fabien et Christine. La marche semble possible car nous randonnerons au-dessus de 800m où il fait plus frais. Il fait d'ailleurs 19° au départ. Quelques vagues nuages cotonneux décorent le ciel. Et nous attaquons la montée dans ce massif granitique avec ses rochers et son arène granitique qui roule sous les semelles. La vigilance sera nécessaire durant les deux jours. Nos pas nous mènent sur un étroit sentier bordé de Mûres alléchantes et de Myrtilliers. Arrivés à un point de vue, nous sommes enthousiasmés par le panorama sur Bernau et ses nombreux hameaux constitués d’énormes bâtisses fleuries aux toits impressionnants. Le paysage est moutonné. Les sommets sont plantés de résineux. L’étage inférieur est occupé par les pâturages où paissent de paisibles bovins. La montée vers le Hohfelsen 1106m est assez rude. Nous découvrons deux pièges à Scolytes. Les fougères sont luxuriantes et le Séneçon éclaire notre marche avec son jaune lumineux. Au point culminant du Spiesshorn (1349m), Fabien nomme les sommets : Le Feldberg, le Belchen, le Herzogenhorn. Sylviane goûte les framboises en guise d’apéro. « Voilà la Krunkelbachhütte où nous pouvons prendre boissons et petits plats sur la terrasse » nous annonce Fabien. Après le repas, les pauses boissons sont de plus en plus fréquentes, de préférence à l’ombre d’un arbre. A l'arrivée, nous avons parcouru 16km et une dénivelée de 623m. Le » Europaïscher Gästehaus » de Todtmos nous héberge pour la nuit. Sympa et pas trop cher.

Jeudi : A 13 marcheurs le 2e jour, il fait bon au départ de Menzenschwand où nous empruntons le « Geissenpfad » (chemin des chèvres). Nous cheminons toujours dans le granite. Le sentier est bordé d’un parc à chevaux. Fabien commente l’érosion glaciaire. Dany et Christine trempent leurs chapeaux dans le torrent pour se rafraîchir la tête. Fabien explique aussi les nombreux panneaux placés tout le long du sentier d’interprétation. A la cascade, la fraîcheur bienfaisante et le son de l’eau qui coule nous accompagnent durant notre repas. La chaleur se fait plus pesante. Nous admirons l’Euphraise, le Mille pertuis, l’Epilobe en fruits, la Callune, l’airelle, les petits Cirses. Les paillettes de mica étincellent. Tout banc à l’ombre est l’occasion d’une halte. Ce 2e jour nous aurons réussi à arpenter 10.5km et 300m de montées. Au retour à Mulhouse l'atmosphère est étouffante par rapport à la montagne.

Vielen Dank à Fabien et à Christine. C’était très réussi. Tchüss.

Christiane H.

8 août, agréable virée près du Col du Hundsruck

Profitant d’une température idéale (18°) et d’un temps par moments couvert mais sec, 10 marcheurs se retrouvent au Plan Diebold Scherrer (621m d’altitude) pour une nouvelle balade supplémentaire. Nous sommes sur la route Joffre (ainsi nommée car aménagée en 1914-18 pour relier Thann et Masevaux, les 2 villes reconquises dès 1914 par les Français) et nous nous engageons de suite sur un large chemin en montée douce. Au bout de 1,5 km apparait la clairière des Weierlé où trône le nouvel abri Baumann récemment reconstruit. Petite halte au soleil qui fait du bien. Un sentier en montagnes russes (le Stolperpfad) nous mène sur un éperon où nous basculons sur le versant vallée de Masevaux. Petit crochet pour voir l’humble chapelle de la Vierge des Bûcherons, puis nous montons jusqu’au point culminant de la balade, le monument des troupes de choc de 1944 (782m). Là, c’est le choc de la belle vue sur Bourbach-le-Haut et la vallée de la Doller verdoyante. Photo, et nous descendons paisiblement au soleil jusqu’au Col du Hundsruck envahi de cyclistes. A hauteur de l’auberge de la Fourmi, nous prenons le sentier en surplomb de la route Joffre qui descend à Bitschwiller. Quelques passages rocheux au démarrage (pour cela le sentier est fermé en hiver), puis gentille descente pour rejoindre le point de départ au Plan Diebold. Mais pas question de retrouver les voitures de suite, il faut aller voir à 300m, sur le chemin du Roi de Rome, une vraie merveille de la nature, un arbre à 6 troncs. Plus que centenaire, ce chêne sessile possède effectivement 6 troncs collés et force l’admiration.

 Encore une belle après-midi passée ensemble dans une nature bien verte et relativement bien fleurie : campanules, linaires vulgaires, oeillets des Charteux, millepertuis, achillées, prénanthes pourpres, etc, sont encore bien présentes et font le plaisir des amateurs de botanique.             Parcours de 7km et 200m de montées. ad

Jeudi 20 juillet 2023 : Munster

Le soleil est radieux tout comme les 19 VTM qui se rassemblent autour Fernand ,le guide, au départ de la gare de Munster. Celle-ci a été édifiée en 1868. Nous empruntons la piste cyclable qui va à Luttenbach où nous déterminons un Raisin d’Amérique inconnu de nous tous et qui est invasif. Après avoir traversé la Fecht, nous empruntons un tout petit sentier qui chemine entre les maisons puis monte raide à l’ombre de la végétation d’été qui ne comporte plus beaucoup d’espèces végétales en fleurs. Une Campanule s’égare entre les Graminées en état de paille . Passé les frondaisons de Feuillus , nous arrivons au Stemlisberg . Le ciel s’ennuage de sombre. Vers le Christlesgut, une nouvelle montée nous accueille avec enthousiame. De très beaux arbres nous amènent au pied du Kahlenwasen où des cyclistes font le prétour du Tour de France qui passera samedi. Les camping cars sont déjà en place. Nous dénichons un espace sous les arbres pour casse croûter. Celui-ci se déguste avec vue sur la plaine et le Kaiserstuhl. Au dessert, il fait frais. Nous avons hâte de rejoindre le soleil afin d’entamer la descente. Fernand commente le paysage. De majestueuses Epilobes et Digitales se dressent en bordure des prés de Graminées jaunies desséchés sous le soleil. Notre balade se poursuit en bordure de forêt composée de majestueux Sapins et Hêtres clairsemés. Fougères et Sorbiers se développent dans les nombreuses clairières . La forêt est très attrayante. Les conifères de la côte 904 nous tirent la révérence. Et voilà que Fernand s’installle à une table de la ferme-auberge du Ried. C’est le moment pour se désaltérer. « Ils ont des tartes aux framboises et aux abricots. » En sortant, nous apprenons que Fernand et M-Christine ont offert les boissons pour leurs anniversaires . « Joyeux anniversaire à tous les deux ! » Un bouleau gigantesque nous domine plus bas. Sous les Douglas, s’égayent les Millepertuis, le Trèfle blanc, l’Armoise et la Ronce. A Erschlitt, nous observons de nombreux Papillons volages. Au Obersolberg, notre guide nous narre l’usage de l’énorme piscine qui permettait de stocker l’eau qui alimentait en 1924 les turbines de l’usine Hartmann située en contrebas. Pour rejoindre Munster, notre sente passe par Eschbach , ses Mauves , sa Tanaisie et ses Châtaigniers. Nos pieds auront parcouru avec plaisir 17km et monté de 700m dans une fraîcheur agréable car le parcours était entièrement à l’ombre. Merci Fernand. C’était très varié et plaisant. A la prochaine.
Christiane H .

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