Ornithologie au Kaiserstuhl : 28 Mai 2017

Peu après 9 heures, ce dimanche, nous garons nos véhicules à côté du cimetière de la commune d’ Ihringen, charmant petit village d’outre Rhin idéalement situé au pied du massif du Kaiserstuhl.

Objectif principal de la journée pour les 9 participants : observer le guêpier d’Europe, un magnifique oiseau cavernicole qui, après un long voyage depuis l’Afrique, niche ici à cette époque en creusant des galeries dans les parois de loess.

Notre caravane se met donc en marche avec tout le matériel nécessaire. Jean, notre guide nature, et les quelques initiés sont lourdement chargés de leurs appareils très performants (photos, trépieds, télé-objectifs etc.) pendant que les néophytes se contentent de bonnes jumelles.

La journée s’annonce très chaude. Après plusieurs affûts en plein soleil dans les pentes du vignoble nous sommes récompensés de notre patience et de nos efforts.

Les guêpiers sont bien présents et par dizaines. On admire de temps en temps un vol nuptial et surtout leur beau plumage de couleur jaune, noir, brun et vert.   Mais d’autres espèces s’offrent à notre regard : torcol fourmilier, traquet tarier, buse variable, milan noir, milan royal, faucon crécerelle, tourterelle des bois, pigeon ramier et d’autres encore…

Avec la huppe fasciée, plus discrète, nous n’aurons qu’un contact auditif.

Après ce régal pour les yeux (à vous clouer le bec) nous rejoignons, trempés de sueur mais heureux, le parking ombragé du cimetière pour un casse-croûte bien mérité.

Merci Jean pour cette intéressante découverte et aussi pour le jus de pomme frais servi en apéritif et très apprécié par 32° à l’ombre.

JB

 

Randonnée à Todtnau  le 14 mai

Ce dimanche est annoncé couvert et humide, nous serons tout de même 8 à nous retrouver sur le parking du Todtnauer Wasserfall avec une moyenne d’âge à la baisse, François étant venu avec son fils Martial. Aucun problème de stationnement, nous sommes les premiers à nous garer. Petite photo de groupe devant la grande cascade avant de démarrer sur un très agréable  sentier en sous bois vers le Krieger Denkmal, monument en forme de glaive à la gloire des héros de la nation tombés pendant la guerre de 14-18. Une première demi-heure en légère descente, de quoi échauffer les troupes avant d’attaquer les 600m de dénivelée  qui nous mèneront sur la Notschrei. Les parapluies sortent une première fois avant d’atteindre le Grosser Rank, juste un « pipi de nonne ». Nous poursuivons vers la Berger Höhe où nous jouirons d’une très belle vue sur Todtnau avant d’attaquer un grand crochet sur le Feldbergsträssle. Nous passons à proximité d’un premier chalet à la fontaine originale puis d’un abri qui tombe à point nommé, certains ayant les crocs. 12h30, on se pose… 10 minutes à peine avant un premier coup de tonnerre ! vite à l’abri du petit 8 places. Il tombe une «  belle drache » et nous apprécions ce havre rustique et étanche. 13h, la pluie est bien établie mais il nous reste bien de la route alors... on se lance. Une ½ heure sous une pluie battante, les dessous sont atteints par l’humidité. Le Stubenwasen (1386m) point le plus haut atteint, nous descendons vers la Jacobuskteuz et le miracle se produit, un léger rayon de soleil commence à nous sécher, merci aux textiles dits respirants, nous sommes secs en atteignant le lieu dit Ratschert. Le meilleur reste à venir ; nous traversons la jolie bourgade  de Todtnauberg avec ses nombreux hôtels et Ferienhaus orientés plein sud pour terminer par une succession de passerelles, petits escaliers débouchant sur le haut des superbes chutes d’eau du Todnauer Wasserfall . La boucle est bouclée avec 16 kms et 740m de dénivelée positive, La petite terrasse ensoleillée du Kiosk nous tend les bras  pour un strudel mit Sahne oder ein Weizenbier …ce fut une belle journée en Forêt Noire. fh

Sortie Inter VT d’Alsace du 1er mai 2017

Malgré une météo annoncée humide et maussade, nous serons "45 VT d’Alsace » au rendez-vous fixé par les VT Colmar à la Steinabruck entre Metzeral et Mittlach. Jean-Luc Theiler, une pointure en matière de randonnée, de culture locale et montagnarde, sera notre guide pour rejoindre le chalet des VTC au Schiessrothried par la Wormsa. La bruine matinale finit de nous réveiller et les parapluies, couvre-sacs donnent à la troupe un bel aspect multicolore. Notre guide fera de nombreux arrêts pour nous conter histoires, légendes et explications géologiques sur cette belle vallée glacière du massif vosgien. Un des derniers ours y a attaqué un paysan au cours du 19ème siècle d’où la statue sculptée, l’énorme rocher au milieu de la prairie qui serait tombé du Burgkoeplé, le petit lac naturel du Fischboedlé qui servait de carpière à des religieux friands de poissons avant qu’il ne soit endigué pour servir de réservoir … La météo s’est largement arrangée en cours de matinée et quelques pâles rayons de soleil essaient de percer en arrivant sur la digue du lac du Schiessrothried. Petite photo de famille des 8 VTM présents (dont la présidente et sa famille) avant de rejoindre le refuge des VT Colmar où nous sommes accueillis avec chaleur. La salle de séjour est bondée mais chacun trouve une place, certains petits malins « squatterons » même la plus douillette près du kacheloffa. Apéritif, bretzel, kougelopf et petit mot de bienvenue de la présidente Alexa, nous sommes choyés. Et quel « timing, la seule grosse ondée de la journée aura lieu pendant la pause repas. Le retour se fera par le même itinéraire jusqu’au Fischboedlé puis par le chemin de Américains pour nous faire découvrir la station basse du transbordeur, sorte de téléphérique à usage militaire français construit en 1915 pour approvisionner le front avancé sur les crêtes à la hauteur du Hohneck. Nous rejoignons la Steinabruck vers 16h, secs et heureux de cette bonne journée de grand air beaucoup moins humide que prévu. Merci à nos hôtes du jour pour la bonne organisation, à Jean Luc pour tout ce qu’il nous a appris et rendez-vous l’an prochain chez nous où nous essayerons de faire aussi bien. fh

30 avril, matinée de découverte nature au Bollenberg

Annulée l'an passé pour cause de forte pluie, la sortie nature programmée par Jean Greiner au Bollenberg a bien pu avoir lieu cette année, et avec une météo très favorable : ciel bleu, pas de vent, pas de froid.

13 amateurs sont au rendez-vous au bas d'Orschwihr pour 3 heures de découverte. Petite grimpette dans le vignoble jusqu'à la Chapelle des Sorcières, et déjà on remarque que par ici les jeunes pousses de raisin n'ont pas trop souffert des fortes gelées de la semaine précédente. Sur le plateau, la vue est insolite sur le Grand Ballon dont juste la calotte blanche pointe derrière l'avant-plan de l'Oberlinger, et de l'autre côté la Forêt Noire se dessine dans la brume matinale. Mais l'essentiel est près de nous, les fleurs au sol et les oiseaux dans les arbres, car cette colline calcaire particulièrement chaude et aride du Bollenberg abrite une végétation et une faune quasi méditerranéennes. Oh la belle blanche ! C'est un hélianthème en pleine floraison. Et la belle boule bleue, c'est une globulaire qui aime les sols secs et pauvres. Les oiseaux ne sont pas en reste : on a déjà vu des hirondelles, entendu un rossignol (qui délivre son chant métallique aussi en journée, contrairement à ce que pourrait indiquer le nom allemand de Nachtigal). Jean notre guide entrevoit au vol une huppe fasciée, oiseau emblématique du secteur, puis tous peuvent observer un grillon qui sort de son trou. Sur le sommet d'un arbuste apparait un traquet pâtre, lui aussi amateur des contrées sèches. Encore une belle fleur blanche : les étoiles de l'ornitogale ou "dame de 11 heures". Puis viennent les orchidées caractéristiques : d'abord les orchis bouc, pas encore tout à fait éclos, et les orchis bouffons, qui eux sont déjà sur le déclin. Les autres orchidées apparaitront au mois de mai. Sur le chemin du retour, belle surprise avec un lézard vert qu'on entrevoit sous les buissons, et puis un faucon crécerelle, et puis une fleur appelée fumeterre, et puis et puis plein de choses à découvrir. La nature est vraiment un trésor pour qui sait la regarder et la respecter. Nous revenons à midi sonnantes à la chapelle des Sorcières, et déjà c'est le retour aux voitures. Merci Jean pour cette matinée des plus instructives, qui permet aussi à des marcheurs moins performants de participer aux sorties.            ad

 

 

Nous sommes 22 Vosges Trotters à nous retrouver sur la presqu’île de Champaubert pour nos premières observations.

Le déplacement s’est fait en minibus pour profiter au maximum du séjour, tout en alliant la convivialité et la bonne humeur sur l’ensemble des trajets.

Se sont joints au groupe 6 Vosges Trotters Marckolsheim et nos amis hollandais.

Les observations de l’après midi ont été nombreuses et nos ornithologues ont enrichi nos connaissances sur les mœurs des grues cendrées, objet premier du séjour.

Nous avons appris à identifier de nombreuses espèces d’oiseaux (canards siffleurs, souchet, pilet, sarcelles d’hiver, faucon pèlerin, vanneau huppé, harles bièvres, courlis, grandes aigrettes, grands cormorans, oies…).

C’est sous un beau couché de soleil que nous avons observé le vol des grues rentrant aux dortoirs sur le lac.

Le dimanche fut très matinal afin d’assister au réveil de dame Nature.

Pour les observations, nous avons profité des longues vues mises à disposition par Gilles, Vincent et Jean. Merci à eux.

Après l’envol des grues pour les pâtures, nous avons fait la route des églises à pans de bois.

Nous en avons visité des magnifiques.

Bien évidemment, les grues étaient au rendez-vous pour tout le week-end.

La LPO en a dénombré plus de 29 000 ce week-end là, ce qui est peu en comparaison des 169 000 comptabilisées quinze jours auparavant.

Opération thématique à renouveler.

Merci aux animateurs.

Martine

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