Randonnée jeudi 7 juillet dans la Vallée de Masevaux

Petit effectif pour cette randonnée guidée par Dany au départ de Lauw, nous sommes 8 à nous retrouver et chose rare à parité femmes-hommes. La journée est annoncée sans pluie, avec une grosse montée d’une heure le matin et « le reste, c’est du gâteau «  dixit le guide ! Effectivement la montée presque d’une traite est raide type directissime, en sous-bois donc moins pire..

Nous atteignons les trois bornes et un banc accueillant . Certains pousseront juqu’à l’emplacement d’un ancien château, le Montori, situé à 800m d’altitude, dont on connait peu l’histoire mais placé à un endroit stratégique d’observation sur la vallée de Masevaux et la trouée de Belfort. Nous poursuivons juqu’aux ruines du Château de Rougemont intra-muros datant du 12è s et ayant appartenu aux comtes de Ferrette. Il n’est pas encore midi mais nous décidons de nous poser pour le casse-croûte, l’endroit étant propice et presque confortable. Petite eau annisée et petits gâteaux sablés réconfortent la troupe. Nous reprenons par une forte et longue descente dans les cailloux, perdons rapidement 300m de dénivelé et poursuivons par la partie annoncée gâteau . Il nous reste 2 heures à cheminer sur des chemins larges le plus souvent à plat, traversons quelques barrières, longeons de nombreux étangs « propriétés privées » avant de rejoindre Rougemont. Dany nous réserve une surprise, la maison aux arrosoirs, des centaines d’arrosoirs en métal galvanisé, répartis sur les façades, les toits, les rochers… révélant une collectionnite aigue doublée d’ un trouble obsessionnel compulsif, un summum. Il nous reste à peine une heure pour rejoindre notre parking de Lauw vers 15h30 comme annoncé après ce circuit d’une quinzaine de kms et de 450m de D+ . Et petit moment de bien–être à l’étang de le Seigneurerie … souvenir cuisant d’il y a quelques années avec un serveur fort sympatique devant une petite mousse méritée. Tout finit par s’arranger ! Merci à notre guide pour cette bonne journée. fh

Mardi 5 juillet 2022 : On herborise au Grand Ballon

 Je peux reprendre la plume pour relater nos observations. D’autre part, comme la dénivelée de 180m est réduite, je peux me joindre au groupe. 24 VTM rejoignent Dédé le guide à 1 km du sommet. Il fait bon là-haut : 19° alors qu’en plaine il fait 28°. Des nuages dans toutes les teintes de gris ornent le firmament, mais la vue sur la plaine est fameuse. Du fait de la canicule de ce printemps, la floraison a quinze jours d’avance. Dommage car les Lis martagon sont en nombre mais chétifs et un peu défleuris. Un Orchis globuleux se dresse devant nous, couleur parme. Je vais classer les fleurs observées par couleur, qu’en pensez vous ? Pourquoi pas ! Les scabieuses se parent aussi de parme. En jaune couleur de lumière, la Porcelle tachetée nous ravit car on ne l’observe que ici au pied du sommet du Grand Ballon. Les discrètes Pensées sont lumineuses, les hautes tiges de Gentiane se parent de fleurs jaunes, le Solidage verge d’or se dresse ainsi que le Millepertuis aux minuscules poches d’ huiles essentielles dans ses feuilles. En pourpre, la Bétoine ou Epiaire ou Stachys en latin flambe. Les fleurs en rose fuchsia sont légion : l’Epilobe ainsi que  la toxique Digitale.  Fernand  se penche vers un Orchis tacheté rose clair. Le Serpolet embaume. L’Arnica rayonne dans sa robe d’Or. Le Gaillet fleurit en blanc ainsi que le Laser (Ombellifère) visité par 6 Guêpes. La Bruyère et la Grande Renoncule à feuilles d’Aconit  sont  immaculées. En robe  violette, la Centaurée aux fins pétales croît. Le  bleu de la Campanule ne gâche rien. Des papillons divers et variés volètent de ci de là. Je fais goûter la feuille de Laitue à certains VTM : de plus en plus amère à force de mâcher. On crache. . . Certains s’en souviendront. C’est de la laitue sauvage !! Au col du Haag, une pause s’impose. Des nuages se révèlent à nous mais rien de menaçant. A l’hôtel du Club vosgien, nouvelle et dernière pause. Encore  une photo des fruits du Sceau de Salomon verticillé ainsi que de la très rare Epervière orangée qui comporte deux pieds à cette station. Tout le long de la balade,  de belles Graminées, dont la Brise, se courbent sous le vent léger. Quel  harmonieux ballet. Des Alisiers et des Sorbiers ont alterné avec des Hêtraies plus fournies. Les Myrtilles déjà mûres ont été appréciées par nos papilles. Et nous voilà de retour ! Quelle riche moisson.  Nos yeux pétillent de toutes ces couleurs. Elles nous accompagneront durant cet été. Au revoir.  A la rentrée. Merci à Dédé et aux botanistes du jour. Christiane H.

14 juin, c’est encore le printemps à la balade du Markstein-Steinlebach

Profitant du beau temps estival, une 3e balade supplémentaire a été proposée ce mardi après-midi au Markstein pour découvrir les trésors botaniques souvent cachés de la grande station de ski haut-rhinoise. 20 membres se retrouvent sur le grand parking à l’intersection triangulaire des routes du col (1183m). Dès la traversée de la Grenouillère (nom donné à la piste de ski pour débutants), cerfeuils et arnicas réjouissent l’œil, et déjà apparaissent les premiers orchis tachetés (c’est la feuille qui est parsemée de taches). Puis nous passons au chalet du Nansen, avec les explications de Jean Paul Marx, membre historique du SCVosgien Mulhouse qui a construit ce refuge vers 1925. A la traversée des pistes de ski, nous nous remémorons les 2 Coupes du Monde de slalom qui ont eu lieu ici en 1983 et 1987 sur le stade de slalom créé pour l'occasion.

Sur la piste fédérale, première curiosité floristique avec les petits maïanthèmes tout blancs. Sur la piste Charton, c’est un orchis miel et des platanthères qui font l’attraction. A la traversée de la combe du Steinlebachrunz, orchis de mai, orchis moucheron, linaigrettes, grassettes (plante carnivore) et saxifrage étoilée font la joie des photographes. Un peu plus loin, sur la piste du Steinlebach, c’est à nouveau une foison de fleurs, avec les lychnis et les antennaires (pieds de chat) qui s’ajoutent à la collection. Sur le chemin vers le Steinlebach, que les anciens appellent le chemin des instituteurs, les vielles souches de sapins séculaires nous interpellent. A partir de la ferme Steinlebach, la remontée sur le macadam, qui réverbère la chaleur, nous fait arriver au col du Steinlebach. Dans le haut de la combe du Steinlebach, Jean nous apprend que c’est ici le lieu de comptage qui voit passer un maximum d’oiseaux migrateurs. Encore une petite montée dans les prés fleuris et nous apercevons à l’arrière la chaine du Rotenbachkopf-Kastelberg et à l’avant le magnifique panorama de la vallée de la Thur, du Rossberg au Drumont. Par l’ancien chemin du Treh, nous revenons au Marktein non sans faire un détour à l’emplacement de l’ancien rocher-borne qui a donné son nom au Markstein, jadis délimitation des territoires des abbayes de Murbach et Remiremont.

Voilà une belle après-midi, pleine de découvertes de fleurs et de flânerie dans la nature d’altitude encore printanière.                                         ad

JEUDI 02 JUIN 2022

GRAND HUIT à STORCKENSOHN

On se retrouve à 13 sur le parking de la maison des associations du village de Storkensohn d’où nous rejoignons par un chemin carrossable l’aire de stationnement au bout du vallon (724m).
C’est ici, face à la Tête des Perches (1222m), que s’amorce la grimpette vers le Gazon Vert par les Cascades.
Le sentier s’élève d’abord doucement à travers les prés fleuris puis par la forêt jusqu’au pied des Cascades d’où ne s’écoule en ce moment qu’un mince filet d’eau. S’ensuit la raide montée en lacets vers le haut des chutes d’où nous profitons d’une vue plongeante sur Storckensohn en reprenant notre souffle. Encore un effort et nous voilà sur les chaumes du Gazon Vert où nous rejoignons l’ancienne ferme-abri joliment située près d’une fontaine.
Notre progression se poursuit par les bois vers le nouveau gite-refuge du Gazon Vert reconnaissable de loin à son toit rouge et qui a bonne presse depuis que deux jeunes cousines en ont repris l’exploitation. D’ailleurs, en joyeux épicurien, Francis ne manque pas de nous y réserver une table pour notre retour dans l’après-midi ! Mais pour l’instant nous voici engagés dans une nouvelle grimpe jusqu’au Col des Perches (1070m). Le ciel bleu du matin a cédé la place aux nuages et un petit vent frais nous surprend dans le col.
La suite de l’itinéraire nous emmène à la Haute Bers par un sentier balcon d’où l’on profite d’un beau point de vue sur les eaux vertes du lac en contrebas.
Après une halte près de la petite cabane (1127m) de la Haute Bers commence la descente vers le barrage du lac des Perches par le Rocher des Corbeaux. Le sentier rocailleux par endroits nécessite de la prudence et le sens de l’équilibre.
Enfin arrivés au lac, la pause casse-croûte est bien méritée. Nous observons les pêcheurs qui tentent sans succès d’attraper des perches avec leur canne !
La balade se poursuit avec la dure remontée au Col des Perches où la pluie nous rattrape. Et puis ça continue jusqu’au Rouge Gazon (1089m) avant d’emprunter la descente directissime jusqu’au Gazon Vert puis le sentier déjà emprunté ce matin qui conduit à l’auberge où nous attendent au choix une bonne tarte aux myrtilles ou un fromage blanc au kirch.
Après cette pause conviviale il nous reste à rejoindre le sentier des cascades que nous remontons à nouveau, en partie, jusqu’au pré du Gazon Vert et c’est là qu’on entame enfin la dernière descente par le Schagrikopf en direction des voitures.
Ce fut une belle randonnée sportive en huit dans un cadre sauvage avec environ 700m de dénivelé positif cumulé sur une distance d’une dizaine de kilomètres.

Merci aux guides

JB

31 mai, balade supplémentaire aux fraxinelles de Westhalten

Une deuxième balade supplémentaire a rassemblé à nouveau 13 participants à la recherche des fraxinelles du Strangenberg. Au départ de Rouffach, nous admirons son église au clocher octogonal et aux deux tours carrées, et nous nous rappelons que dans ce vénérable lieu de culte les femmes ont l’honneur de s’asseoir sur les bancs de droite (et non de gauche comme habituellement), et ce pour un fait héroïque au Moyen Age : elles ont réussi à délivrer une jeune fille kidnappée par le prince du château voisin de l’Isenbourg, alors que les hommes avaient renoncé. Nous admirons aussi l’ancien hôtel de ville style Renaissance rhénane de cette capitale du haut mundat qu’a été Rouffach, puis la statue de Saint Jean Népomucène rappelle la mort tragique de cet abbé précipité à Prague dans la Moldau pour avoir gardé le secret de

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