16 novembre, belles découvertes autour de St André-Cernay

Météo bien grise, mais belles découvertes autour de l’Institut St André à Cernay. Par une température de saison (8°) et sans vent, notre guide Jean Pierre Ditner emmène la troupe de 24 marcheurs pour un circuit inédit. D’abord explications sur le complexe St André, créé en 1867 par un abbé pour une ferme-orphelinat, durement touché par les 2 guerres, et devenu maintenant un établissement de référence pour handicapés. Puis la gare du train touristique Thur-Doller qui réjouit depuis 1976 petits et grands en quête de "voyage à l’ancienne" de Cernay à Sentheim, sur l’ancienne ligne vers Sewen. Un peu plus loin autre curiosité : la Ballastière, plan d’eau de 12 ha où l’on a extrait vers 1980 limon et gravier qui ont été transportés par le train touristique pour la construction du proche barrage de Michelbach. Nous traversons ensuite une partie de l’Ochsenfeld, plate plaine peu fertile où, d’après des historiens, le romain Jules César aurait battu le germain Arioviste en 59 avant J.-C. Après quelques kms où les dernières fleurs d’automne attirent notre attention, encore une ancienne carrière, la sablière Tritter où l’on cherchait jadis de l’argile et du kaolin. Arrivés à la ferme isolée du Lutzelhof, le propriétaire nous fait voir ses poneys Shetland et ses chevaux. Cette ferme appartenait avant la Révolution à l’abbaye de Lucelle (d’où son nom Lutzelhof en allemand) et était aussi en février 1945 le triste théâtre de combats acharnés pour la libération de Cernay et de la Poche de Colmar. Retour sur nos pas à travers une forêt encore joliment colorée, et nous arrivons devant un obélisque aussi haut (17m) que méconnu, dédié lui aussi aux libérateurs marocains de l’Alsace le 4 février 1945. La nuit commence à tomber lorsque derrière les bâtiments de St André nous visitons avec recueillement le cimetière où reposent nombre de handicapés. Nous voilà de retour, après 8,5 km de marche, de convivialité et de découvertes qui effacent la grisaille du ciel. Grand merci à notre guide pour toutes ses explications.                     ad

Jeudi 11 novembre 2021 : Belchenseebach
Un brouillard perçant accompagne les 13 VTM qui ont rejoint J-Paul et Joseline au départ du Monument Brun après Linthal. La montée est tout d’abord douce pour nous mettre en jambe puis elle s’accentue pour être même soutenue. On a chaud, de quoi enlever une couche. Le Ratschwag permet des bavardages bien sympathiques. Ainsi on peut se préoccuper de la forme de son voisin ainsi que des absents. A la cascade du Seebach , le sentier est carrément pentu. Chouette ! le soleil illumine le haut des arbres. Et nous voilà momentanément sur le plat. Il est 10h10 et le soleil darde ses rayons jusqu’à nous. Formidable ! De suite , nous sommes baignés de sa chaleur vivifiante. Sa lumière filtre entre les arbres aux feuilles d’or. En marchant jusqu’au Lac du Ballon, nous sommes carrément éblouis . Le bruit de nos pas est accentué par le crissement des feuilles. Nous entamons le tour du Lac qui nous donne l’occasion de constater que certains Feuillus sont dépouillés de leurs feuilles et que les autres bien colorés se reflètent dans les eaux. Merveilleux ! Et voilà encore un Ratschwag jusqu’au Gustiberg où nous nous sustentons au soleil dans un pré sous un pâturage où paissent des chevaux et des poneys placides. Nous prenons plaisir à nous éterniser un peu. L’odeur bien sympathique des chevaux nous titille les narines. Nous redescendons sans oublier d’admirer la mer de nuages sur la plaine et d’apprécier notre chance car le soleil est très réconfortant. A l’ombre, il fait de suite bien plus frais. Plus loin, les tiges du Séneçon de Fuchs se dressent avec leurs graines plumeuses qui font penser de loin à une mer de flocons de neige , tellement il y en a. « Regardez le Petit Ballon en face » nous indique notre guide. Encore une cascade : celle du Kletterbach. Nous sommes captivés par son chant harmonieux. Les Fougères se penchent sur le ru. Et la descente présente un court passage raide entre les rochers. Sans problème pour nous car nous manions les bâtons avec dextérité. L’odeur des feuilles mortes humides nous englobe. « Hum ! Ca me rappelle des souvenirs ! » dit l’une d’entre nous. La balade se termine devant le monument Brun où nous avons une pensée émue pour ce pauvre soldat. Les compteurs affichent 14.7km avec 600m de montées cumulées, 2.7km/h et 25 000 pas. Merci J-Paul et Joseline pour cette avant-dernière rando d’été. A la prochaine. Christiane H.

9 novembre, Huningue-Bâle le long du Rhin

Déprogrammé l’an passé pour cause de pandémie, la balade proposée par Sylvie et Claude Arnold sur le sentier des poètes entre Huningue et Bâle a bien pu avoir lieu cette fois. Ce sentier, aménagé il y a à peine 2 ans, est aussi un nouveau cheminement cycliste reliant la France et la Suisse en longeant intégralement le Rhin. Il est agrémenté tout au long de 24 panneaux bétonnés révélant chacun un poème dans le dialecte rhénan des 3 pays (Allemagne, Suisse, France). Car par-dessus le Rhin et les frontières, les dialectes locaux ont la même origine alémanique et réunissent symboliquement la région Basiliensis. Partis de la Timonerie du Parc des Eaux vives à Huningue, les 31 marcheurs vont de découverte en découverte sous une belle lumière de soleil automnal. D’abord le canal de Huningue, qui rejoint Bâle à l’Ile Napoléon, avec les couleurs cuivrées de sa ripisylve et ses nombreux oiseaux d’eau (cormorans, harles, cygnes, colverts,…). Puis le grand plan d’eau du Rhin, large de 250m, qui donne accès au port suisse de Bâle, tout près de l’intersection des 3 pays. Jeux de miroir du plan d’eau, couleurs des bâtiments avivées par le soleil, tout nous sourit. Arrivés à la frontière suisse nous nous séparons en groupes pour suivre les instructions anti-pandémie. De cabanes de pêcheur en embarcadères pour croisières fluviales, de vue sur les blanches tours Roche au chantier du futuriste palais des rencontres de Novartis, de bacs de traversée du Rhin mus par la simple force du courant au pont autoroutier surmonté du tramway, nous arrivons au centre de Bâle. Là nous quittons le Rhin pour monter dans une ruelle étroite vers la cathédrale (Münster). Eblouissement au sens propre avec le soleil éclairant la rive opposée du Rhin, et au sens figuré avec tous les riches bâtiments (dont un daté de 1403) mieux entretenus les uns que les autres. La cathédrale, construite au 12e siècle en grès rouge des Vosges, est somptueuse avec son cloître gothique du 15e. Puis nous descendons vers la Place du Marché où un autre joyau d’architecture nous attend, l‘hôtel de ville tout flamboyant de rouge et de dorures éclatantes au soleil. La troupe se sépare, les uns revenant directement à Huningue, les autres poursuivant dans les ruelles étroites au Petersplatz où la Foire d’automne attire le passant. Puis retour le long du Rhin, avec de chatoyantes lumières du couchant sur la rive opposée et ses bâtiments typiques. Mille mercis à nos guides Sylvie et Claude qui nous ont concocté cette super après-midi (9km), avec moult découvertes et explications. On en redemande ! ad

2 novembre, Gommersdorf, les VTM aux champs

Après une matinée plutôt pluvieuse, 19 VTM se retrouvent à Gommersdorf dans l’espoir que l’amélioration météo prévue l’après-midi soit bien au rendez-vous. Fernand le guide a bien fait les choses : à la chapelle du village (il n’y a pas d’église car Gommersdorf fait partie de la paroisse de Dannemarie), le responsable nous ouvre les portes et nous fait visiter. Parmi les curiosités, une ancienne cloche appelée « Wetterglocke » (cloche météo) servait au sacristain à prévenir les paysans en cas d’orage menaçant. A peine la randonnée démarrée, une bonne averse bien ventée nous fait sortir pèlerines et parapluies. Mais cela ne dure et un bel arc-en-ciel annonce le retour d’un lumineux soleil. Nous franchissons le canal du Rhône au Rhin puis passons tout à côté de la rivière Largue, avec spectacle de cigognes, de grandes aigrettes et….de vaches « pied noir », tellement elles enfoncent dans la boue près de leur abreuvoir. Après une montée en pente douce vers le réservoir d’eau, et toujours bien ventés, un point de vue intéressant nous permet de faire un tour d’horizon à 360° avec les Vosges ennuagées, les nombreux clochers alentour (Dannemarie, Ballersdorf, Hagenbach, Gildwiller le Mont, Traubach, etc), un des viaducs ferroviaires de Dannemarie et quelques grandes fermes situées en plein champ. C’est que nous sommes dans une région très agricole, et Fernand nous apprend que Gommersdorf compte 14 exploitations et que c’est la commune du Grand Est qui produit le plus de lait. Justement, revenus aux abords du village, nous visitons une grande ferme laitière avec les aimables explications de la fermière : 200 vaches en stabulation et une toute nouvelle installation voisine de méthanisation qui va bientôt alimenter en gaz une partie des villages environnants. Retour dans Gommersdorf où de superbes maisons à colombage sont éclairées par le soleil couchant. Le village a été le premier où Marc Grodwohl, initiateur de l’Ecomusée à Ungersheim dans les années 70, a restauré des maisons typiques et en a déplacé quelques-unes pour les sauver. Fin de la balade un peu avant 17h, ce qui arrange tout le monde car avec le récent changement à l’heure d’hiver la nuit va très vite s’installer. Grand merci à Fernand pour cette découverte et cette intéressante ouverture vers le monde rural.                   ad

Jeudi 28 octobre 2021 : Thann
Sur la route on rencontre des bancs de brouillard. Le vent nous refroidit à Thann. Il faut se couvrir. 16 VTM rejoignent J-Paul et Joseline, nos guides. La rosée nous mouille les chaussures dans la montée. Nous nous recueillons devant le monument en forme de pyramide qui commémore la mort de 201 morts français. De là nous montons à la Cote 425 où un panneau comportant des photos , des dessins et des témoignages poignants de Poilus nous sidère au souvenir des affres de la Première Guerre. Cet endroit a été nommé le « Mont sanglant ». Le soleil nous accompagne à travers les vignes jusqu’aux alentours de Steinbach. Les feuilles encore un peu vertes nous présentent un camaïeu de jaunes, de beiges et de bruns. Quelle féérie ! La montée est soutenue et le bruissement des feuilles d’Erables et de Châtaigniers nous donne le rythme. Nous admirons le fleurissement exceptionnel de fleurs fraîches de l’Oratoire Ifiss. « Pourquoi y a-t-il tant de branches de Douglas tombées ? » demandais-je à Babette. Elle me répond : « c’est sans doute suite à la tempête de mercredi dernier. » La montée se poursuit jusqu’au Hirnelestein, étape pour manger au soleil. Nous descendons au pied du rocher. Celui-ci, de nature basaltique et haut de 35m est aménagé avec 18 voies d’escalade. Nous nous installons au pied pour manger et c’est là que se révèlent des différences de statuts chez les VTM. Les uns trônent sur un rocher haut, les autres sur un rocher plus bas, les autres sur une table et les derniers par terre. Faites vos déductions ! hahaha ! Sylviane, qui pratique l’escalade ici, décrit les voies. Jacques regarde le rocher et rêve à la voie …lactée car il cherche les étoiles !!! hahaha ! Sur ce rocher franc, ont trouvé racine une Epervière des murs, quelques Mousses et des touffes d’Herbe. Une Coccinelle tente l’ascension. Et nous, nous devons remonter le sentier abrupt pour continuer notre trace vers la Waldkapelle. Ensuite on a encore une longue montée mais elle est douce cette fois-ci. La chapelle s’abrite sous des chênes séculaires et un enfant sonne la cloche. « C’est l’heure de la messe. » dit Jacques. Hahaha ! Puis nous cheminons dans une forêt mélangée jusqu’à la Croix du Rangen où le Geai nous signale à ses congénères. Puis nous entamons la descente « en zig et en zag » vers l’Oeil de la Sorcière où un groupe d’enfants nous chante la sorcière et où l’animateur raconte les aventures d’un Dragon ENORME. Brrrr ! La Symphorine avec ses boules blanches laiteuses nous fait la révérence dans ce périple qui se termine avec ses 15.87km, ses 484m de montées . Merci J-Paul et Joseline pour ce périple splendide par une météo merveilleuse. A la prochaine. Christiane H.

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