26 novembre 2022 : Les oiseaux hivernants au bord du Rhin

Suite à la reconnaissance que j’ai effectuée mardi, nous nous rendons sur l’Ile du Rhin du côté de Fessenheim, le plongeon imbrin nichant en Islande (300 couples), le harle huppé et le fuligule milouinan tous deux nichant dans les pays scandinaves jusqu’en Sibérie, y étant signalés. C’est le brouillard qui est de la partie, limitant le champ d’observation, mais malgré tout nous voyons de nombreuses espèces nous arrivant du grand nord.

Nous nous déplaçons ensuite au pont de l’amitié franco-allemand, inauguré par Jacques Chirac le 20 mai 2006. Ce pont permet de franchir le Rhin et se situe à mi-distance de Neuf-Brisach et Chalampé. L’ouvrage n’est ouvert que pour les véhicules légers et ce en circulation alternée. Néanmoins les cyclistes bénéficient d’une piste sécurisée à double sens. C’est de là que nous braquons nos nombreuses lunettes ornithologiques vers le cincle plongeur qui a rejoint pour la période hivernale le Rhin qui risque moins de geler que son cours d’eau estival. Les bergeronnettes des ruisseaux, troglodytes mignons, grèbes castagneux, grandes aigrettes et hérons cendrés entre autres attirent également notre attention.

Matinée très riche pour le groupe de 8 observateurs puisque nous comptabilisons 22 espèces différentes ainsi que des indices de présence du castor.

Jean

29 novembre, ambiance automnale à Jungholtz-Nez de Soultz

Encore une ambiance bien automnale pour les 28 participants à la dernière sortie du mois de novembre. Mais cette fois ce ne sont pas seulement les couleurs cuivrées des arbres encore exceptionnellement couverts de feuilles qui font l'automne, mais aussi la météo grise et les brumes et brouillards humides qui sont venus envahir la montagne à mi-parcours. Partis de l’ancienne fonderie de Jungholtz, fermée en 1978 et qui employait jusqu’à 420 ouvriers vers 1900, nous montons allègrement la forte pente qui nous mène au Bildstoeklé, ce col entre vallée de Guebwiller et vallon de Rimbach. Après la photo de groupe au pied du calvaire, ça monte toujours dans la forêt colorée. 1er arrêt au rocher de grès du Dietrichstein, avec ses contes et ses légendes, puis 2e pause à la paroi rocheuse du Fuchsfelsen. Un peu plus loin, au Heidabuckel (colline des païens) un totem et des figures étranges dessinées au sol nous incitent à penser que cette clairière de bruyère au milieu des pins est chargée d’histoire et de forces occultes. Au Nez de Soultz, but de la sortie, la gloriette est toujours là mais la superbe vue sur la vallée et la plaine a disparu... pour cause de brouillard. Le Nez est bouché (!!!) et on se dit qu’on reviendra une autre fois pour admirer le panorama. Puis descente vers le vignoble de Soultz, où, avec le plafond de nuages bas, le panorama sur Wuenheim et la basilique de Thierenbach est romantique avec les brumes qui drapent le paysage. Retour à l’usine de Jungholtz à 16h30 déjà, et, malgré l’humidité ambiante, nous sommes tous contents de notre après-midi dans les très jolies parures automnales (6,1km, 200m de montées). Grand merci à Jacques et Christiane pour cet itinéraire intéressant dans les collines sous-vosgiennes.                                       ad

 
 
 
Sortie du 24 novembre Kruth – Auberge du Grieb
Pour cette dernière randonnée du programme d’été, Joseline et Jean-Paul ont planifié une belle journée malgré une météo maussade. 26 randonneurs et randonneuses traversent le village avant de monter vers un sentier balcon qui surplombe Kruth. Des cris d’enfants s’élèvent jusqu’à nous, ce doit être l’heure de la récré. Notre chemin continue de grimper tranquillement en direction du lieu-dit Laffe, il nous mène dans un vallon secondaire. Nous débouchons sur un chantier forestier, le débardeur est en train de sangler son chargement. Après avoir franchi le Steinlerunz, nous voilà sur une petite route, le panneau indique la direction du Hahnenbrunnen. Nous la quittons un peu plus tard pour nous engager sur le chemin menant au point 614 où, devant une belle maison isolée, le sentier sur notre droite, marqué d’un rond bleu, indique la direction de l’auberge. La pente s’accentue mais la forêt est belle. Nous traversons la route qui mène au Treh pour reprendre le sentier, l’auberge n’est plus très loin. Voilà nous y sommes, bon nombre d’entre nous salivent  à la lecture des menus du terroir, Jean-Paul nous invite à entrer. Installés dans une salle réservée pour nous, le festin peut commencer, Anne nous ayant rejoint en voiture. Au menu : potage, terrine de cerf et crudités, joue de porc au miel et à la bière légumes et spätzle, forêt noire maison. Tout est excellent, bien présenté, le service efficace et sympathique, merci Joseline et Jean-Paul pour votre investissement! Des cartes circulent de table en table, nous envoyons des messages d’amitié à Monique, Jean-Claude et Albert. Il est l’heure de repartir, certains avec un morceau de lard au fond du sac, tous avec le ventre plein. Mais avant d’entamer la descente, le cuisinier a la gentillesse de prendre le groupe en photo. Une dernière petite halte près de « l’abri du bûcher » pour jouir de le magnifique vue sur le fond de la vallée et nous voilà de retour à Kruth. Un grand merci à Joseline et Jean-Paul pour ces quelques heures très agréables et à bientôt pour les randos hivernales.  Distance 8 km D+ 380 m. FF

22 novembre, Heimsbrunn, sentiers méconnus dans la forêt automnale (8km)

Le ciel est bien gris mais il ne pleut pas lorsque les 32 marcheurs se retrouvent à 14h devant la chapelle ND du Chêne aux abords de Heimsbrunn. Après les explications du guide Jean Pierre Ditner sur l’origine de la chapelle (d’abord une croix sur un chêne qui a attiré de nombreux pèlerins), nous nous enfonçons dans la forêt de Heimsbrunn parsemée de jaune et d’or. Bientôt nous débouchons au bord du Steinbaechlein, cette dérivation de la Doller dont les eaux pures ont fait la richesse de l’industrie textile de Mulhouse et sa région. Un chemin bien boueux (il faut bien que les forestiers travaillent) nous amène à un vénérable chêne tricentenaire, pas moins. Dans la forêt spectaculairement cuivrée vers Burnhaupt le Bas le guide nous fait découvrir une kyrielle d’abris militaires allemands de 14-18 appelée « village allemand » puisque les troupes de la 3e ligne y étaient hébergées. De petits sentiers méconnus nous conduisent au clou de la sortie, un observatoire allemand en pleine forêt de 6-8m de haut en béton encore bien conservé. Bravo Jean Pierre pour cette trouvaille ! Puis, au débouché du bois, belle vue sur Galfingue et traversée de champs et prés bien verts. A l’approche de Heimsbrunn, le coucher de soleil est de toute beauté et, après la palette de jaune dans la forêt, nous apporte lui aussi son lot d’orange et de rose. Nous terminons à la nuit tombante (17h) à la chapelle ND du Chêne bien éclairée par les bougies et bordée d’un mur aux innombrables ex votos. Merci Jean Pierre et Colette pour cette sortie originale qui, malgré des passages en terrain gras, nous a fait passer un superbe après-midi de découvertes. Même la pluie nous a épargnés.   AD   

        

15 novembre, belle ambiance automnale à Rantzwiller-Steinbrunn le Haut

Après la balade la semaine précédente autour de Habsheim dans le horst mulhousien, c’est le Sundgau profond que nos guides Sylvie et Claude Arnold nous font découvrir avec passion. Départ des 26 marcheurs sous un ciel gris mais sec à Rantzwiller, déjà habité au néolithique, et qui conserve encore de belles maisons à colombages des 16e-17e et 18e siècles. Puis, aux abords du village, visite de la mignonne chapelle ND de Toute Espérance, récemment restaurée par les habitants du village. Sur piste bien revêtue, nous cheminons par champs et forêts vers Steinbrunn-le-Haut qui nous apparait au détour d’un bois avec son clocher à bâtière. Cette ancienne cité des Habsbourg révèle de beaux trésors patrimoniaux. Non seulement des vestiges d’une ferme romaine, mais d’intéressantes pierres tombales et dalles funéraires, une stèle en mémoire des prisonniers italiens et roumains de 1918, une série de bornes de 1590 environ, un château manoir du 17e siècle où siège la mairie, 2 cadrans solaires, une école de 1859 aux 20 fenêtres (architecte le célèbre Jean Baptiste Schacre) et un bistrot désormais fermé où 30 VTM skieurs-fondeurs avaient, en décembre 1981, cassé la croûte à midi après une randonnée épique sur 30 cm de neige et -15°au départ du Waldeck à Riedisheim. La remontée vers la crête du Heilhoff se fait dans un décor presque montagnard de prés et de forêts aux couleurs cuivrées. Arrivés au sommet, nous cheminons sur l’ancienne voie romaine de Kembs à Mandeure et n’avons plus qu’à laisser dérouler jusqu’à Rantzwiller. L’air du soir se fait plus frais, la vue sur la Forêt Noire et le Jura est bien nette, et à Rantzwiller une dernière maison patrimoniale de 1583 nous offre à la vue ses fenêtres à meneaux et son linteau de porte bien restauré. A 17h sonnantes, sous les premières gouttes, nous terminons cette très belle et inédite randonnée guidée de main de maître et avec moult références historiques par Sylvie et Claude. Merci et à la prochaine.    ad

Fil de navigation