24 janvier, Schlierbach et son sentier des sculptures

Cette fois c’est l’hiver : ciel bas, grisaille généralisée, température fraiche (3°), petite bise pas très agréable. Pourtant l’envie de sortir et de se retrouver est plus forte et nous voilà 37 marcheurs au départ de cette balade à Schlierbach minutieusement préparée et guidée par Sylvie et Claude Arnold. Après les explications historiques liminaires devant la salle polyvalente, et les recommandations de se munir de cannes car le terrain risque d’être glissant, la troupe chemine dans les rues de Schlierbach, une commune qui est très volontariste dans l’engagement écologique. A l’église, la méridienne simplifiée retient notre attention, puis quelques maisons à colombage et une fontaine remplie de poissons font le plaisir des photographes. Nous montons ensuite vers le bois du Kleinbock et, comme l’indiquaient les guides au départ, le chemin devient vite boueux et glissant. C’est que nous sommes dans le Sundgau, et qu’après quelques jours de neige au sol, le dégel fait son œuvre. Chacun regarde bien où il met les pieds et bientôt nous arrivons au sentier des sculptures. Belle découverte pour ceux qui ne connaissaient pas ces animaux en bois sculptés par un artiste de Schlierbach dans des troncs. C’est vraiment chouette. Après quelques dérapages nous sortons du bois pour retrouver des grands chemins au terrain plus ou moins lourd comme dirait les turfistes. Au réservoir d’eau de Schlierbach la vue est étendue vers les villages de Geispitzen et Waltenheim, mais la Forêt Noire est aux abonnés absents. Nous descendons doucement vers la plaine du Rhin, et bientôt la grand’route de Habsheim à Sierentz est en vue, tout comme la chapelle Notre Dame des 7 Douleurs, récemment rénovée et dédiée depuis 1970 aux « Malgré Nous » de 1943-45. Photo de groupe et nous repartons sur la piste cyclable pour rejoindre Schlierbach et notre parking où nous arrivons à 17h sonnantes. Merci beaucoup à nos guides pour cette balade intéressante et tonique. Nous avons finalement eu moins froid que pressenti, et si chaussures et pantalons sont bien crottés, c’était une bonne cure d’oxygénation.                         ad

14 janvier, la nature en ville, balade aux bords de l’Ill

Sous un ciel nuageux mais sans pluie, et par une température douce pour la saison (9°), une douzaine de VTM se retrouvent au Champ de Foire de Dornach pour une découverte de la nature aux bords de l’Ill, sous la houlette de Jean Greiner. Dès le départ, à la jonction de l’Ill régularisée  et du début du canal de décharge des hautes eaux de l’Ill, les oiseaux sont nombreux dans et hors de l’eau. Jean nous montre particulièrement les foulques avec leurs drôles de pattes lobées couleur bleu-gris. Après le passage sous le pont SNCF (1ère ligne de chemin de fer d’Alsace en 1839), c’est les tout frais indices de castor qui nous interpellent, mais aussi les fleurs déjà épanouies des pommiers japonais. La nouvelle Passerelle des Cigognes nous amène sur la rive opposée près des remarquables murs peints du quai des Pêcheurs. A la confluence de l’ancienne Ill qui va s’engouffrer sous la SACM, des noisetiers eux aussi déjà bien fleuris attirent l’attention avec leur petites étoiles rouges (fleurs femelles qui reçoivent le pollen des chatons). Là nous découvrons poule d’eau, harle bièvre et le minuscule grèbe castagneux. Et toujours des traces du travail nocturne des castors. Au pied du Cockrouri (colline des déchets de charbon de la SACM), la récente aire de jeux est pleine d’animation. Des sarcelles d’hiver sont visibles de loin, mais les précieuses lunettes nous révèlent leur plumage coloré et harmonieux. Un gros-bec est repéré dans la cime des arbres. Un vol de 2 ouettes d’Egypte nous surprend, et déjà nous arrivons au pont chinois. Beau point de vue avec l’observation de canards chipeaux et surtout d’un superbe martin pêcheur aux couleurs vert-bleu métallique et orange. Nous poursuivons vers Didenheim, le long de la riche ripisylve au bord de l’Ill, pour arriver au pont du collège où Jean nous explique les mesures hydrauliques qui sont faites pour prévenir les crues. Retour tranquille sur la promenade du Bois des Philosophes. La nuit commence à tomber, et aussi quelques gouttes qui étaient attendues bien plus tôt par la météo. Une fois de plus la chance nous a souri. Merci Jean pour cet agréable et instructif après-midi.  ad

3 janvier 2023 : Pulversheim et sa magnifique église orthodoxe

45 VTM se rendent à Pulversheim pour découvrir la splendide chapelle orthodoxe roumaine entièrement peinte par un peintre d’icônes qui se dit iconographe. L’église était fréquentée par les catholiques avant 1966, puis fermée jusqu’en 2010 à cause d’affaissements miniers. Depuis elle est fréquentée par des orthodoxes venant de loin, même d’Allemagne ou de Suisse. C’est la seule église orthodoxe peinte d’Alsace et de Franche Comté. Cette chapelle dédiée à St Côme et St Damien est exceptionnelle par la qualité de ses représentations picturales. Celle-ci possède une iconostase qui est un mur d’icônes à l’origine. Les chants a capella ponctuent la messe avec des « Amin ». Une fois la visite colorée terminée, 40 VTM se dirigent vers l’étang du Coucou sous un soleil d’hiver ardent (cherchez l’erreur !). Une ferme pédagogique accueille un élevage de Lamas au port altier. D’un côté du chemin, la terre est retournée en gros blocs luisants et brunâtres, de l’autre le blé d’hiver forme une immense étendue verte qui capte ardemment la lumière. Puis nous côtoyons la forêt qui borde la Thur avec ses ronces bien verdoyantes et ses lianes enchevêtrées. Et nous voilà sur la piste cyclable qui vient de l’Ecomusée et qui se dirige vers Ensisheim. De nombreux cyclistes pédalent avec délectation. Nous bifurquons ensuite à droite vers la forêt du Nonnenbruch où un vent léger nous accompagne. « Tu as vu les nuages ? On dirait des édredons accrochés aux sommets de la Forêt Noire » me dit Fernand. « Et la lune a rendez-vous avec le soleil ! » ajoute-t-il. Et voilà le moment traditionnel de Dédé qui nous nomme TOUS les sommets des Vosges et de la Forêt Noire. « Et il y en a » dis-je. « Il est incollable ! » Nous rencontrons « le chemin pédagogique des chasseurs » (oui, ça existe) où nous découvrons deux longues-vues pour observer les oiseaux. Plus loin, un arrêt s’impose devant le Monument roumain en mémoire des prisonniers roumains lors de la Première guerre. Nous sommes derrière le chevalement de la mine Théodore. Le soleil réduit son ardeur vers seize heures et la fraîcheur se manifeste à nous. Les derniers oiseaux chantent la fin de la journée éclairée par une douce lumière qui filtre entre les arbres. A Kali Ste Thérèse, nous cheminons entre « les maisons des mines » jumelles ou quadruples de 1927 et « les petites maisons des mines » rudimentaires de 1948. La balade se termine autour d’un verre apporté par Dédé qui fête le Nouvel An. Merci Dédé pour le pot et la balade. La visite de la chapelle était sensationnelle et la balade a bien inauguré la nouvelle année. Robert annonce : « On a fait 7km et 7m de dénivelée positive. A la prochaine. Christiane H.

Ambiance hivernale à Gildwiller Le Mont, ciel gris et -3 degrés.
Gildwiller le Mont se situe sur la colline du Sternenberg (colline des
étoiles) à une altitude de 353m.
Ce sont 14 courageux qui ont osé affronter la froidure du jour. La balade
de ce jour nous a menés à la découverte de nouveaux sentiers qui
parcourent le ban de Gildwiller dans son ensemble.
Notre premier arrêt se situe auprès de la fontaine St Morand. Cette
fontaine a été crée en 1905. Le saint apôtre du Sundgau venait chaque
semaine se ressourcer en ce lieu. Depuis Altkirch, son bâton de pèlerin
à la main, il rejoignait le "Berg" pour s’arrêter à la source.
Nous continuons notre chemin pour plus loin nous engager dans un boyau
français datant de 14-18 et qui débouche près de l'abri de chasse de
Balschwiller. Nous longeons le Soultzbach qui veut dire Soultz=> Sel et
Bach => rivière donc "Rivière salée".
Le Soultzbach nait au pied des Vosges à Mortzwiller et s'écoule vers le
sud-est sur 16.7 km rejoignant la Largue à Balschwiller. Petit arrêt à
la "mine d'argent des lutins" et ne manquons pas d'observer le grand
chêne qui est classé arbre remarquable. Plus loin nous entamons la
montée du "sentier des laitières", nous rejoignons le "sentier des vieux
arbres de Gildwiller" , faisons un premier arrêt près du "puits des
oies" et observons des poissons rouges tout heureux dans l'eau.
Rencontre du "Mastor" rongeur endémique du Sundgau, issu du croisement
entre une marmotte vivant sur les plus hautes chaumes du Jura et un
castor peuplant les plaines du Ried. A présent nos regards se portent
sur les vieux arbres qui ont des yeux pour nous observer et une bouche
pour réciter des incantations.
Encore quelques pas et nous voila près de "Lutins Sundgoviens" et
rejoignons "le puits de la cloche". C'est ici que les habitants de
Gildwiller ont caché une cloche lors de la Grande Guerre. Une autre
source se trouve sur notre parcours "La source du vieux hibou". Le pic
vert et l'écureuil nous saluent au passage et après quelques centaines de
mètres nous retrouvons l'église. La balade se termine avec la visite de
"La Chapelle du Tombeau" où se trouve une custode datant de 1452.
Dernier coup d’œil sur le presbytère qui date de 1823.
Il est 16h30, nous avons parcouru 6,2 km et 160m de dénivelé.
jp.D

1ère Rando hiverlale : 8 déc Autour du Rossberg

Ciel brumeux au départ de Pfastatt, le soleil fait son apparition à l’entrée de la Vallée de Masevaux. Petit froid sec au col du Hundsruck, sol légèrement gelé, mines ravies des 15 participants, contents d’entammer cette 13ème saison de randos raquettes devenue, faute de neige suffisante, randos hivernales. Notre circuit est une reprise ; nous tournerons dans le sens des aiguilles de montre, commencerons par un large chemin à peine montant en plein soleil vers le Baeselbach avant de descendre progressivement vers la FA des Buissonnets. Le rythme tonique du départ se calme un peu. Nous poursuivons par un très agréable sentier, passons 2 petites passerelles avant d’attaquer la montée nous menant par une grotte naturelle, le Hohlensteinfels au Rocher du Corbeau, véritable dent surmontée d’une croix, au milieu de la forêt. Pause révigorante avant de poursuivre toujours en forêt pour atteindre la chaume du Rossberg peu avant midi. Le temps est moins clair qu’au départ mais le chalet du S.C. Rossberg Thann de la Waldmatt reste en point de mire. Une agréable chaleur de kacheloffa et une bonne odeur de soupe de légumes nous titillent les narines... Nous ne serons pas de grands consommateurs pour les gens qui nous accueillent, peinerons à « écluser » les boissons commandées et offertes par l’ami Christian. Nous entonnerons un happy birthday bien sonore pour marquer l’événement...une nouvelle dizaine atteinte. Nous nous montrerons généreux envers les hôtes qui nous ont accueillis. Le retour se fera essentiellement en descente en contournant le Thanner Hubel. Nous serons vernis en fin de parcours en descendant à travers prés depuis la Martisplatz en plein soleil. 15h15 fin de circuit, nous aurons parcouru une petite douzaine de kms en grimpant 520m. Une petite pensée pour Raymonde qui passe sur le billard demain !   fh

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