TDimanche 26 mai 2019. Tout au fond de la vallée de la Doller.
La parité lors de cette randonnée est respectée : 2 hommes et 2 femmes dont Jacques le guide. C’est la fête des mères, ce qui explique l’effectif réduit. De plus, il y avait les élections. Il fait beau et doux. On part de Sewen pour monter au petit Langenberg , puis au Grand Langenberg. On est en forêt à l’abri du soleil qui est radieux. Mais arrivés sur le pré du Petit Langenberg, on voit des nuages bien gris s’amonceler au-dessus de nos têtes. On traverse la route qui monte de la vallée. Ça monte, nous atteignons l’auberge du Langenberg au pied de la piste de ski. Fernand photographie de belles pensées violettes. Nous poursuivons sous la Tête des Redoutes et là nous passons à côté d’une table accueillante. Il est 11h55. On pourrait s’y asseoir et se sustenter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le ciel est toujours couvert. Ca fraîchit. On met un pull. On a une vue magnifique sur le Ballon d’Alsace et sa ferme auberge, on a une vue plongeante sur le refuge du Boedelen et sur la ferme du Hinteralfeld. Nous repartons rassasiés. Nous nous recueillons devant la Vierge du Wissgrütt et poursuivons vers l’auberge du Wissgrutt qui affiche complet. On trouve des places sur les tables extérieures pour déguster une bonne tarte aux myrtilles et un café. Nous constatons que la gentiane est dominante dans les prés. De là-haut on a eu une belle vue sur Giromagny et Belfort d’un côté, et de l’autre sur la vallée de Sewen. Et maintenant, il n’y a plus qu’ à descendre. Et ça descend raide. Mais pas trop non plus. Nous passons au refuge du Klapperstein. Et nous voilà à Sewen. La balade a duré 5h de marche effective et environ 650m de dénivelé. Merci Jacques et à la prochaine. Christiane H.

Dimanche 19 mai 2019 : la vallée de la Thur
La météo annonce des précipitations dans l’après-midi. Je suis seule à rejoindre Fernand. La randonnée démarre à Goldbach. Il tombe quelques gouttes de pluie sur la route. Mais la pluie se calme lorsque nous chaussons les godillots. Des moutons paissent sereinement dans le pré au-dessus et nous voyons les grandes oreilles d’un lièvre curieux. « Allez, on y va ! » Ca monte ! On tombe la veste rapidement. On passe au-dessus de la ferme du Kohlschlag. Les oiseaux pépient allègrement. Bientôt on arrive au col du Holzwasen qui est un carrefour de sentiers et où se trouve un tout petit abri. La brume nous bouche la vue. « Ca monte, mine de rien. »dit Fernand.Les escargots et les limaces sont à la fête. On approche de la crête où il y a eu des combats à la Première Guerre et on peut encore voir des trous d’obus et des blockhaus .Et voilà le refuge du Sudel en contrebas. Nous y ferons la pause de midi. Un bon feu de cheminée nous accueille. Il fait bon. « Nous avons mangé dans une ancienne étable. »dit Fernand. Elle est très bien retapée. La suite de la rando se continue par une montée au Firstacker et après il n’y a plus que de la descente. Le ciel est couvert. Il y a bien quelques nuages noirs. Mais nous sommes confiants. Nous nous recueillons à la Chapelle du Sudel où l’on se souvient des combattants de la Première Guerre morts dans ce secteur du Sudel . Les genêts fleurissent plus bas en altitude. Il tombe quelques gouttes dans le sympathique chemin creux et nous voilà rendus au Parking. La distance parcourue est de 13km et le dénivelé est de 370m. Et devinez ! il tombe de la pluie battante lorsque nous enchaînons les premiers virages en voiture dans la descente. On a eu de la chance ! Merci Fernand, C’était une belle journée. A la prochaine ! Christiane H.

1er mai, lumineuse sortie inter Vosges Trotters au Champ du Feu

Dans le cadre de la sortie annuelle des VT d'Alsace*, organisée cette année par les Strasbourgeois, un imposant "troupeau" de près de 55 marcheurs a grimpé mercredi 1er mai au refuge des VTStrasbourg au Champ du Feu**. Parmi eux nous étions 8 Mulhousiens (dont notre présidente) à partir soit du Hohwald (19km, 580m de montées), soit du Col du Kreuzweg (12km, 400m de montées). Très beau temps et douceur des températures ont favorisé la réussite de la journée. Avec, en prime, de beaux paysages comme les alentours du Hohwald (à l'allure d'une petite Suisse), la verdoyante chaume des Veaux ou la grande étendue de la chaume sommitale du Champ du Feu avec vue sur les 2 Donons. En prime aussi les nombreuses possibilités d'échange entre VT de différents horizons.

Excellent accueil au refuge Haus des VTS où l'apéro et le casse-croûte ont pu être pris à l'extérieur. Quel contraste (pour la température) avec la sortie-rencontre que nous avions organisée l'an passé au Markstein où le givre recouvrait les arbres au sommet du Lauchenkopf !

A la descente, encore de belles vues sur le Val de Villé, le Taennchel, le Climont, le Brézouard pour les uns, le passage à la source de l'Andlau puis à la pittoresque cascade du Hohwald pour les autres.

Bref une très belle journée qui pour nous VTM était souvent une découverte ou redécouverte d'une région qu'on connait trop peu.             

* Vosges Trotters Strasbourg, Sélestat, Marckolsheim, Colmar et Mulhouse

** la dénomination Champ du Feu proviendrait de Champ du Faite, traduction du nom allemand Hochfeld (champ haut)                                     ad

24 avril, ouverture de la saison à l'Isteiner Klotz (Pays de Bade)

Pour la première sortie dominicale de la saison "d'été", la météo était plus que favorable, un peu frisquette le matin, mais très douce ensuite sous le soleil (17°). Invitée à une sortie nature à la découverte des collines d'Istein (Pays de Bade), la dizaine de participants n'a pas regretté le déplacement. Au départ sous l'Isteiner Klotz, le guide Jean nous explique que cet énorme et impressionnant bloc calcaire date de l'ère jurassique et que son calcaire est un des plus purs du pays. L'éperon rocheux a été utilisé au cours des siècles pour la défense de la région, d'abord avec la construction de 2 châteaux, plus récemment avec le creusement de galeries militaires et de bunkers. Puis nous nous réchauffons un peu en montant dans les vignes et les fleurs vernales jusqu'au point de vue au-dessus de l'Isteiner Klotz. Là une vue étendue devrait nous montrer Bâle, le Jura et les Alpes, mais la brume de beau temps ne permet guère de voir plus loin que le Rhin et les proches villages français. Nous apprenons aussi que le Rhin a longtemps divagué au pied de la falaise, et que ce n'est que vers 1872 que le colonel badois Tulla l'a un peu dompté, mais qu'en allant tout droit le fleuve a creusé son lit de 7m en quelques dizaines d'années. C'est alors vers 1928 qu'un spécialiste français, René Koechlin, a commencé le creusement du grand canal d'Alsace. Après ces précieuses indications, nous continuons à travers bois et vignes, toujours l'œil vif sur la flore (corydales, muscaris, ficaires, fleurs de coucou, anémones sylvie, etc) et la faune (faucons crécerelles, écureuil, milan royal, sitelles, pic épeiche, etc). Arrivés sur le haut du plateau, nous admirons les nombreux cerisiers qui commencent à pointer leurs fleurs blanches. La descente se fait sur un sentier aux nombreux escaliers et nous débouchons au centre de l'ancien village d'Istein. Maisons à colombage, vieilles pierres et jardinets fleuris régalent les yeux. A midi nous retournons à nos voitures au pied de l'Isteiner Klotz, et nous retrouvons la famille Zimmerlin qui, avec Thelma la souriante, vient agrandir le groupe pour le casse-croûte de midi, bien assis au soleil près de la chapelle du cimetière.

L'après-midi nous partons en voitures vers l'Ile du Rhin pour découvrir les tout nouveaux aménagements réalisés par EDF et intégrés dans la Petite Camargue alsacienne. Sur le vieux Rhin comme sur le Canal d'Alsace qui débute, les oiseaux d'eau sont nombreux : nettes rousses, morillons, ouettes d'Egypte, tadornes de casarca, grèbes huppés, etc, et la rare oie à tête barrée. Nous marchons jusqu'à la barre d'Istein, ce récif rocheux qui est le prolongement de l'Isteiner Klotz et qui empêchait jadis fréquemment la navigation.

Cette agréable journée (14 km) se termine par une non moins agréable halte finale dans un Bier Garten aux bords du Rhin. Merci Jean pour cette bonne initiative et ces 2 intéressants parcours  richement commentés.       Ad

Nous sommes à 22 participants pour ce séjour d’observation des grues cendrées.

Comme les années passées, nous avons fait appel à des Vosges Trotters d’Alsace ainsi qu’à des ornithologues amateurs pour compléter le groupe.

La météo n’est pas des meilleures, mais les températures sont positives.

Les grues cendrées sont présentes en grand nombre (la LPO en a comptabilisé 49930 le 25/11). Nous avons pu observer à loisir des courlis cendrés, oies cendrées et vanneaux huppés, oiseaux qui ne sont plus que très rarement présents en Alsace.

Après le dîner fort copieux « tout autour du canard », nous avons visionné le film de Francis Hengy « La Migration au rythme des saisons » afin d’être en parfaite immersion.

Dimanche matin, tous debout avant le lever du soleil pour entendre l’éveil de la nature et attendre l’envol des grues vers les pâtures.

Après un bon petit déjeuner bien mérité, nous entamons une partie du circuit des églises typiques à pans de bois.  Malheureusement au fil des années nous constatons que certains établissements, par manque de financements, bien que classés « monuments historiques », se dégradent considérablement. Après ces belles découvertes, nous  repartons du gîte après le repas vers 16 heures pour rejoindre l’Alsace.

Nous revenons dans nos chaumières les yeux pleins d’images saisissantes sur le monde des volatiles.

Martine

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