Jeudi 20 mai 2021 : col de Bussang

Pour cause de restrictions de déplacements et aussi mauvaise météo, les premières randonnées du jeudi prévues au programme ont dû être annulées. Mais cette fois c'est parti.
Fabien guide en remplacement de Francis, empêché. Il a écarté la pluie de son programme, pluie qui tombe à verse ces jours ci. Youppie ! on peut enfin randonner. Les nuages sont gris foncé au départ d’ Urbès ( 450m). 9 VTM lui emboîtent le pas sous l’ancien pont de chemin de fer à 4 arches abandonné depuis longtemps. La balade sera un vrai gymkhana à éviter les flaques, la boue, l’eau et à passer par-dessus les troncs tombés sur le chemin. Les oiseaux nous gratifient d’une belle symphonie. Fabien nous a prévenus : « il y aura 3 belles montées jusqu’au col. » Effectivement la dernière était raide mais on l’a eue. Il faut préciser que c’est notre première sortie après le 3ème confinement et on n’a pas pu faire de dénivelées ces derniers mois. On n’a plus d’entrainement. On a tous des états d’âmes : « vais-je arriver au bout du circuit annoncé ? » Après avoir passé au Moto Hôtel , on arrive au col de Bussang (731m). On traverse la route et on monte en face. Une limace noire traverse le sentier étroit qui présente un fort apic du côté de la route. Il ne faut pas déraper car le sol est gorgé d’eau. L’ail des Ours alterne avec l’Aspérule en boutons. Une cascade nous inonde de ses ions positifs. Et voilà le chalet St Hubert rénové. Photo envoyée à Francis. Et repas. Les règles sanitaires sont respectées en partie : 6 VTM en terrasse ( et 4 à l’intérieur. Chut ! ne l’ébruitez pas ! C’est encore interdit.(mais il faisait très frais)). Notre regard est attiré par la ferme du Gustiberg en face tout en haut. On repart rapidement. A midi et demi, le soleil daigne apparaître (pas pour longtemps). Nous sommes aux anges en entendant le bruissement du ruisseau très chargé. Les feuilles vert tendre du Hêtre nous éblouissent ainsi que les jeunes pousses d’Epicea. Les Lichens jonchent le sol. Nous empruntons des chemins escarpés jalonnés de rochers glissants et de troncs de toutes les tailles. Il faut lever la jambe. Il fait de nouveau frais, les nuages blancs prennent une teinte grise. La descente est rapide et assez raide. Et voilà la fontaine et l’Oratoire St Antoine. Devant les mines d’Urbès, nous apprenons qu’ils extrayaient au XVIIIème de l’hydroxyde de fer : de la Limonite. Sur des panneaux, nous nous informons du passé tragique du tunnel. Et nous voilà au Camping : on a arpenté 18km et monté 650m. Nous sommes soulagés. On l’a fait. Et Bravo à Fabien car on n’a pas eu de pluie (hahaha). C’était une belle balade. Merci Fabien, très bon guide de remplacement. A la prochaine. Christiane H.

3 mai. Improvisation fleurie au-dessus de Wattwiller

En prolongement du programme hivernal, et pour rattraper un peu les sorties perdues à cause du confinement d’avril, une balade montagnarde à dominante fleurs a été proposée à Wattwiller dès la fin des restrictions de déplacement. En plus, pour se caler sur les prévisions météo, la randonnée a été avancée au lundi après-midi. Bien nous en prit car non seulement le beau temps était au rendez-vous, mais les fleurs espérées étaient bien présentes, voire omniprésentes. En effet, après avoir traversé Wattwiller et être passés devant la fondation Schneider (centre d’art contemporain), les 20 participants (en petits groupes) ont été entourés de champs de lunaires en fleur (monnaies du pape) dès l’entrée dans le vallon du Sielbaechle. Et, dans la forêt au vert tendre printanier, le tapis mauve au bord du sentier n’a pas cessé tout au long de la sauvage montée jusqu’aux cascades du Sielbaechle. En gagnant de l’altitude on a même découvert une autre fleur espérée, les belles clochettes violettes de la dentaire digitée caractérisée par sa feuille en forme de 5 doigts (d’où son nom). Avant d’arriver au point culminant  (690m), on a pu admirer la 3e fleur au programme, le majestueux orchis mâle, en même temps que de superbes points de vue sur la plaine bariolée de champs multicolores. Petit arrêt devant l’impasse des Alpins, puis descente par le Chemin des Dames jusqu’au Hirtzenstein. Là, photo de nos dames devant le panneau ad hoc, puis passage devant le récent complexe hôtelier du Domaine du Hirtz. Il ne nous restait plus qu’à descendre sur des chemins peu humides par rapport aux pluies des derniers jours, et déjà nous voilà au calvaire près de l’ancienne source d’eau minérale de Wattwiller. Retour aux voitures guère après 17h, tous contents de cette très agréable et lumineuse sortie (7,5 km, 340 m de montées).   ad

30 mars. Balade montagnarde estivale à la Roche Albert

C’est un temps estival (grand soleil, 20°) qui accueille les 21 marcheurs à Thann pour cette nouvelle balade montagnarde dans les pré-Vosges. Partis de la place du Bungert, la troupe divisée en petits groupes part à l’assaut du château de l’Engelbourg, mais, surprise, le sentier direct est fermé. Nous prenons donc le chemin  moins direct et forcément un peu plus long (+1km). Arrivés à l’Oeil de la sorcière, nom vernaculaire du château de l’Engelbourg, la vue plongeante est superbe sur Thann. Le guide Dédé nous explique que le château date du 13e siècle et a été construit à cet emplacement par les comtes de Ferrette pour mieux surveiller le péage installé juste en-dessous, dans le goulet d’étranglement de la vallée. Il nous rappelle aussi que, sur ordre de Louis XIV en 1673, les artificiers venant des mines de Giromagny ont dû s’y reprendre à 3 fois pour démolir le donjon dont une partie circulaire reste depuis lors juchée à l’horizontale. Après avoir admiré les fleurs de corydales, les choses sérieuses commencent avec la montée jusqu’au col de Grumbach. Petit arrêt intermédiaire, et tranquillement nous arrivons au col (581m) pour une 2e pause. Dès la reprise, toujours en montée, les anémones hépathiques annoncées sont au rendez-vous. Leur nom provient de la forme des feuilles en lobes de foie, et leur bleu délicat égaie les abords du sentier jusqu’au point culminant de la sortie, la place des Canaris (650m). Nouvel arrêt sur cette place sympathique avec table et banc. La descente commence par le passage à la stèle Berthold, un démineur volontaire mort ici en 1945. Vient ensuite le spectaculaire point de vue de la Roche Albert, d’où l’on peut admirer en enfilade la vallée de la Thur et tous les sommets environnants, encore un peu enneigés. Après ce plaisir des yeux, un sentier agréable nous fait descendre en pente douce à la place Grumbach puis jusqu’au fond du vallon du Grumbach. Là nous rejoignons bientôt les bords de la Thur et sa piste cyclable. Il ne nous reste plus qu’à suivre cette route pour atteindre le centre de Thann, non sans avoir contemplé au passage le rocher d’escalade de Rosenbourg et un original jardin décoré de mille et un objets artistiquement recyclés. Un peu plus loin, pour finir, une maison pleine de décorations de Pâques nous rappelle que nous sommes dans la semaine pascale. Superbe sortie, avec tout de même 9,5 km et 350 m de montées cumulées. A la prochaine (mardi 6 avril) qui sera normalement la dernière de la saison, mais il y aura sans doute des prolongations puisque les mardis sont dorénavant libres d’autres activités.                       ad

Sortie nature aux Rohrmatten de Sélestat et dans l’Illwald du samedi 06 mars 2021 :

Nous sommes à cinq au point de départ à Sélestat. L’accès à l’observatoire des Rohrmatten est facilité par la mise en place des nouvelles œuvres de régulation de l’Ill avec des passerelles adéquates permettant de franchir facilement les cours d’eau.

Premières observations du bruant jaune sous un éclairage superbe.

Aux Rohrmatten de nombreuses espèces sont en parade et vol nuptial.

Les vanneaux huppés ainsi que les bécassines des marais sont présents en nombre. Heureusement que nous avons de bonnes longues vues pour discerner ces dernières, maîtres du camouflage.

Les grands cormorans, grandes aigrettes et hérons cendrés arborent leurs plumes de parade.

Les traces de coulées de gibiers sont très nombreuses pour traverser l’Ill. Le castor a également laissé les indices de sa présence.

L’après-midi, nous nous rendons à la Chapelle Notre Dame du Chêne pour rejoindre l’observatoire du grand gibier.

Nous sommes consternés en voyant le long des chemins,  les « montagnes » de bois abattu, principalement des frênes et des grumes de magnifiques chênes par dizaines. Où ira tout ce bois d’œuvre ? Espérons qu’il reste en France en tant que matière première pour nos menuisiers et ébénistes. En ce qui concerne les frênes, des panneaux posés par l’ONF nous indiquent qu’ils seront transformés en pellet.

Nous restons figés à l’observatoire pour profiter du ballet continu de mésanges bleues, charbonnières et nonettes. La sitelle torchepot y est également active.

Nous avons la chance d’apercevoir de manière très fugace trois daims.

Et pour clore cette journée de découvertes, une belle mésange à longue queue en parade avec une plume dans son bec, se fait voir.

Nous décomptons en tout  41 espèces différentes.

En botanique, les ficaires ainsi que les pervenches sont en fleurs et l’ail des ours embaume bien des secteurs.

JG

23 mars, balade montagnarde de Thann à la Vue Zuber

Après plueieurs jours de fraicheur, voilà du soleil et des températures douces (11°) au départ au relais culturel de Thann; ça fait du bien. Répartis en plusieurs groupes (nous sommes à 20), nous suivons la trace de nos guides Dany et Babette pour une après-midi montagnarde. Dans le vallon du Steinby, petit ruisseau qui descend du Plan Diebolt Scherrer, nous admirons les villas cossues du quartier bourgeois de Thann. Une fois entrés dans la forêt, le sentier grimpe entre les sapins et épicéas. « Ca va bien monter pendant une heure » prévient le guide : normal puisqu’il faut monter 300m de dénivelée, et qu’en bons montagnards on compte 300m de montée par heure. Petite pause à mi-pente, puis arrêt plus important au col du Teufelsgrund (terre du diable) où nous avons déjà atteint 600m d’altitude. Encore un  petit effort et nous arrivons au but : la Vue Zuber (652m). Magnifique point de vue sur la vallée de la Thur, avec le panorama des Vosges étonnamment enneigées en ce 23 mars. Du Thanner Hubel au Grand Ballon en passant par le Markstein, tous les sommets blancs s’égrainent sous nos yeux. Un régal ! Et juste à côté du point de vue, un accueillant abri en bois construit en 2008 fait le bonheur des randonneurs qui veulent s’arrêter. Mais pourquoi ce nom de Vue Zuber ? Renseignement pris au retour à Mulhouse par Robert et sur internet, il s’agit d’un négociant de Thann qui était un éminent membre du Club Vosgien local en ….1898. Après avoir goûté un moment de soleil dans ce havre de paix, nous entamons le chemin du retour. Cette fois c’est le versant Sud rempli de chênes qui aiment la chaleur, alors que tout à l’heure le versant Nord était couvert de sapins. Au milieu de la descente, super point de vue sur Leimbach, Roderen, le plan d'eau de Michelbach et les villages d’Aspach le Haut et le Bas. Et déjà nous atteignons le parcours de santé de Leimbach puis les premières maisons de Thann. Encore un quartier résidentiel à traverser et nous nous retrouvons au point de départ. Merci Dany et Babette pour cette sortie-découverte originale (7km, 310m de montées) et bravo à tous les marcheurs "montagnards".             ad


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