9 novembre, Berentzwiller la méconnue

Vous connaissez le village sundgauvien de Berentzwiller ? Non, pas trop. Et bien c’est à côté de Helfrantzkirch, dans la vallée du Thalbach. Après 2 semaines d’interruption des sorties pour cause de mauvaise météo, nous voilà 18 marcheurs au rendez-vous donné par les guides Sylvie et Claude Arnold à l’église de Berentzwiller. Car la pluie de midi ne nous a pas découragés, confiants dans la météo suisse qui annonçait un après-midi sec. D’emblée on entre dans le vif du sujet avec les explications sur le village et son patrimoine, aimablement données par le maire du village lui-même. Fier de la croissance de la population à 353 habitants, l’édile nous apprend que l’acteur Jean Lefèvre venait fréquemment ici rendre des visites. Puis il nous fait admirer l’église St Imier dont l’intérieur a été fraichement refait. Nous apprécions. A la sortie de l’église, le soleil nous accueille et nous descendons parmi les maisons à colombage jusqu’au Thalbach, ce ruisseau de 21km qui prend sa source à Muespach et se jette dans l’Ill à Tagolsheim. Ensuite, montée à la voie romaine bordée par une importante installation de karting franco-suisse. Là, le vent est un peu frisquet, mais le chemin nous mène bientôt à l’abri de la forêt, près du Windenhof, grande ferme mennonite où il y avait jadis un restaurant. La descente entre bois et prés nous conduit vers le village de Franken et est interrompue par une brusque et brève averse, la seule de l’après-midi. Parapluies et capes sont de sortie, mais ce n’est que pour vérifier qu’on les avait, et le soleil revient vite, ponctué de beaux arcs en ciel. Passant au-dessus de Franken puis de Jettingen, la lumière du soir est de toute beauté. Et à 17h sonnantes nous revenons au point de départ, l’église de Berentzwiller, avec 9km dans les jambes et de belles images dans la tête. Grand merci à nos guides pour cette après-midi tonique pleine de découvertes sur un itinéraire inédit. La nature automnale et les chemins propices à la causerie nous ont plaisamment sortis de la grisaille humide des derniers jours.     ad

Randonnée à Winkel
« Qui écoute trop la météo ne prends jamais son sac à dos. » Nous on a écouté et on l’a tout de même pris ! Nous nous retrouvons sur le parking de la Charrière et la pluie était, bien sûr au rdv, comme prévu. Caroline a pris un jour de congé pour partager cette journée avec nous, c’est sympa. En écoutant attentivement, on pouvait encore percevoir les chuchotements des sorcières qui se réunissaient autrefois en ce lieu. Et c’est parti en direction du col de la Neuneich par l’Allée des Hêtres, de magnifiques arbres plantés vers 1890 et dont certains troncs font plus de 3 m de circonférence. Le chemin est agréable et facile, les papotages vont bon train et l’ambiance est excellente malgré les conditions météo. Après une courte pause au col de la Neuneich, nous poursuivons vers le Hornihof connu pour l’élevage de lamas lainés que nous apercevrons à plusieurs reprises sur les pâturages environnants. Passé le Steinerhof, le chemin commence à grimper légèrement et nous passons au-dessus du GAEC du Blochmont. La vue est belle mais les nuages nous empêchent de voir Bâle et le Landskron. Nous pénétrons à nouveau dans la forêt, laissant une casemate sur notre droite, nous attaquons une montée très raide, pour retrouver un chemin bien plus facile et une nouvelle casemate sur la ligne Maginot, où le 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains a œuvré en 1939. Quelques centaines de mètres plus loin, un écriteau rappelle l’emplacement d’un camp préhistorique. Il pleut encore, mais l’ambiance est toujours aussi bonne. Nous retrouvons des lamas pressés autour des mangeoires et nous voilà de retour au col de la Neuneich, sous abri pour le pique-nique tardif et bienvenu. Ayant repris des forces, nous entamons le retour vers le parking en passant par le Glaserberg 812 m. Le traditionnel pot sera pris au Petit Kohlberg, charmant restaurant où règne une ambiance chaleureuse, un feu de cheminée crépite. Merci à Françoise pour le pot et à tous pour ne pas m’avoir laissé randonner seul aujourd’hui. 14 km et 390 m de dénivelée. FF

17 octobre, belle et riche virée automnale à Masevaux

22 VTM se rassemblent sur le parking de la piste cyclable, au bord de la route Joffre à Masevaux. Température de saison (14°) et ciel presque bleu nous accueillent agréablement. Sous la houlette de Jean Pierre Ditner et Colette, nous démarrons sur la piste cyclable de l’ancienne voie ferrée Cernay-Sewen, abandonnée en 1970. Nous pénétrons dans la forêt aux belles couleurs cuivrées, et bientôt le guide annonce une montée prononcée. Nous la prenons avec le pas lent du bon montagnard et arrivons bientôt à une fontaine décorée par une jolie racine sculptée d’une figure de nain. Petite pause avant de repartir pour un gros chêne impressionnant. Puis descente dans le bois coloré jusqu’à l’abri en rondins du Saegenkopf, sur la commune de Lauw. Nouvelle pause et photo de groupe dans ce lieu charmant qui fait le bonheur des promeneurs en pleine forêt. Encore une descente en forêt et nous arrivons aux premières maisons de Lauw. Cette commune toute en longueur le long de l’ancienne route nationale doit son nom au terme allemand « Au » qui désigne un pré humide (comme Balgau, Rosenau, etc). Son église St Eloi originale avec son clocher aux tuiles vernissées a été conçue et construite par le curé Adam en 1868-70. Prochaine étape le Lac Bleu que beaucoup d’entre nous découvrent ou redécouvrent avec des souvenirs de jeunesse des années 60. De retour à Masevaux, Jean Pierre le guide nous montre les nombreuses richesses patrimoniales de cette cité qui était jadis le siège d’une abbaye, et plus récemment la capitale du morceau d’Alsace reconquis par la France en 1914-18. Plaque souvenir d’un grand diplomate né à Masevaux, fontaine corinthienne, ancien porche de l’église abbatiale, armoiries des comtes de Ferrette, plaque évoquant le passage de De Lattre de Tassigny en 1915 puis en 1944, hôtel de ville avec ses 20 têtes sculptées, il y a de quoi satisfaire la curiosité. Et pour terminer, le passage d’une passerelle sur la Doller avec vue sur la « Petite Venise » vient clore en beauté ce circuit à la fois dans la nature montagnarde et à la découverte des richesses de Masevaux. Grand merci à nos guides, on en redemande.      ad

 

Au pied du Hohneck

Cette fois la randonnée démarre en altitude à 1242 m au bord de la route des crêtes. Nous
sommes 12, le sommet du Hohneck se dresse sur notre gauche et nous rejoignons la ligne
de crête toute proche pour ensuite la suivre en direction du Rainkopf. On évolue en plein
vent sur la chaume et il faut se couvrir bien qu'il ne fasse pas vraiment froid.
Les vaches qui paissent par ici en nombre restent insensibles aux caprices de la nature et
nous regardent avec indifférence.
Presque sans s'en apercevoir nous passons tout près de la source de la Moselotte aussi
nommée Fontaine de la Duchesse. Une jolie vue, non sur la Duchesse, mais sur le lac de
la Lande s'offre à nous en contrebas. Nous avançons à bâtons rompus pour atteindre le
petit bois juste avant le Firstmiss et se mettre à l'abri du vent. Certains en profitent pour
faire un arrêt technique ... qui se prolonge. Mais que se passe-t-il ? Nous apercevons une
partie du groupe entrain de rechercher quelque chose. On finit par comprendre que
quelqu'un a laissé ses bâtons quelque part dans la forêt et ne retrouve plus le dit endroit !
C'est l'histoire de la forêt qui cache le bâton ! Heureusement l’œil acéré d'un VTM va les
retrouver rapidement.
Moralité : toujours noter les coordonnées GPS de l'endroit d'un arrêt technique au cas où !
Bon, c'est reparti. Bientôt le sentier devient caillouteux et descend vers le Collet du
Rainkopf (1187m). A noter en passant que le refuge du Rainkopf n'est plus géré par le club
vosgien mulhouse crêtes car le bail emphytéotique (99 ans) qui le liait au Firstmiss a
expiré et n'a pas été renouvelé.
Après avoir traversé le pré Pferrey nous entamons la longue et sportive descente jusqu'au
lac d'Altenweiher. Une petite pause pour la photo, on boit un coup et ça repart en montée
jusqu'à la ferme-auberge du Kastelberg.
C'est l'heure du casse-croûte, on s'installe en terrasse et on profite d'une superbe vue
panoramique sur les crêtes.
Pour finir nous rejoignons le Tagweidle puis suivons le fameux sentier des névés connu
pour son nid d'hirondelles et qui nous offre de belles perspectives sur les Spitzkoepfe et le
Wormspel.
Encore quelques pas et nous voici de retour au pied du Hohneck après 5h de marche,
500 m de dénivelé et 13,5 km parcourus.
Merci Jocelyne et Jean-Paul pour cette belle randonnée de montagne.
A bientôt
JB

Château de Rötteln
Malgrélune ou lautre hésitation pourtrouver le parking, nous nous sommes
retrouvésà17 participants au lieu dit Forhenbuck, petitecolline de la Forêt Noire
entre la vallée de la Kandern et celle de la Wiese, avec une vue magnifique depuis
Lörrach jusquau Jura.
Après un passage dans le Naturshutzgebiet du Mooswald, en empruntant des
«ratschw-ag» propicesàla conviavilité, nous avons découvert les ruines du
château de Rötteln (300mdelong,50mdelargeet50mdehaut).
Puis, après quelques explications de notre guide sur la famille Rötteln
(quiontdonné leurnomàunebranchedelafamilledesOrléanssouslenomdesOrléansRöttelin),
nous avonstraverséle château et repris le chemin du retour pour arriver aux
voituresà17 h 00 précises.
Un grand merci aux participants et, surtout,ànos amis photographes.
Claude & Sylvie ARNOLD


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