8 novembre, les verdoyantes collines de Rixheim-Habsheim

Alors que la semaine précédente la balade de Guewenheim a été annulée pour fortes pluies, c’est un temps presqu’estival qui accueille les 28 participants à la balade de Rixheim (18°, soleil dominant). Au programme aujourd’hui, sous la direction de Babette et Dany Vonderscher : les collines de Rixheim et Habsheim par des sentiers inédits et quelquefois secrets.

En effet, les chemins et sentes multiples et souvent inconnues nous ont menés de colline en colline, la plupart du temps en terrain découvert où la vue était de toute beauté. Tantôt le panorama complet des Vosges, comme au très accueillant abri des arboriculteurs de Rixheim, tantôt les crêtes boisées de la Forêt Noire ou les moutonnements du Jura, tantôt la plaine de la Hardt ou même un coin des pics alpins. Au-dessus de Habsheim, la vue sur l’aérodrome donne l’occasion à Dany d’évoquer l’histoire du lieu, qui a vu dès 1909 des champions d’aéronautique battre de nombreux records d’aviation avec des appareils Aviatik issus des ateliers mulhousiens (ex Manurhin). A proximité du point le plus élevé, la Bellevue de Habsheim, Dédé explique qu’à cet endroit a été construit en 1799 un relais de télégraphe Chappe (entre Strasbourg et Huningue) lorsque Bonaparte guerroyait en Suisse.

Tout au long de la marche, les prés et champs étaient étonnamment verts pour la saison, comme si un deuxième printemps avait réveillé la nature après les canicules de l’été et la douceur de l’automne. On a même vu tout un champ de moutarde en fleur (engrais vert) et, par ci par là, du colza déjà épanoui qui ne refleurira sans doute plus lors du vrai printemps prochain.

Bref une très agréable sortie, verdoyante et fleurie, conclue par le passage aux étangs dans Rixheim, où plaine de jeux et attractions de toute sorte font la joie des enfants. Grand merci à Dany et Babette pour ce joli et intéressant circuit.                 ad

Sortie Moosch - Geishouse jeudi, 3 novembre 2022
7 randonneuses et 7 randonneurs arrivent sur la place « du colonel Arnaud Beltram » au centre de Moosch. Nous sommes heureux de retrouver, enfin, Joseline et Jean-Paul. Les questions fusent de toutes parts. « Comment va ton pied Jean-Paul ? » « Pas trop mal, je vais essayer, je n’ai plus randonné depuis juin dernier» et la troupe s’ébranle. Nous traversons la rue principale et cheminons un instant sur la route qui mène à Geishouse par le vallon du Bachmattrunz. Nous sommes suivis de près par un autre groupe de randonneurs qui reste sur la route, alors que nous nous engageons sur le sentier marqué d’un triangle rouge qui grimpe vers Geishouse. En traversant les pâturages, nous prenons rapidement de l’altitude avant de pénétrer dans la forêt, où le bruissement des feuilles mortes sous nos pas rythme la montée. Le chemin nous mène vers un ancien moulin toujours habité, où nous sommes accueillis par les aboiements de trois chiens, heureusement enfermés dans leur enclos. A présent le chemin devient nettement plus pentu et, par de nombreux lacets serrés, nous atteignons Geishouse. Le village très étendu jouit d’une situation exceptionnelle au pied du Storckenkopf et du Grand Ballon. La rue de la Grotte nous mène vers la première statue de la Vierge et nous empruntons, sur notre gauche, le sentier « Barimatt » qui nous mène vers le haut du village. Nous passons devant l’église qui, avec son clocher-mur, possède un style peu commun dans notre région. Nous quittons le village pour nous retrouver au pied d’un sentier bien raide qui nous mène au carrefour de la croix du Niedereck. « Il faut bien justifier les 500 m de dénivelé du jour ! » nous dit Jean-Paul. Encore une courte montée et nous atteignons notre place de pique-nique, à la croisée des chemins vers Altenbach, le Grand Ballon et Moosch. Après notre traditionnelle demi-heure de pause, nous nous remettons en route, encore une cinquantaine de mètres de montée et nous entamons la descente vers la vallée. Nous atteignons « la colline de la Vierge » où nous attend la deuxième statue. Des bancs accueillants nous permettent d’admirer le panorama, le Belacker sur les hauteurs, Moosch et Malmerspach dans la vallée. Nous poursuivons notre descente et passons près de la fontaine Aurélien sur « le chemin des quatre collines ». Arrivés sur la route empruntée le matin, nous trouvons la troisième Vierge mentionnée par Jean-Paul. De retour sur le parking nous remercions chaleureusement nos guides, contents d’avoir à nouveau pu randonner avec eux. Nous avons parcouru 12 km avec un dénivelé de 500 m. FF

La bourse aux skis des VTM aura lieu les 25,26 et 27 novembre. Toutes les bonnes volontés sont la bienvenue méme sans compétences "ski".

Annoncez vous rapidement chez Pierre Renard  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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25 octobre, Murbach, son calme et son joyau roman

Encore une belle balade d’automne, la dernière avant le changement d’heure.

Partis du Pont St Barnabé sous un ciel tout bleu, Françoise la guide du jour emmène les 31 participants (dont plusieurs enfants en congés scolaires) sur un large chemin forestier en légère montée mais très propice à la causette. Belle lumière à contre-jour dans les sapins entremêlés de feuillus dorés et lumineux. Arrivés au point haut, après avoir gagné 200m d’altitude, nous redescendons sur le village de Murbach.  En sortant de la forêt, nous apparait dans sa majesté l’abbaye, joyau de l’art roman du 12^e siècle. Les quelques maisons du village sont encore bien fleuries et les photographes s’en donnent à cœur joie. Dans l’abbaye, c’est-à-dire la nef et le transept qui n’ont pas été démontés au 18^e siècle, l’impression de calme et de sérénité domine. Nous admirons entre autres le gisant du compte Eberhard, réalisé par les moines au 13^e siècle pour honorer le fondateur de l’abbaye en l’an 728 dans ce vallon reculé du Belchenthal. Puis nous grimpons à la chapelle ND de Lorette, bâtie sur le modèle de Santa Loreto en Italie. Là, dans un soleil presque estival, magnifique vue d’ensemble sur l’abbaye. Traditionnelle photo de groupe et nous repartons pour la descente, cette fois dans une forêt de feuillus bien colorée et déjà amplement parsemée de feuilles mortes. Nous arrivons sur la route goudronnée et il ne reste que quelques centaines de mètres pour rejoindre le parking de départ. Très belle promenade, et grand merci à Françoise de l’avoir proposée et guidée.             ad