8ère Rando hiverlale : 16 février Circuit en huit autour du Col du Bramont

Dernière journée de beau temps annoncé, nous serons une douzaine à nous retrouver au Col du Bramont en ayant bravé le nouveau radar type tourelle de char installé à une centaine de mètres avant la sortie de Kruth. Nous laissons casse-croûte et raquettes dans nos voitures car nous repasserons après la première boucle et chaussons dès le départ nos crampons. Un vrai plaisir d’affronter les grosses plaques de verglas en toute sécurité. Nous démarrons de suite en légère montée sur le GR531 en direction du col de l’Etang annoncé à 40mn, contournons la Ronde tête en profitant d’une trouée avec vue sur le lac de Wildenstein avant de filer en légère descente sur le tracé devenu sentier. Une première pause à l’abri du col de l’Etang où nous croiserons un groupe de jeunes en raquettes sous la houlette d’un accompagnateur de montagne. Nous passons à proximité de la tourbière du Machais et empruntons le chemin Vaxelaire, rectiligne et raide dans le premier tiers. Le cheminement est aisé, la neige étant plus dure et abondante sur ce versant NE. Nous retrouvons le col du Bramont le temps de reprendre nos casse-croûtes et enchainons la deuxième boucle en direction du Col de Pourri Faing et de la Vieille Montagne. Nous devons rapidement modifier notre itinéraire car le parcours est interdit en hiver pour des raisons de sécurité et aussi de nuisance pour la faune. Nous prenons donc en direction du col de la Vierge et bifurquons rapidement sur le disque bleu, sentier rectiligne et régulièrement pentu pour atteindre la chaume de la Vieille Montagne (Altenberg) baignée de soleil et de petites bourrasques de vent. On rayonne, on s’enfonce par moments et on trouve en lisière de forêt quelques cailloux plats et moussus, de quoi se poser. Malgré l’espacement des convives, les petites douceurs de fin de repas circulent et les eaux fortes servies dans les capsules trouvent quelques adeptes, souvent les mêmes. Nous y resterons à peine une heure, les corps se refroidissant, galérerons quelques moments sur la chaume en nous enfonçant …même les ptits c.. et retrouvons le sentier en sous-bois menant au refuge de l’Union (col de la Vierge). Petite visite des lieux, spacieux et bien préservés . Il nous faudra une petite heure pour rejoindre le Bramont par sentier puis chemin carrossable bien agréable, cherchant parfois la meilleure trajectoire dans la neige ramollie et terminons par un dernier petit coup de collier. Il est 15h, nous aurons croisé peu de gens, apprécié la belle lumière des sous-bois, le pic-nic au soleil et bouclé un circuit où les dénivelés furent bien répartis le long des 10,7kms et 460m de D+. Encore une belle journée ! fh

 

7ère Rando hiverlale : 9 février Secteur Molkenrain

Une belle journée en perspective, ciel bleu immaculé et petit -2° au départ du Col Amic. Nous sommes à 826m, les raquettes sont inutiles pour l’instant mais nous les embarquons sur le dos et décidons de chausser les crampons dès le départ. Véritable découverte du joujou dernier cri pour certains/aines… je t’ajuste les crampons, tu me places les raquettes sur le sac…belle solidarité ! Nous démarrons sur le GR5, rectangle rouge avec quelques marches verglacées, vraiment plus confort avec les crampons. Petite montée en sous bois puis montée plus soutenue pour rejoindre la ruine du Freundstein, la plus élevée du massif vosgien (948m). Cette ruine a été profondément transformée au cours de la première guerre mondiale en poste de combat et de surveillance. L’ ami Fabien nous raconte la triste légende du château sans entamer le moral de la troupe. Nous redescendons du piton avant d’entamer une longue traversée de près d’une heure en contrebas de la route sur un sentier sinueux, parfois escarpé nécessitant vigilance. Nous redescendons à 830m, même altitude qu’au départ avant d’attaquer la longue remontée menant au Silberloch (Vieil Armand). Pause réconfortante au soleil avant de poursuivre en direction du Molkenrain. Nous avons 120m de dénivelé à avaler avant la pause. Daniel profite de la pente régulière et légèrement soutenue pour interviewer Fernand au sujet des vergers, des maladies et des traitements de la pomme. Fernand assure avec compétence sans être plus essouflé que cela, il faut dire qu’il est bien entrainé. Midi à peine passé, nous rejoignons le chalet des AN du Molkenrain où nous accueille une dame souriante et affable. On nous a réservé une salle où nous retrouvons les deux seuls randonneurs croisés le matin, installés au calme. La soupe de légumes est fort bonne et la pièce au dessus des 19 ° recommandés. Le retour est annoncé essentiellement en descente. Petites photos de groupe devant le chalet avant de filer en pente douce vers le camp Turenne. Nous sommes sur le flanc ouest du Molkenrain, en sous bois, sur un petit sentier légèrement enneigé, au soleil…tout baigne. Le Camp Turenne était un cimetière provisoire jusqu’en 1920 pour 138 soldats tombés dans le secteur entre 1915 et 1918. Passant, souviens toi ! Autre époque, autre destin.
Nous remontons brièvement avant de poursuivre en traversée vers la F.A. du Freundstein et terminons à présent face au flanc sud du Grand-Ballon avec une dernière forte grimpette vers la ruine du Freundstein pour reprendre à l’inverse le sentier du matin. Nous retrouvons le Col Amic vers 16h après une belle rando ensoleillée, pas trop difficile (12kms, 420M de D+), toute sur le GR5 et toute en crampons, une première. Les raquettes ont pris l’air !       fh

 

 

 

6ère Rando hiverlale :2 février Grand Ballon - Moorfeld

 Encore de belles bourrasques de vent pour cette sortie au départ de la Vue des Alpes au Grand Ballon

Et en plus, de vraies conditions hivernales, un peu de neige fraîche et une visibilité réduite…il vaut donc mieux être en terrain connu et avec des repères. Nous devions partir initialement de la Ferme du Ballon mais pour des raisons d’emploi du temps du guide, il fallait raccourcir. Nous démarrons donc en raquettes vent d’ouest dans le dos et en descente en direction du refuge du Roedelen en nous repérant sur les piquets de cloture. L’ami Thierry ouvre la trace sur ses petits skis de rando de sa composition, courts, fixation et chaussures de fond, équipés de peaux de phoque…un encombrement minimum pour une meilleure vitesse de déplacement comparée aux raquettes. Nous sommes à présent abrités du vent et cheminons sur le chemin du Roedelen en direction du Col du Haag. Ce chemin est tracé pour les fondeurs, nous en croiserons quelques uns après les premières congères. Le paysage est givré, les branches tombent sous le poids et l’atmosphère est fraichement ouatée. Petite pause au Haag où nous rencontrons quelques têtes connues parmi les fondeurs. Nous quittons la route pour filer en contrebas sur le circuit balisé « raquettes » pour atteindre le point le plus bas de la journée… certaines auront même le sentiment de souvent descendre ! Nous remonterons donc vers le chalet du SC Riedisheim, rejoindrons la route avant de plonger hors tracé dans la grande chaume du Moorfeld, un réel moment de plaisir même si la vue est réduite . Nous resterons quelques instant abrités derrière la vieille et belle ferme-chalet isolée au milieu de la chaume pour admirer son architecture et regretter son inaccessibilité actuelle. Un petit quart d’heure suffira pour atteindre une autre chaume, celle dite du Petit paradis ou Paradisla et le chalet de l’USM peu avant midi. Une odeur de feu de bois et de soupe nous saisit dès l’entrée, tombons les vestes car il fait une belle chaleur. Nous y resterons un bon moment à nous restaurer et à lever nos verres à la santé de la reine du jour Sylviane qui offre son pot d’anniversaire. Nous reprenons le circuit en remontant presque en ligne droite jusqu’à la route des crêtes, la suivront bien rangés sur le côté jusqu’au Col du Haag. Dernière montée de la journée, une centaine de mètres de dénivelé sur un km de sentier en S allongé, régulièrement pentu dans un paysage apaisant méritant quelques pauses pour en profiter… Il est à peine 15h lorsque nous bouclons le circuit. Un peu plus de 10kms, un peu moins de 300m de dénivelé positive. Nous aurons à peine eu le temps d’apercevoir le soleil mais que c’était féerique. Bon anniversaire Sylviane . fh

  

 

 

5ère Rando hiverlale : 26 janvier Oderen-Treh

Il fait un petit vent glacé sur le lieu de rendez-vous à Cernay avec un ciel couvert et brumeux. Désagréable surprise et belle frustration pour l’ami Fabien, celle d’avoir oublié ses chaussures et de devoir renoncer à la rando! Nous serons finalement 13 courageux à nous retrouver à Oderen chez « Joseline et Jean-Paul pour cette randonnée difficile par le dénivelé annoncé. Sur les bons conseils de Jean-Paul, nous modifions le trajet au départ pour éviter une route goudronnée menant à Tchar par un cheminement plus alpin mais raide d’entrée dit sentier de découverte. Nous cheminons en lacets, passons par l’abri de la place des tilleuls et faisons quelques arrêts pour profiter de la vue sur Oderen. Avant d’attaquer la montée en direction du Gommkopf, il est temps de chausser les petits crampons car la neige tassée rend le sentier glissant. L’entraide est de mise au moment du chaussage …le copain de derrière étant mieux placé pour ajuster le talon. Nous croisons un couple de raquetteurs du Pas de Calais sur le sentier du Gommruecken qui nous confirment que de belles montées nous attendent. De nombreuses petites pauses seront nécessaires pour atteindre l’abri du Treakerlé. Nous sortons progressivement de la forêt avec un ciel à présent dégogé. Le replat somital est baigné de soleil et la neige se fait plus épaisse . Nous terminerons le trajet aller sans chausser. Et première descente de la matinée… sur les 200 derniers mètres pour rejoindre le chalet des A.N. du Treh peu après 13h. Leur belle salle de séjour avec vue est remplie et nous y retrouvons plusieurs têtes connues passées par notre chalet lors des journées soupe. Juste récompense de nos efforts du matin, le retour se fera essentiellement en descente en reprenant nos traces et en bifurquant avant le Gommkopf pour suivre un chemin carrossable à plat avant de descendre par le Heisenstein et le Gottwald. Il est presque 17h lorsque nous rejoignons la rue Bel Air. La fraicheur commençait à tomber. Fin de cette rude journée avec un peu plus de 10kms… mais plus de 600m de dénivelé. Bravo à tous. fh

Autour du Petit Ballon

Ce jeudi 5 janvier au petit matin les nuages recouvrent les sommets vosgiens. Ce climat
incertain et humide n'incite certes pas à s'élancer vers les chaumes mais qu'importe nous
sommes tout de même 15 au départ sur les hauteurs d' Obersengern vers 880 m d'altitude.
Toute la matinée on s'attendra à une bonne rincée qui heureusement ne viendra pas. Merci
Saint Pierre.
Après une traversée en terrain découvert où nous essuyons quelques bourrasques le chemin
pénètre dans la forêt et bientôt nous atteignons le refuge des ANW. Allez, l'endroit s'y
prête, on boit un coup sous l'abri gardé par la bien particulière vierge du Hilsen.
Puis nous empruntons le sentier sauvage, bordé de nombreux genévriers, qui grimpe au
Col du Hilsenfirst (1124m). La montée de la Steinmauer, cet impressionnant mur d'éboulis,
se fait en plein vent de sud-ouest que nous prenons sur le côté. Plus loin nous voici au
sympathique petit refuge VTS du Bockswasen (1190m).
Nous poursuivons et arrivés devant le refuge des AN, au pied du Petit Ballon, un choix
s'impose : le sommet dans les nuages n'est pas visible, éole fait des siennes, il n'est que
11h30, alors que fait-on ? On se met au chaud ? Eh non les gars...et les filles ! On grimpe
au sommet en directissime. Bien nous en a pris car arrivés là-haut à 1272m il fait soleil et
on savoure la vue magnifique sur la plaine d'Alsace.
La descente se fait par le versant nord-est et c'est avec joie que nous pénétrons dans le
refuge, certes bondé, qui nous accueille pour la soupe ! Après le Petit Ballon un ballon
d'un autre genre sera le bien venu. Cela dit l'accueil fut chaleureux et la soupe aux
nombreux légumes excellente !
Le retour se fera tranquillement par le Krappenfels, la Mullermatt, le hameau du Hilsen,
sur de larges chemins forestiers propices aux échanges de point de vue.
12,5 km et 500m de dénivelé positif. Une très belle randonnée. Merci Francis.

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