Dimanche 26 août 2018/ Au Feldberg en Forêt Noire

Ce sont 3 VTM qui se joignent aux  2 guides Jacques et Christiane pour aller randonner en Forêt Noire. Le ciel est nuageux mais lumineux quand même. Il fait frais 6°C. Ça change de la canicule de jeudi et vendredi. Nous passons par Freiburg puis Hinterzarten et nous montons une petite route vers Rinken : départ de notre rando. Nous nous dirigeons vers le Raimartihof. Il fait bon. Les Epilobes terminent leur floraison. Les chemins sont larges : de vrais Ratschwag. Et nous arrivons au Feldsee. Puis le sentier monte entre cailloux et rochers. Le bruit du torrent est bien sympathique. A la Seebuckhütte, le télésiège n’est pas en activité mais le téléphérique circule. Pas pour nous. Nous montons au sommet avec nos petits pieds. C’est raide, c’est vrai, mais on y arrive aussi, doucement  certes. Vous vous doutez qu’il y a la foule là-haut. Nous admirons le panorama à 360° au Bismark Denkmal. La table d’orientation nous indique le Mont Blanc que nous ne voyons pas. Des vaches paissent au sommet , ce qui fait dire à Jacques que c’est une montagne à vaches. Exact ! Le sommet du Feldberg culmine à 1493m. Nous redescendons vers la Wilhelmer Hütte . C’est l’heure du casse-croûte . Mais toutes les tables en terrasse sont occupées. Nous trouvons un banc un peu plus loin et qui est inoccupé, lui. Ah ! que c’est bon de se sustenter. La vue est splendide. Le repas se fait au son des cloches des vaches qui viennent paître les herbes situées juste dans notre dos. C’est un peu tonitruant ! Hahaha ! Mais pendant le repas, un gros nuage un peu gris cache le soleil et nous mettons des habits chauds, ainsi que les gants et le bonnet. La descente se poursuit vers la Zastler Hütte où nous prenons quelques consommations. Le soleil est de retour et nous enlevons nos habits chauds. Cette fois-ci nous empruntons un sentier étroit  comportant des cailloux et des rochers comme dans les Vosges. Bucolique ! Nous rencontrons de nombreux randonneurs.  Finalement, nous voilà rendus à la voiture . La rando aura été longue de 14km environ et la dénivelée positive était de 500m environ. C’était une belle balade. Merci à Jacques et à Christiane. A la prochaine.         Christiane H.

 Dimanche 8 juillet 2018 : dans le fond de la vallée de Masevaux

Le soleil brille ce matin. Il fera beau …et chaud sans doute, me dis-je. 9 VTM se joignent à Jean-Pierre et Sylvia pour arpenter les sentiers du fond de la vallée de Masevaux en partant de Sewen. Ca monte dès le départ mais comme on est à l’ombre de la forêt, ça va bien. En 1h35, on a avalé 434m. On est content. Le temps se couvre légèrement en arrivant à l’abri de Dolleren. Ouf ! Il fait moins chaud. Plus loin, la ferme Fennematt est en travaux de reconstruction. A la Source de la Doller, nous trouvons André et Raymonde qui sont venus depuis le Lachtelweiher. Jean-Pierre en profite pour demander à André de nommer les sommets et les villages dans la vallée. C’est un vrai puits de sciences. Nous continuons pour rejoindre l’abri Sommerseite de Kirchberg. On s’installe à la grande table pour pique-niquer. Le temps est toujours couvert. Après nous être restauré, la balade descend raide. « Sortez les freins ! » dit notre guide. Les douces clarines des vaches nous accompagnent. Nous empruntons le sentier panoramique. Bientôt André et Raymonde nous quittent pour rejoindre leur véhicule. Notre guide nous annonce une descente raide. Encore ! Nicole rêve déjà d’une autre descente (liquide et ambrée). Bientôt nous atteignons l’auberge Graber où le restaurateur nous a confectionné une tarte aux fruits rouges. « Elle sort tout juste du four. Je vous attendais. » Les gourmand(e)s en commandent et l’apprécient. Les papilles se régalent. « Mais c’est pas tout. On a encore une heure de marche jusqu’en bas. Il faut y aller. » dit JPZ. On y va à regret. La chaleur est encore bien présente. Mais  comme on descend dans la forêt, c’est supportable. Nous empruntons le sentier Dantung. Et nous voilà rendus à Sewen. Le GPS annonce 14km et 726m de dénivelée. Merci à JPZ et à Sylvia. Ce fut une très belle rando.                                           Christiane H.

Nous nous retrouvons à 7 ce dimanche matin au point de rendez-vous à Sélestat pour notre sortie nature.

Equipés de lunettes ornithologiques, de jumelles et d’appareils photos, nous nous dirigeons vers une première passerelle qui nous permet de traverser l’Ill pour nous rendre à l’observatoire des Rohrmatten.

Toute cette zone a été « rendue à la nature » suite à la tempête de 1988 qui mit à terre les peupliers se trouvant en ce lieu. Nous ne sommes pas les premiers arrivés, deux photographes ornitho sont déjà à l’affut. Nous identifions très rapidement des vanneaux huppés en vol nuptial, un couple de barges à queue noire, des bernaches du Canada, des oies cendrées, des hérons ainsi qu’un héron pourpré, un martin pêcheur de manière furtive, des canards souchets, des sarcelles d’été, des cormorans et des cigognes. Par ailleurs, les coucous que nous repérons très rapidement, nous rappellent leur retour.

Nous nous dirigeons ensuite par les prairies fleuries vers la forêt de l’Illwald, au cœur d’une réserve naturelle de près de 2000 hectares de superficie. Malheureusement, cette forêt est touchée par la chalarose du frêne. Ce champignon qui nous vient de Chine a été détecté pour la première fois en France en Haute-Saône en 2006. Il se propage principalement par voie aérienne à raison de 50 km par an. Depuis avril 2017, l’accès de la forêt est interdit par arrêté préfectoral. Seul le sentier balisé par le Club Vosgien étant sécurisé, est ouvert à la randonnée. Nous constatons les nombreux dégâts causés par ce parasite. Entre 4000 et 5000 m3 de frêne sont à terre depuis le début de l’année.

Notre balade nous mène après le pique-nique de midi à l’observatoire de la grande faune et espérons y admirer le martin pêcheur. Une fois de plus, ce n’est qu’un passage furtif qui ne nous donnera pas la possibilité de le fixer sur les « pellicules ». Nous aurons plus de chance par contre d’observer les batraciens présents. Dans l’ordre des anoures, crapauds et grenouilles nous signalent leur présence par leur chant. A présent, Jean nous montre les sonneurs à ventre jaune, espèce quasi menacée, qui a la particularité d’avoir la face ventrale jaune à orangé, tachetée de noir ou bleu gris. Mais sa grande spécificité est sa pupille en forme de cœur. Dans la mare suivante, nous observons toujours des sonneurs, mais également des tritons (ordre des urodèles).

Nous terminons notre rando (près de 13 km) sans avoir pu voir ni daims, ni chevreuils, bien que l’Illwald abrite la seule population de daims à l’état sauvage de France, 300 individus ayant été dénombrés lors du comptage de mars 2018.

Merci au guide de nous avoir fait découvrir ce site et rendez-vous est pris pour découvrir les résurgences et ce dès que la forêt sera sécurisée.

Anne et Gilles

Sortie VT d’Alsace Du Platzerwasel au Markstein

Pour nous VT Mulhouse venant par Guebwiller, la route des crêtes venait officiellement d’être ouverte le matin, le vent de la veille s’est assagi. Certes il fait un petit 4 degrés lorsque nous retrouvons les amis VT d’Alsace au Platzerwasel mais les mines sont réjouies. Le temps de souhaiter la bienvenue à toutes et à tous, la horde des 55 randonneurs se met en marche pour un circuit sensé suivre le soleil, à l’est le matin et retour par l’ouest l’après-midi. A peine le temps de s’échauffer, nous grimpons  vers le Nonselkopf en traversant un premier névé puis au Lauchenkopf (1314m), point culminant de la journée. La pointe des arbres est légèrement givrée mais sur la face ouest, les jonquilles  sont omniprésentes. Arrivés au col de l’Oberlauchen, le soleil inonde le vallon de Sondernach et une "pause s’impose" ! De là,  nous apercevons tout le site du Markstein et au loin le chalet VTM qui est à une petite heure de marche et où une autre équipe vtm est en train de s’affairer pour préparer l’accueil. A présent, le trajet se fera essentiellement en descente par un très beau chemin en sous-bois nous menant à la ferme du Steinlebach. Nous traverserons  le stade de slalom (crée en 1983), poursuivrons presque à niveau par le beau chalet Nansen, la piste de la Grenouillère  pour arriver peu après midi à notre chalet refuge L’équipe d’accueil a bien fait les choses.  Jean notre 1er vice président assure le petit discours de bienvenue et donne le feu vert pour le pot/ apéro offert à nos amis VT. Un rayon de soleil agrémente la qualité du cadre de notre salle de séjour. Notre copain " Robert le magicien " nous présente  quelques uns de ses tours et les mines circonspectes en disent long, mais il ne peut se lâcher car il nous faut repartir. Nous suivrons le GR5 jusqu’au Breitfirst, passerons à côté de 2 stèles, l’une en mémoire de 11 soldats tués dans ces lieux lors du conflit de 14/18, l’autre en souvenir des équipages de chiens de traineaux venus d’Alaska et du Canada en 1915. Fin de parcours passant par le Hahnenbrunnen, la Ferme du Salzbach et celle d’ Uff Rain. Nous retrouvons le Plazterwasel peu avant 17h  et aurons parcouru un peu plus de 17kms et grimpé 430m. Merci à l’équipe d’accueil chalet pour leur travail de l’ombre, à André Doll pour son document explicatif des sites visités et à tous les participants.  Rendez-vous l’an prochain , même date avec les VT Strasbourg « à la manœuvre » . fh

Sortie familiale en petite Camargue alsacienne du 25 mars 2018 :

Nous sommes à 13 à nous retrouver ce dimanche matin à 8h30 sur le parking de l’Au pour une sortie observations.

Sous la conduite de notre guide Jean, nous voici partis avec un franc soleil qui nous accompagnera tout au long de la journée.

Très rapidement, nous avons les premiers contacts auditifs avec des pouillots véloces qui sont de retour depuis très peu de temps. Le pic vert ainsi que les mésanges et les étourneaux sansonnets se font également entendre pour défendre leur territoire. En effet, nous sommes en pleine période de début de nidification.

Au premier observatoire, nous pouvons observer de nombreuses espèces cygnes, grandes aigrettes, oies cendrées, foulques macroules, colverts, sarcelles d’hiver, harles bièvres, grèbes huppés, cigognes, grands cormorans, hérons cendrés, martin pêcheur, … qui sont pour la plupart en tenues de parades nuptiales et pour certains occupés à bâtir les nids ou déjà à couver.

Les tempêtes successives de début d’année ont laissé des traces dans cette réserve naturelle.

Nous passons ainsi d’observatoire en observatoire et avons la chance d’observer une bande  de mésanges à longues queues ainsi qu’un grimpereau.

A l’observatoire Muller, les harles bièvres, canards chipeau, canards souchets, ouettes d’Egypte et bien d’autres sont au rendez-vous.

A présent, nous recherchons les premières anémones pulsatiles, déjà pour certaines en fleur. Nous trouverons également des calthas des marais, anémones sylvie, tussilage pas d’âne et ficaires fausse renoncule. Notre ami Robert trouve son bonheur avec l’ail des ours omniprésents.

Nous terminons notre promenade par la pisciculture et ses magnifiques bâtiments. Dernière photos souvenir au niveau des résurgences avec une eau toujours aussi limpide.

Nous avons comptabilisé pas moins de 35 espèces d’oiseaux différentes ainsi qu’un chevreuil et deux lièvres.

Nous sommes à cinq à déjeuner du côté de la maison de l’écluse pour passer encore quelques heures sur le site et avons le bonheur d’observer un couple de bécassines des marais ainsi que deux couples de poules d’eau.

Très belle découverte à reprogrammer à d’autres moments en cours d’année et vivement la prochaine sortie nature.

Merci à Emma qui a secondé Jean le guide du jour.

Martine

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