16 décembre, Didenheim-Zillisheim sans pluie et sans boue

Après un mois et demi d’arrêt pour cause de confinement, les balades reprennent en douceur. Retardée d’un jour à cause de la pluie du mardi, la balade de reprise s’est déroulée le lendemain mercredi sous un ciel bleu et par une température presque printanière (10°). En plus, l’itinéraire a été légèrement modifié pour éviter les chemins boueux. C’est à 11 marcheurs répartis en 2 groupes (jauge de 6 à respecter) que nous démarrons au centre de Didenheim. Passage de l’Ill (pont André Erbland) pour arriver à la stèle du brigadier Lacombe, tombé le 20 novembre 1944 lors de la libération de Didenheim. Puis nous cheminons aux bords de l’Ill et sur la nouvelle digue équipée de vannes intelligentes pour réguler le débit de la rivière en cas de crue. Passage de la voie ferrée Mulhouse-Belfort-Paris (créée en 1858) pour faire un crochet à la chapelle du Burnerkritz, haut lieu de pèlerinage avec sa source Ste Odile déjà connue des Romains et des premiers chrétiens baptisés. Longeant le canal du Rhône au Rhin en contre-bas, nous nous dirigeons plein Sud-Ouest avec le soleil dans les yeux pour arriver à l’imposant bâtiment de l’ancien petit séminaire de Zillisheim, construit en 1866-69 (depuis les années 1960 collège-lycée ouvert aux laïcs). C’était une initiative de l’abbé Meyer, curé de la commune, avec les plans de l’architecte mulhousien Jean Baptiste Schacre, pour remplacer le petit séminaire de Lachapelle qui, lui, n’était pas accessible en train. Puis nous passons le pont-levis pour accéder à la séparation du canal (construit en 1804-1830) et de l’Ill, qui font curieusement lit commun pendant 1km en amont. Là nous rejoignent 2 VTM qui avaient été retardés par des routes barrées à l’entrée de Didenheim, et nous nous retrouvons à 13. Retour par la piste cyclable vers Didenheim, en observant au passage la tour de l’ancien moulin de Byss et le bleu flaschant du nouveau pont donnant accès par l’arrière au collège épiscopal. En entrant à Didenheim, petit coucou à la maison des Leromain et découverte d’une belle décoration de Noël dans un jardinet. Nous terminons par la vue du presbytère et de la maison natale du peintre Auguste Zwiller, célébrité de la commune. Belle sortie, sans pluie et sans boue.                                                                                         ad

Mardi 27 octobre 2020 : Uffholtz, son vignoble et ses chapelles.
Le ciel est couvert mais les éclaircies sont possibles. Nous sommes 23 adultes et 4 enfants. Il faut appliquer les directives gouvernementales : faire des groupes de 6. Soit ! on fera 5 groupes avec 4 guides adjoints et les groupes s’espaceront de plusieurs dizaines de mètres. Ça marche. Pourvu qu’on puisse randonner, se dit chacun. Ah ! cette Covid nous perturbe encore. On découvre les maisons récentes de Uffholtz car il n’y a presque pas de maisons anciennes, le village ainsi que Steinbach et Wattwiller se trouvaient sur la ligne de front lors de la 1ère guerre et ont été démolis à 100%. On randonne entre les vignes et leurs belles couleurs automnales. A la vue d’un grand plant de Budda, on se lèche les babines. Un grand pied de Frêne aux couleurs de feu nous rend admiratif. Et voilà le château de Hagenbach, propriété des Reinach. On scrute la vue sur Wattwiller, le domaine du Hirtz et le Viel Armand. Un peu plus loin se trouve le château Baudry, industriel à Cernay. Nous poursuivons vers le Nodelberg. On montre aux enfants des traces de plusieurs chevreuils. Après une rude montée, on atteint la Chapelle St Antoine déjà nommée en 1264 et où logeait un ermite. La balade se poursuit par le plateau de la Lohe. On a une vue sur Steinbach, la plaine et oh ! sur les Alpes Suisses. La luminosité du soleil couchant sur la Chapelle St Morand est de toute beauté. Ce fut une belle balade de 7.8km et 180m de dénivelée cumulée positive (si si c’est ce qu’il faut dire). Merci à André et à Raymonde . Grâce à vous, on pourra la refaire. Je me réjouis déjà.
Christiane H.

Pour faire suite à la très belle photo des Alpes faite ce mardi par Jean Pierre Ditner lors de notre balade à Uffholtz, voici un petit panorama des Alpes bernoises vues du Gd Ballon. Les 3 sommets de la photo sont, de gauche à droite l'Eiger (la fameuse face Nord), le Mönch et la Jungfrau. La semaine précédente à Guebwiller on avait aussi un joli coup d'oeil (voir photo avec l'ensemble des Alpes bernoises). Le sommet le plus pointu et le plus élevé est le Finsteraarhorn. Du Gd Ballon à ces sommets enneigés il y a 161 km environ à vol d'oiseau.

Avec le confinement le programme de nos sorties de novembre tombe aux oubliettes. Pas tout à fait car dès que ce sera possible nous les reprogrammerons.

Bon confinement et à bientôt quand même,

dédé

 
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Jeudi 22 octobre 2020 : Goldbach
Le temps est couvert et la pluie est annoncée dans l’après midi. On verra. 16 personnes se rendent à Goldbach. C’est Fernand notre guide. A Altenbach, on évoque le parler-franc (ou plutôt vrai) à la « Cour » de Napoléon, de Madame Sans Gêne née ici. C’est carrément un foehn qui souffle et on enlève une couche. Les photographes prennent une vue d’un splendide arbre coloré. Une merveille ! Ça monte, ça monte. On est juste sous la boule du Grand Ballon. Du col du Sattel, on se dirige vers la cabane du Sattel 1149m et on fait une pause pour grimper au Rocher et faire la photo de groupe. On est bercé par le bruissement du vent dans les hêtres orangés. Et nous voilà sur la chaume du Gerstacker devant la ferme. Nous continuons vers le col du Firstacker où se situe la chapelle du Sudel. « Allez, on poursuit vers le refuge pour manger sur le pré dans la paille coupée.» dit Fernand. Le soleil nous réchauffe. Nous sommes disséminés sous un Tremble qui …tremble sous le vent. Il est élégant. On continue avec une vue sur la crête nord du Viel Armand. On a une pensée émue pour les combattants. On poursuit vers la ferme auberge du Kohlschlag puis vers le Col Amic. Le soleil est toujours de la partie. On descend entre les arbres colorés. C’est splendide. On aura parcouru 16.58km et 755m de dénivelée montante. Merci Fernand. C’était une balade colorée. Et comme dit Anne : « Soleil jusqu’au bout et pas de pluie.» A la prochaine. Christiane H.

 
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Jeudi 15 octobre 2020 :le Rossberg.

Nous respectons la distanciation physique prônée par le Président de la République hier soir : pas plus de 6 personnes : nous sommes à 5 (car le restant du groupe participe à un séjour dans le sud de la France). Le temps est très couvert et froid. On a mis nos habits de grand froid ( et vous verrez qu’on a eu raison). Dire qu’on n’a jamais mis ces habits en octobre. C’est vraiment tôt. Jean-Paul nous emmène dans une montée longue et variée durant toute la matinée. Un héron chasse dans les arbres. Il lorgne les poissons du ruisseau. Son vol est majestueux. « Et rappelez-vous la terrrrible montée d’il y a 3 ans. C’était ici. » « Oui, elle est toujours aussi terrrrible. »Mais cette fois ci, on contournera la 2ème terrrrrible. Ouf !Merci JP. On fait une incursion vers l’abri ornithologique où de nombreux nichoirs sont installés. Les cloches des Salers nous annoncent la bienvenue au Gsang. A la ferme du Rossberg broûte un grand troupeau de charolaises. Et nous voilà baigné de brouillard , de bruine . Impossible de pique niquer au Rossberg. Alors on pousse jusqu’au Thannerhubel ….qui est fermé. Zut ! On s’installe sur l’escalier sous un petit bout de toit. Le froid nous transperce. On rêve d’une bonne soupe. Il faudra emporter les thermos dorénavant. La descente se fera par l’abri du  Blaufels et les cascades du Bubalafels. Elles sont bien chargées en eau. On aura parcouru 12.75km 816m de dénivelé , 5h20 de marche et 35min de repas(c’était du rapide). Pas de pluie, on a juste aéré les couvre-sacs. Merci JP et Joseline. On reviendra …Malgré les montées terrrrribles.
Christiane H.

histoire Morimont 1

Histoire Morimont 2

Jeudi 8 octobre 2020 : Oberlarg
20 personnes se rendent à Oberlarg par un temps nuageux mais sec. Un grand tilleul , arbre remarquable, nous salue en même temps que Christian et Dolorès, nos guides. Nous nous dirigeons vers la source de la Largue et passons en vue de la grotte Mannlefelsen habitée au Néolithique. Et tout de suite ça monte bien … et ça monte un bon bout de temps. Nous cheminons dans le calcaire. Et tout d’un coup, nous sortons de la forêt à 10h45 et le soleil nous illumine : plus de nuages, un beau ciel bleu. On est ravi. On croise 2 bunkers. Un champ de moutarde en fleur attire notre attention. Ca y est : on attaque la descente vers Lucelle. Mais ce trajet en forêt est très varié : les descentes alternent avec des montées et « des zig et des zag » en descente(selon JP2). Arrivés à Lucelle, un bon velouté de potiron à la créme (délicieux) nous réconforte au restaurant de l’ Abbaye. Après nous être sustentés, on monte sec. C’est dur avec la digestion en cours. Les nuages sont de retour et il fait plus frais. Il faut veiller à ne pas glisser sur les cailloux calcaires humides. Nous arrivons dans le pré des Ebourbettes où nous nous remémorons l’évasion du Général Giraud en 1942. Plus loin, nous admirons la vue depuis le Rocher de la Sorcière. Un splendide houx est chargé de fruits rouges. C’est magnifique ! Et voilà le château du Morimont bien restauré avec des pancartes explicatives partout. Et c’est le retour vers le village. On aura arpenté 19.5km avec un dénivelé de 630m. Bravo à Christian et Dolorès. C’était réussi. Et merci. Christiane H.

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