Jeudi 2 juillet 2015 : de Katzenthal aux Trois Epis 

 Qu’est-ce qu’il a fait chaud, qu’est-ce qu’on a bu !

C’est la canicule. Chacun s’interroge la veille  : « J’y vais ? J’y vais pas ? Est-ce que ce sera ombragé ? » Oui répondent les guides Dany et Babeth. Huit VTM se sont joints à eux pour faire cette balade déjà très lumineuse dès le matin. Premier arrêt : le château du Wineck :le seul château entouré de vignes et qui date des années 1200. Il a été érigé par les comtes de Ferrette , puis détruit en 1502, puis restauré en 1972 par l’association des Amis du Wineck. Et il est vraiment bien restauré. Bravo à eux !Après avoir escaladé les abrupts escaliers du donjon, une surprise nous attend en-bas. Une équipe de la télévision FR3 tourne à l’entrée de la passerelle et nous demande d’être des figurants qui visitent le château. Pas de problème !on sait faire. Et lors de l’interview en alsacien diffusé dans l’émission  « Rund um », Babette en profite pour citer les VTM. Vive nous ! « Mais il faut poursuivre » nous rappellent les guides. « Ca va monter durant une heure dans les vignes, puis dans la forêt » « Allez !courage ! on y va ! » Chacun monte à son rythme. L’ombre est très appréciée, elle atténue la torpeur qui inonde toute la nature et nous par la même occasion. Même les oiseaux gazouillent à mi-voix. On boit. Les chênes et les pins procurent une ombre bienfaisante. Les taches provoquées par    la  lumière qui filtre entre les feuilles   amènent une touche de gaieté dans la pénombre de la forêt. Il fait chaud. Nous arrivons au Galtz où les enfants d’une école primaire s’égaient autour. Elle est bien sympathique, cette jeunesse ! Nous gravissons aussi au sommet de  ce monument et admirons la vue sur la plaine , les villages environnants et les sommets voisins. « Il faut boire avant d’avoir soif »dis-je à Huguette. « Ah bon ? » dit –elle. « Je n’ai que 2 petites  bouteilles d’eau.» « Ca ne suffira pas »lui dis-je. La balade se poursuit vers les Trois Epis où certaines en profitent pour acheter des bouteilles d’eau car le stock emporté s’épuise  trop vite « Allons, on va à Obschel. Il y a une auberge » Beaucoup de  monde y  est  attablé. On casse croûte dans l’herbe  et on va boire… une boisson fraîche à l’auberge.. « J’ai eu une belle descente ! » dit Jean-Claude en entamant la descente de la balade. On emprunte le sentier Louise et on passe à la Croix Roggenmuser. On dérape souvent sur les petits cailloux. Est-ce que le caoutchouc des semelles est modifié par la chaleur ? On dirait. « Nous sommes  au Sommerberg. » « Il porte bien son nom » dit  François. A nouveau, nous avons une autre vue sur le château du Wineck. La balade aura eu une longueur de 16km et un dénivelé de 600m environ. « Il fait 42° dans la voiture »annonce Babeth. « Ca ne m’étonne pas. Vite buvons le reste de la gourde. C’est mon record de boisson »dis-je et Huguette aussi. Un  merci spécial aux guides qui ont bravé la chaleur pour nous.

Christiane H.

Petits soucis de santé, accueil des petits enfants, distance et dénivelé importants annoncés, temps caniculaire, rendez-vous matinal et bien sûr absence pour cause de vacances, un peu de tout cela pour expliquer le très petit effectif de la randonnée dans le Jura suisse proposée par François Zaegel.

Nous serons trois au départ de Beinwil. Vu la chaleur annoncée, notre guide a décidé de démarrer d’un peu plus haut  pour nous éviter une montée sur chemin asphalté. Il est un peu plus de 9h lorsque nous attaquons avec double ration d’eau en prévision des suées à venir. De suite, le paysage est ouvert. Nous montons dans un très beau vallon et pouvons d’entrée visualiser le cheminement qui nous attend. Nous passons à proximité de fermes cossues et souvent coquettes, croisons  de petits troupeaux  à l'abri du soleil dans "diverses résidences" et observons quantité de papillons dont un jamais vu mais qui malheureusement ne se posera pas.  Nous alternons passages exposés au soleil et sous bois. Les grosses grimpettes se feront à l’ombre (bien joué le guide) et un léger souffle de vent nous facilitera la tâche dans les tronçons plus ouverts. Il est midi lorsque nous atteignons le Stierenberg (1192m). Par curiosité, petit coup d’oeil à la carte, la portion de frites est à 7,50FS…cela tombe bien nous ne comptions pas nous y arrêter. A la recherche d’un bel endroit, nous serons vernis, car un magnifique arbre au milieu d’une chaume avec vue à 180 degrés nous propose son ombre protectrice. Aucune terrasse de restaurant ne peut vous proposer un tel panorama pour un tel prix. Le pique-nique a un goût particulier, tout est meilleur. Nous trainons un peu avant de repartir pour la dernière montée et point culminant de la journée, la Hohe Winde à 1204m. Nous y croiserons 3 parapentistes un peu bêcheurs (ou absorbés par leur réflexion pré-envol). Il nous reste à descendre de 600m  alternant sentier en lacets et passage sur chaume jaunie …même en Suisse, les pâturages verts ont souffert de la sécheresse !!  Nous retrouvons notre voiture à l’ombre, il est 16h; la technologie nous donne un cumul positif de 880m pour un circuit  estimé à un peu plus de 18kms. Merci François pour ce beau parcours et la bonne 1664 que tu as mis au frais chez toi…et bravo Albert                FH

Pas de chance, la météo annoncée pour cette rando un peu technique sera humide. Cela ne décourage pas les 10 VTM présents au départ du lieu dit Saegmatt, dans un fond de vallon près de Stosswihr. Peu le temps de s’échauffer, la montée se fait de suite sérieuse et les tenues vestimentaires se font plus légères. Il nous faudra un peu moins de 2h avec de petites ondées intermittentes pour rejoindre le col de la Schlucht avec  650m de dénivelé positif à notre actif. Le sol est humide, les roches glissantes, nous avançons donc prudemment en nous regroupant fréquemment. Les digitales sont omniprésentes, le parcours est alpin et le Club Vosgien (section de Munster) a bien travaillé, le parcours est bien sécurisé. Hélas la vue sur la vallée est passablement bouchée. A la sortie du sentier des Roches nous attaquons le tracé plus raide et en lacets pour rejoindre la crête et le refuge du CAF aux Trois Fours. Le dénivelé total de 800m annoncé est déjà atteint…il va falloir "la jouer fine" pour ne pas trop dépasser le quota. L’accueil des gérants du CAF est sympathique, nous serons au sec pour casser la croûte . Belle variété de bières et soupe aux légumes pour les amateurs, tout va pour le mieux . Nous quittons ce havre pour affronter une pluie plus soutenue. Grosse demi-heure ventée pour rejoindre le Col du Falimont et descendre vers le Frankental par un sentier bien alpin au milieu de chamois stoïques . Arrivés vers la tourbière, nous serons deux privilégiés à apercevoir une biche nettement plus craintive mais encore plus racée dans sa fuite. Le plus dur est passé; pour finir, notre cheminement sera plus aisé sur chemin carrossable en passant par le Stoltz Ablass, une dernière petite cascade. Il est presque 18h lorsque nous rejoignons nos voitures avec un léger dépassement du dénivelé…930m et un peu moins de 18kms. Fin momentanée des grosses randos, la prochaine est annoncée plus facile. Bravo à tous, ce fut une belle et bonne randonnée dans un beau coin de nos Vosges - FH

C'est par un temps estival que s'est déroulée cette sortie. Nous sommes neuf au départ du lac de Longemer enserré dans son écrin de vert tendre de cette fin de printemps. Nous gagnons les crêtes en passant par l'abri Boulard, le col de la Brande, le col des harengs marinés (d'où peut bien venir ce nom?), le col Malakoff, l'auberge de Balveurche, pour atteindre le point culminant de la journée au Haut Gazon (1195m). Une courte mais sévère descente vers le col du Collet, puis un sentier aérien, parcouru par de nombreux rus descendant du Hohneck nous mène presqu'à plat au col de Thiaville où nous cassons la croute face aux pistes de skis de La Bresse, et les prairies fleuries du Chitelet. Nous attaquons la descente vers le col des Feignes (960m) puis remontons vers la Boule du Diable (1098m). On peut s'interroger comment ce bloc de granit a pu se retrouver sur ce point culminant..Il ne nous reste plus qu'à trouver le chemin de la descente (avec quelques petites variantes non prévues) pour avaler les  350m de dénivelé vers le lac avant de gouter une bière bien méritée. Merci Jean Paul pour ces 18km très variés, et merci à nos articulations d'avoir encaissé les 800m de dénivelé positif.

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