Randonnée du jeudi 22 juin 2017 Les deux Hohnack. Première estivale en cette deuxième journée de l’été. Il est 9h15, nous sommes 11 VTM à la sortie d’Orbey-Tannach et démarrons cette rando. Il fait déjà chaud et pour le restant de la journée la température est estimée entre 27 et au 30°C. Monastère des dominicaines de Le Holnet, Bois le Sire, La Trinque et nous voilà déjà au Petit Hohnack ; le tour des ruines du château, et nous redescendons pour monter au Grand Hohnack, notre point culminant du jour à 982m. C’est un Haut Lieu d’énergie, nous en faisons le plein mais au paravent il nous en a pompé ! le rapport cosmo-tellurique y est de 9/9. C’est en fait une roche à cupules (6) ayant autrefois servi de haut lieu druidique à un rituel sacré voire aux sacrifices humains, et le premier culte date d’environ 640 avant J.-C. Etape suivante : la Croix de Wihr érigée à la mémoire des soldats du 3ème bataillon du 152RI dit le « Quinze Deux » tombés au champ d’honneur le 9 août 1914 en livrant une dure bataille pour défaire un régiment bavarois avant d’atteindre les Trois-Epis. Il est 13h et peu avant Obschel nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte dans une salle à manger nature constituée de troncs d’arbres bien secs et disposés en gradin sans crise du logement, les troncs étant largement suffisants en nombre et en longueur ; nous ne nous attardons guère, certaines météos annonçant un risque d’orages au courant de l’après-midi. Au refuge Meierhof du C.V.Turckheim nous atteignons le point extrême de la journée et entamons le retour. Une petite confusion de notre position par rapport à l’accès au camping du lieu, ne pas faire le point sur la carte et nous revoilà à contourner le Grand Hohnack par le sud, ceci nous vaut un petit rajout de 2,3 km dont supplément sur asphalte de 1,3km mais qu’importe le D+ de la journée sera inférieur de 100 à 150m à celui annoncé, et à 17h précises nous sommes aux voitures. Ultime portion de parcours avant de retrouver son chez soi : la D11 jusqu’au centre d’Orbey pour aller s’y rafraîchir le gosier en comparant les différents composants de nos sodas. A 19h dans la plaine le thermomètre affiche 36 et même 37°C. A bientôt.        Le guide   JPM

8 juin : ornithologie bis au Kaiserstuhl

Pour ceux qui n'avaient pas eu l'occasion de participer à la sortie officielle du 28 mai, Jean s'est aimablement proposé de refaire une sortie ornithologique à Ihringen (Kaiserstuhl). Les 5 participants n'ont pas été déçus car avec le beau temps, guêpiers et huppes, les deux oiseaux emblématiques du Kaiserstuhl, étaient abondamment au rendez-vous. Sur le dernier cliché, on devine une jeune huppe sortant son bec du nid (en bas à gauche dans la porte de la cabane) dans l'attente de la pitance des parents.

Grand merci à Jean pour cette heureuse initiative.

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Randonnée du jeudi 25 mai 2017 : à la rencontre de Houeran le monstre du Haut du Roc. < Il s’agit d’une sorte de géant à la barbe hirsute et aux jambes pareilles à celles d’un bouc qui affectionnait particulièrement ce point de vue du Haut du Roc où il apparaissait entre chien et loup et de ses yeux perçants observait les moindres gestes des hommes <<Hou hou hou>> ses cris stridents retentissaient dans les coupes forestières et glaçaient le sang des voleurs de bois.> (sic OT Saulxures). En cette journée de l’ascension qui s’annonce caniculaire nous sommes à 8 à prendre le départ à la base de loisirs du lac de Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges. Rapidement nous atteignons 180m plus haut à 1,9km le Col du Chant du Vent (631m) en moins d’une heure. Un petit tour sur le Haut du Diroux (658m) d’où nous avons une vue sur Thiéfosse et le Haut du Roc puis par le Col des Tayeux (768m), le Carrefour des Bouleaux (843m), nous atteignons la colonie des séminaristes, et par le Tour des Rocs, poudingues de  formations géologiques constituées de galets transportés par un ancien glacier qui ont été enserrées dans des grès sur un socle granitique, dalles de grès aussi appelées Tables de Charlemagne, nous atteignons surmonté d’un calvaire datant de 1933 le sommet du Haut du Roc à 1012m d’altitude à 12h35, non sans avoir aperçu la « Chambre de Charlemagne » (espèce de dolmen naturel). Observation des environs : Vagney, Remiremont, le Saint-Mont, le Haut du tôt, le secteur de la Piquante Pierre..., pause casse-croûte et un peu plus d’une heure plus tard nous entamons le retour. Bucolique dans les près odorants et fleuris entre les genêts en pleine floraison, la descente constituée de quelques ascensions, mais c’est bien la journée ad’ hoc n’est-ce pas, devient presque pénible, en tout cas digne d’un sentier de chamois, mais n’est-il pas que nous avons croisé le parcours du trail de la Course des Chamois !

Harassés par cette forte chaleur, nous revoilà à notre point de départ rapidement attablés au bar de la base à se désaltérer à la santé de Manoée, la petite nouvelle des guides. Modifié par rapport au circuit initialement annoncé nous aurons parcourus 15.7km et un D+ de 710m.                             JPM

Petit effectif pour une journée annoncée fraiche et humide, nous sommes  un dizaine à nous retrouver à Guebwiller avec notre guide Françoise pour un grand tour du Florival.

Visibilité annoncée 300m, pluie en courant de matinée, on y va. Notre cheminement nous mènera en pente douce sur les hauteurs de Guebwiller côté rive droite. Nous admirons les belles demeures bien exposées …au bruit de la circulation ainsi que les beaux murets en blocs de grès. 

A chaque intersection, Françoise nous annonce imperturbablement " toujours tout droit ». Nous finissons par manquer l’intersection menant aux menhirs de l’Appenthal. La pente se fait plus raide lorsque nous atteignons le site des ..embryons de  menhirs. Notre périple se poursuivra 

par les carrières de Buhl, les Etangs de Saint Gangolphe et sa belle chapelle , le col du Bannstein. où nous nous poserons pour le casse croûte. Vu la fraicheur et l’humidité, la poire de grand père Paul est la bienvenue avant d’entamer le chemin du retour. Nous effleurerons Schweighouse 

 puis Buhl par un cheminement inédit avant une dernière grimpette vers les ruines du Hugstein. Nous y croiserons Marcel, randonneur prolixe qui revenait du Grand Ballon où étaient tombés 25 cm de neige la veille. Je vous dis ma petite dame, il n’y a plus de saison !

 Fin de périple à travers Guebwiller et petit pot traditionnel sur une terrasse. Un petit 17 kms tout en douceur, presque en » glandouillant » avec tout de même 450m de dénivelé positif, une météo beaucoup moins humide qu’on ne le craignait. Merci Françoise. fh