4 octobre, lumineuse ouverture de la saison à Schweighouse/Lautenbach

Ciel bleu limpide, 20°, 27 participants, parcours semi /montagnard inédit et varié, il n’en fallait pas plus pour ouvrir sous les meilleurs auspices la saison des balades hivernales. Parti du restaurant-pizzeria « l’Anémone » au bord de la voie rapide du Florival, Dédé le guide emmène la troupe à travers l’ancien bourg de Schweighouse, une annexe de Lautenbach. Passant à côté des étangs miroitants du Lerchenfeld, nous arrivons rapidement à la chapelle St Gangolph chargée d’histoire et de légendes. Un guide local nous fait visiter le lieu saint dont l’origine date de 1446 et qui a maintes fois été remanié, incendié, reconstruit. Actuellement en bon état, son avenir est cependant incertain car les bénévoles de l’association qui l’entretient sont de moins en moins nombreux. En tout cas l’intérieur de la chapelle est décoré de 6 très intéressantes fresques (datant du 16e siècle mais fortement restaurées) qui retracent la vie de St Gangolph, un noble originaire au 8e siècle de Haute Saône, ayant évangélisé les Flandres et la Frise, mais découvrant à son retour qu’il a été trompé par son épouse, et finalement tué à l’épée par l’amant. C’est pourquoi il est devenu malgré lui le saint patron des maris trompés….Photo de groupe au sortir de la chapelle qui était jadis un lieu de pèlerinage très fréquenté et aussi un endroit où le marché du coucou attirait de nombreux badauds qui venaient acheter des poteries imitant le chant d’oiseaux. Puis montée dans la forêt au col du Bannstein bien connu des cyclistes. De là, encore une montée en pente douce vers le Hochfelsen (510m) avant d’atteindre le point culminant du jour (548m). C’est ici que commence la descente rocailleuse annoncée au programme. Assez raide et pierreuse certes, mais présentant de superbes points de vue sur la vallée de Guebwiller, Mulhouse, et même au loin sur les Alpes que les bons yeux devinent. On se dirait dans une forêt du midi tant il y a de pins au bord du sentier. De retour aux premières maisons de Schweighouse, il ne reste plus qu’à retourner aux voitures par de petites ruelles. Les couleurs automnales sont superbes dans la lumière du soir et tranchent avec les prés verdoyants comme on n’en a plus vus depuis le printemps. Il est 17h10 et nous sommes de retour à « l’Anémone », tous très heureux de cette lumineuse après-midi.                                ad

Randonnée jeudi 29 septembre Roderen-Hochburg

La météo était annoncée humide, Christian le guide du jour nous propose un circuit plus proche au départ de Roderen. Nous nous retrouvons à 5, que des mecs, pas bon pour l’image des vtm… c’est la première remarque que me fait une  copine rencontrée en chemin. Bien équipés contre l’humidité, nous traversons une partie du village pour filer en direction du Muhlberg , chemin carrossable en  légère montée. Nous poursuivons à l’ouest de Leimbach à travers le parcours sportif avant d’attaquer la grande montée de jour selon  notre guide, en direction de l’abride la  Vue Zuber. 250m de dénivelé d’une traite en suivant une laie forestière, chacun à son rythme. La vue Zuber mérite bien son nom par temps clair, l’abri a  été récemment rénové et le lieu fort plaisant. Pour le panorama, ce sera pour une autre fois. Nous poursuivons en direction du col du Teufelsgrund, curieusement situé en pleine forêt puis par l’abri du Weierlé également très accueillant (le lieu est occupé car la cheminée fume). Christian nous annonce la pause à l’abri du Hochburg d’ici une grande demie-heure. Nous ne sommes pas les premiers, l’abri est chauffé et occupé par deux couples équipés camping et dégustant  une choucroûte en dissertant sur leurs soucis familiaux. Nous ne jouons pas dans le même catégorie et nous contentons de nos modestes casse-croûtes de randonneurs. C’est là que la pluie intervint une petite demi-heure, bravo le guide ! Nous nous harnachons pour affronter les dernières gouttes. Le retour se fera essentiellement en descente, par un sentier fleuri et oui ( nous n’en avions pas vu une seule de la matinée) . De gros bouquets de campanules, de la linaire commune et de l’impatiente de l’Himalaya heureusement peu présente, de nombreux champignons dont un spécimen peu courant, l’anturus d’archer, sorte de pieuvre rougeâtre . Nous effleurons Rammersmatt avant de poursuivre  par un très beau chemin de découverte botanique, à la vue dégagée sur la plaine et nous ramenant à Roderen par la chapelle Maria auf dem Rain que nous avions visité récemment lors d’une sortie du mardi avec l’ami Dédé. Nous rejoignons nos voitures vers 15h30 même pas humides, journée beaucoup moins pire qu’annoncée. Merci Christian pour ce bon « timming » et  ce beau circuit (15kms avec 540m de D+)      fh

Randonnée jeudi 22 septembre "Sur la crête à 1424m"

Jean-Paul toujours en difficultés avec son pied me demande de prendre le relais, nous gardons le même circuit mais en partant du Col du Haag, la route du Markstein depuis Guebwiller étant fermée pour cause de réfection du revêtement. Il fait un beau temps automnal (alors que nous sommes le dernier jour de l’été), ciel bleu et petit givre sur la chaume encore à l’ombre du flanc nord du Grand-Ballon avec 6 petits degrés. Les effectifs sont réduits, nous sommes 7 à démarrer en direction de "la vue des Alpes". Nous retrouvons rapidement le soleil, marquons une légère pause pour contempler le spectacle … ne verrons pas les Alpes qui sont dans la brume mais le panorama est de toute beauté. Nous poursuivons par le mémorial des Diables Bleus construit à l‘initiative du Club Alpin Français qui lança une souscription, inauguré en 1927 par Raymond Poincaré. Nous trainerons un bon moment au pied du radar en profitant du superbe point de vue depuis le toit du Massif Vosgien (1424m) avant d’emprunter le très beau sentier alpin descendant par le flanc ouest pour rejoindre le Haag. Nous caressions l’idée d’enchainer par le Storckenkopf mais l’accès y semble interdit, plus aucun tracé n’y conduit car propriété privée … le même propriétaire qui interdit l’accès au Moorfeld avec moults panneaux d’interdiction ! Nous poursuivrons donc par l’ouest comme le prévoyait Jean-Paul, Kapitaenstressla jusqu'au col du Moorfeld où nous retrouvons avec plaisir le soleil. S’en suit le GR532 , sentier menant par les crêtes au Marksteinkopf. Un point de vue en contrehaut de la route nous convient pour la pause casse-crôute, il n’est même pas midi mais « l’occasion fait le larron ». Il nous reste à progresser une demi-heure vers le Markstein avant d’attaquer le retour par le GR5. Nous marchons à domicile, sentier souvent parcouru mais toujours plaisant. Il nous faudra une bonne heure et demie pour rejoindre le Col du Haag en reprenant le GR532 passant par le refuge SC Riedisheim. Nous aurons croisé quelques randonneurs, entendu de nombreuses motos, vu peu de fleurs en cette fin de saison, surtout des campanules, quelques rares épilobes et retrouvé la civilisation sur la terrasse de la Vue des Alpes où nous avons même pu bénéficier d’un vrai salon de jardin pour la petite mousse méritée… et oui, 16kms et 500m de D+. Santé à Joseline et Jean-Paul, circuit très plaisant en terrain connu. fh

Randonnée jeudi 1er septembre »Dans la Vallée de la Doller »

Randonnée prévue initialement début août,  annulée pour alerte orange canicule qui vient en remplacement de la rando « Dans la Vallée de la Moselle « que Jean-Paul ne peut assurer ce jour.

L’ami Fernand a donné rendez-vous devant La Maison du Pays de Wegscheid et réussi à mobiliser 8 participants en ce jour de rentrée des classes. La journée est annoncée ensoleillée et la température idéale. Nous avons 1 petit km pour nous échauffer avant de grimper en direction du lieu dit Willenburg regroupant plusieurs maisons rurales. Se succèderont plusieurs directissimes, heureusement en sous-bois en direction du Sprickelsberg. Nous grimperons ainsi plus de 350m de dénivelé, nous octroyant de petites pauses et repérant de nombreux conifères secs sur pied. Peu de fleurs sur cette première partie du circuit quand une belle tache jaune attire notre regard, une magnifique touffe de linaire commune (merci Plantnet). Arrivés à 950m, nous cheminons presque à plat dans une très belle forêt sur un sentier très agréable jusqu’à un premier abri en rondins, dit du Sommerseite (Kirchberg) en lisière de forêt (faisant partie des 10 Chalets de la Doller construits entre 1998 et 2002) sous l’égide du Club Vosgien de Masevaux. Nous allons poursuivre à découvert dans la chaume en croisant le haut des pistes du Schlumpf. Une alternance de brume et d’éclaircies nous accompagne jusqu’au bel abri du Graber Breitenstein au toit végétalisé. Nous ne sommes pas les premiers, le chalet est occupé mais les tables extérieures nous tendent les bras…quelle idée de s’enfermer quand il fait si bon sur la terrasse avec vue… c’est notre chance . Nous y resterons une bonne heure, goûterons aux petits gâteaux que Fernand nous concocte à chaque sortie, viendrons à bout de 2 tablettes de chocolat avant de basculer sur l’autre versant en direction de la Fennematt. Nous longeons le nouveau et étonnant complexe de 7 gites ruraux, construction essentiellement en bois massif et réalisé selon des principes écologiques (sic), passons à proximité des sources de la Doller avant d’attaquer la descente vers la FA du Lochberg, elle aussi toute pimpante car récemment rénovée. Nous poursuivons par un chemin carrossable vers le Lachtelweier, passerons a proximité de la Villa Puce, (nom figurant sur la carte IGN) avant de descendre en lacets par la forêt passant par l’Untzenboden jusqu’aux premières maisons de Kirchberg. Il est 15h30, et après ces 17kms parcourus et ces 650m grimpés, nous passons le flambeau à Sylviane, locale du jour, pour nous dégoter une terrasse à Masevaux.

Mission accomplie et pot offert par Dany Von pour son anniversaire. Merci à lui happy birthday you you et merci à notre guide Fernand pour ce beau circuit.   fh

23 août, balade botanique des 5 sens à Pfastatt (2e balade identique le 30 aout )

Pour prévenir la chaleur, cette balade supplémentaire du mardi s’est pour une fois déroulée le matin. Bien nous en prit car l’après-midi le thermomètre affichait à nouveau 29°, alors que le début de matinée était presque frais avec un ciel tout bleu pour la dizaine de participants (volontairement limitée). Christiane Huber, notre spécialiste en arbres et fleurs, nous a conviés à une promenade botanique dans son fief à Pfastatt. Avec au programme la découverte d’une vingtaine d’essences d’arbres et arbustes avec des commentaires fournis et recherchés à la fois botaniques et poétiques. Au départ de la ferme de Pfastatt-le-Château, domaine mennonite de longue date mais récemment agrandi et remis au goût du jour, nous admirons platanes et marronniers. Un peu plus loin, le long des jardins Schoff, un arbre à soie nous a réservé sa dernière fleur rose et soyeuse. Puis, le long de la Doller rectifiée lors de la construction de l’autoroute A36 dans les années 1970, une succession d’arbres et arbustes différents nous est présentée par Christiane qui aiguise notre curiosité. Au moins une quinzaine d’espèces en 500m de ripisylve (forêt en bordure de rivière). De l’aubépine au merisier, de la mirabelle sauvage à l’églantier, du peuplier à l’aulne, chaque arbre a sa spécificité, soit la forme de la feuille (chêne), soit la couleur du bourgeon (frêne), soit l’attrait du fruit (aubépine). Il y a toujours un élément particulier à voir (feuille dentelée et asymétrique du rare orme champêtre), à sentir (feuille du noyer), toucher (gros piquants du robinier-faux acacia), entendre (bruissement du tremble), goûter (fruit du cornouiller). Quelle richesse ignorée aux portes de la ville !

Quittant les bords ombragés de la Doller, nous repassons à côté des 188 jardins familiaux Schoff et nous nous arrêtons devant une des parcelles gérée en permaculture, où Christiane et Léna nous content le bien-fondé de cette forme de culture naturelle sans traitements ni intrants. Dans un lotissement de maisons à toits plats des années 70, nous admirons un bel araucaria, arbre exotique typique des Andes et symbole du Chili. Puis c’est la montée sur la colline du Haulacker, dernier soubresaut du Sundgau avant la plaine. Là, parmi les maisons quelquefois cossues, on découvre au hasard des jardins un superbe micocoulier, un gigantesque séquoia (dans l’ex-résidence Hirschler), une magnifique fleur de passiflore et enfin un rare savonnier, autre arbre exotique dont l’écorce est riche en saponine.

C’est à midi pile que nous revenons à la ferme du château (oui, il y avait là un château dès le 13e siècle, le dernier étant démoli en 1912). Tous très contents de cette promenade originale et très instructive. Merci mille fois à Christiane pour sa minutieuse préparation, ses commentaires éclairés et ses poèmes recherchés. Et on remet ça mardi prochain avec un autre groupe d’une dizaine de participants. Pourvu que la météo soit aussi avenante. 

8 jours plus tard, le 30 août, la même balade a été suivie par une douzaine de participants, toujours sous la direction avisée de Christiane, et avec le même beau temps du matin. Seule différence, la visite supplémentaire du cimetière de Pfastatt, et les explications sur la colline du Haulacker truffée de galeries souterraines qui ont servi tour à tour de cave à bière, de cave à champagne, et d'abri pour la population lors des combats de la libération entre fin novembre 1944 et le 20 janvier 1945.                  ad

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