Du lac de la Lauch au Treh par l’Oberlauchen et le Breitfirst

Conditions hivernales et  neige fraiche  pour cette 4ème rando raquettes de la saison. Nous sommes 14 à nous retrouver au Lac de la Lauch sous un temps « floconeux" et « brouillardeux". Il neige depuis deux jours et ce n’est pas du luxe car il ne restait plus grand chose. Nous démarrons à pied mais le manteau s’épaissit et nous chaussons rapidement. Nous faisons la trace dans une belle neige légère et retrouvons avec bonheur la belle chaume de l'Oberlauchen et son atmosphère si sereine.  Le vent est annoncé à 50km/h et risque de forcir dans la journée. Nous ne serons pas déçus ! Nous mangerons notre pain blanc jusqu’au Breitfirst puis suivent 3/4 d’heures un peu désagréables avec bourrasques et grésil, chacun se protégeant de son mieux. Les choses s’arrangent un peu dans le contournement du Trehkopf. Les AN du Treh nous accueillent pour le casse-croûte avec une bonne soupe de légumes. Au retour par le Markstein, quelques difficultés à trouver le balisage clairsemé du circuit raquettes existant à travers le sentier dit de la hêtraie. Nous retrouvons le lac de la Lauch vers 16h, avec une douzaine de kms comme annoncés mais un peu plus de dénivelé que prévu... 550m selon mon altimètre. fh

Superbes conditions météo pour cette 3ème randonnée raquettes de la saison, froid sec, ciel bleu, pas de vent et neige  légère et en quantité suffisante de quoi donner des regrets aux absents . Petit effectif d’une douzaine pour cette escapade au départ du Lac Noir. Les choses sérieuses commencent d’entrée par le sentier Cornélius de suite bien pentu  mais bien situé à l’Est et donc vite ensoleillé. La trace est faite et nous progressons rapidement  pour rejoindre le Lac Blanc . Nous poursuivons en direction du Centre école de ski de fond de Blancrupt et rejoignons rapidement les pistes de fond. Un panneau  nous rappelle qu’elles sont interdites aux piétons! A partir de là, tous les chemins sont essentiellement  tracés pour le ski ; nous décidons donc de faire de la « vraie raquette » en hors piste et flânons à travers chaumes et sous bois avec bonheur. Les traces d’animaux sont omniprésentes  et nous essayons de nous faire discrets. Quelques passages scabreux, un pantalon qui reste accroché dans une clôture en barbelé, nous rejoignons la ferme gîte de la communauté d’Emmaüs où nous sommes annoncés. Suzanne et Claude , les permanents  qui nous accueillent sont charmants et leur lieu de résidence très cosi loin de l’ambiance  sonore des refuges surpeuplés. Claude qui connait bien son site nous " tuyaute" pour le circuit retour  passant  par une ancienne piste de ski de fond en direction du lieu dit Roche du pin. Cette fois encore nous faisons la trace sur un parcours vierge. Quelques uns se relaient pour ouvrir en tête et Christian qui en était à sa première sortie en raquettes a tracé sans difficulté. Bravo gars! Nous retrouvons le lac Noir après une dernière petite grimpette peu avant 16h,  une douzaine de kms pour un petit 280m de dénivelé positif dans les jambes. La journée n’est pas finie car nous enchainons avec la soirée rétrospective photos-vidéos.    fh

14 participants à cette deuxième sortie hivernale au départ du Boenlesgrab. Nous redoutions un peu le verglas sur la route d’accès rarement dégagée, mais la montée s’est faite sans difficulté, à peine quelques traces de neige . Quelques hésitations au sujet des raquettes, nous serons trois à les "trimbaler" pour faire la trace au cas où. La météo nous annonce des chutes de neige, du vent d’ouest sur les crêtes et de la pluie l’après-midi.  A peine le temps de nous échauffer, nous trouvons  la neige à partir de 1000m d’altitude, bien avant le Strohberg, un vrai bonheur, même si la visibilité est réduite. Première pause à l’abri de l'auberge, petite lucarne dans les nuages côté Est et débat sur le relief découpé que l’on croit apercevoir. Nous poursuivons en direction du Kahler Wasen à travers une forêt bien enneigée, c’est magique entend-t-on ici et là ! Nous attaquons la forte grimpette vers le Steinberg, brassons un peu de  belle  poudreuse, vent d’ouest pleine face pendant une petite demi-heure avant de raccourcir le trajet prévu et filer vers le Rothenbrunnen. La proposition de monter au sommet du Petit Ballon en compensation s’est perdue dans les bourrasques, seuls les trois derniers du groupe  feront le crochet par le sommet pour saluer la vierge. Le chalet des AN Guebwiller est bondé  et l’ambiance chaleureuse et bruyante. Une excellente soupe aux douze légumes et épices nous est servie avec chaleur. A la reprise, le vent a semble t-il  forci et la pluie annoncée est au rendez-vous. On marche en file serrée, bourrasques du côté droit , visage tourné à gauche pour rejoindre un sous-bois protecteur. Répit de courte durée, une deuxième soufflée latérale avant d’atteindre la Schelimatt. Cette fois c’est à l’abri mais bien trempés que nous filons d’un bon pas pour rejoindre nos voitures au Boenlesgrab. Il est 15h mais personne n’envisage de jouer les prolongations. Bravo aux randonneurs du jour, rincés mais heureux du bon moment partagé. FH