Dimanche 14 juillet 2019 A St Amarin

La rando démarre à St Amarin. Nous sommes 4VTM à suivre le guide Jean-pierre qui nous emmène sur les hauteurs . Nous faisons le tour du vallon pour venir au-dessus du Mehrbachla , Hôtel restaurant réputé pour sa bonne table. Nous montons d’abord vers le Hintervogelbach avec un beau soleil mais les nuages sont là également. Bref on n’a pas trop chaud et c’est tant mieux après la canicule d’il y a 10jours. Ça monte sec dès le départ. « Sacré petit raidillon ! »Heureusement qu’on monte à l’ombre !  Jean a entendu un Roitelet. Sur le circuit , on rencontrera 4 fontaines. Voilà le premier Seppibrennala. « Regardez là-haut ! un chevreuil ! » nous dit Jean. Et voilà que les nuages nous déversent une petite pluie fine. Mais le temps de sortir les vêtements de pluie et ça s’arrête déjà. Et voilà la deuxième Brennala. L’eau est fraîche. Et voilà la troisième fontaine de St Nicolas. Il pleut, il ne pleut plus, il pleut. Et voilà un nouveau raidillon, un vrai avant la Chapelle St Nicolas. On pousse fort sur les bâtons. On y admire une belle statue en bois et 2 crucifix. On entend un Geai et une Buse. Et voilà une belle vue sur St Amarin . Et on voit les toits du Mehrbachla en-dessous de nous. Jean-Pierre nous propose de nous poser pour prendre le repas. Quelle belle vue ! Après le repas frugal, nous le suivons à la ferme auberge pour consommer un dessert. On ne se fait pas prier car le Siesskas est remarquable. En effet J-Pierre demande à Claudine s’il est bon. Elle répond juste : « Hum !! » avec délectation. Après nous être sustentés, nous prenons un raccourci pour rejoindre le chemin qui mène à Geishouse. Pour un raidillon c’était un vrai raidillon : vrai de vrai. Ouf ! On est sur le chemin . C’était pour  mieux digérer le Siasskas. Et voilà une pancarte qui annonce encore A Melhuser Brennala. Et voilà que la pluie s’invite, un peu plus soutenue. Mais nous voilà aux voitures. On a fait 12.5km avec un dénivelé de 616m.
Merci à Jean-Pierre et à la prochaine(avec un Siasskas aussi bon).
Christiane H.

Dimanche 07/07 et lundi 08/07/2019 Escapade dans les Alpes bernoises près de Gstaad.

Par un beau soleil, ce sont 9 VTM qui , sous la houlette de Jacques, se rendent à Lauenen près de Gstaad .  La parité est respectée : 5 et 5. Il y a bien quelques nuages mais ils n’entament pas l’optimisme des randonneurs. L’altitude de départ est de 1241m. Nous commençons par descendre !!Puis le sentier longe le torrent fougueux . De part et d’autre nous traversons de nombreuses zones humides  où poussent des Carex ,des Linaigrettes et des Orchis. On voit aussi des Aconit tue-loup ainsi que de la Vipérine. Ca y est, on attaque la montée. On monte au refuge de Gelten situé à 2002m. La végétation autour de nous est luxuriante. On voit des Compagnons rouges et des Géraniums. Et voilà le lac situé à 1380m, lieu de pique nique aménagé avec des tables et des bancs. Il y a déjà du monde mais nous trouvons à nous installer. La vue est magnifique. Un endroit est aménagé pour y faire du feu. C’est indispensable pour les Suisses.  Mais nous n’avons pas emporté les saucisses. Dommage !  Après nous être  sustentés, on gravit la pente pour de bon. On ahane, on souffle, on inspire  fort et on pousse sur les bâtons.  Les bavardages cessent. On se concentre sur l’effort à fournir. « Oh ! une cascade ! » On passe même en dessous, enfin juste à côté. Quelques gouttes nous mouillent. «  Ca nous rafraîchit bien! »  « Oh ! un Lis martagon  et des Epervières orangées. »!! Et voilà une passerelle bien longue suspendue avec des câbles au-dessus du large  torrent  qui alimente la cascade! Du jamais vu ! Les prés fleuris sont luxuriants. Et voilà une autre cascade !Fernand nous montre les vaches là-haut dans la pente. Le ciel bleu alterne avec des nuages. Le vent souffle aussi de temps en temps. Au moins il ne fait pas trop chaud.   Derrière nous monte un randonneur lourdement chargé avec un Doberman qui porte 2 sacoches sur le dos. Qu’y - -t’il dans les sacoches ? Ses croquettes car le randonneur est parti pour 10 jours. On voit de beaux Lis de ST Bruno. Les Rhododendrons fleurissent.  Et nous voilà rendus à la Hütte 2002m. On a fait 13562 pas , 10km et 896m de dénivelé positif et un peu de descente au départ 137m. Dans la montée, Jean a vu des Chocards et un Aigle royal. On découvre le refuge et on s’émerveille tellement il est bien entretenu. Nous apprenons qu’il a été rénové il y a 2 ans. Tout est nickel ! A la suisse !.Au repas, il y a nous et une famille.  C’est tout. Hier soir c’était complet ! Quelle bonne idée a eu Jacques de monter  le dimanche. C’est à refaire.  On s’installe dans 2 dortoirs.  On peut s’étaler. La nuit fut correcte pour la majorité d’entre-nous. Ce matin, nous allons prospecter dans la vallée qui se nomme Rottal au-dessus du refuge au pied du Geltenhorn . On herborise et on fait des photos. C’est cool. On a vu une Marmotte. Au loin, on voit un troupeau descendre à la queue leu leu sur le sentier étroit. Mais quand on s’en approche on constate que ce sont des Yaks aux poils longs. Oh, c’est chaud la laine de yak!j’ai un châle que j’adore. Il fait soleil. Et maintenant nous attaquons la descente par le même chemin qu’à l’aller. Le sentier passe à nouveau sous la cascade dans le pierrier. Ca demande de la concentration. Tout le monde suit. On rencontre un troupeau de 10 vaches couleur caramel couchées dans le pré fleuri. On a une pensée pour le bon  chocolat Milka. Le torrent aux eaux blanchâtres et grisâtres gronde. La descente est soutenue. « On va jusqu’au lac pour pique niquer comme hier. »nous dit Jacques. Mais voilà, des jeunes y sont installés. Mais ils enlèvent leurs sacs pour nous laisser la place car il est 13h1/4 et ils ont fini de manger et ils repartent presque immédiatement. Ouf ! le calme est revenu. Et voilà les voitures : 13.5km au compteur, 1070m de descente, 294m d’ascension , pas de pluie, altitude maxi 2121m. On prend le chemin du retour et 1/2h plus tard des gouttes parsèment le pare-brise. La chance !                       Christiane H.

Autour de Molines en Queyras

Vendredi 28 juin :petite balade à Molines
Ce sera une petite sortie pour nous laisser l’après-midi pour magasiner et faire la valise sans oublier de faire la partie de pétanque journalière et d’aller au sauna.
Je vais sur le balcon au réveil . L’air y est agréablement frisquet et le ciel est limpide. Voilà encore une belle journée qui s’annonce. On est à 10 à aller à Molines située à 25 minutes d’ici. On s’attend eaux voitures, le soleil brille et il fait déjà chaud. Ca promet. A Molines, on voit une demoiselle coiffée. La balade nous fait arpenter les prés fleuris de toute beauté . Mais heureusement que nous randonnons à l’ombre de la forêt. On arrive aux Praz Hauts . Les oiseaux chantent allègrement. . Nous passons au Canal Pierre Dimanche . Ce canal évoque la gestion de l’eau au siècle dernier. . Nous arrivons au hameau de Pierre Grosse . Un grand chien noir se rafraîchit en se couchant directement dans la fontaine. Pas bête la bête !Nous humons les lilas blancs et violets. Il y a deux églises dans ce hameau. Nous passons devant le camping , puis longeons le large torrent nommé Aigue Agnelle . Il est l’heure de chercher une belle place de pique nique. Mais d’abord c’est l’heure du bain de pied pour 4 d’entre nous. Oh ! que c’est frais, vivifiant. Après le repas, nous cheminons encore près de prés fleuris. On a observé une Campanule agglomérée , une Gentiane champêtre et un Artichaut en feuille. Nous passons à Molines station , puis dans le bas de Molines devant l’église fortifiée St Romain. Et nous voilà arrivés aux voitures . On a marché 12km avec un dénivelé de 281m. C’était la balade de fin de séjour. Et 35° à la voiture. C’était encore la canicule .
Et nous voilà au terme de ce séjour. Sur les 6 jours de rando, le 2ème groupe a fait un dénivelé de 2951m sur une distance de66.5km.
Le 1er groupe a fait un dénivelé de 4461m sur une distance de 92km.
Merci aux 3 guides :Christian et Yves, Pépi et bravo aux randonneurs . Hip hip hip hourrah !
Christiane H.

Dimanche 23 juin : Tête de Ran – Jura suisse

C’est à 8 que nous nous retrouvons dans la mignonette pour une virée sur les hauteurs proches de La Chaux de Fonds.
Le ciel n’est pas encore vraiment dégagé au petit matin après les pluies de ces derniers jours et des nappes de brouillard subsistent par endroits lorsque nous traversons les Franches Montagnes. Mais pas de soucis tout cela n’est que provisoire !
Arrivés au parking du Bois du Couvent, en face du camping, on s’apprête pour une randonnée d’environ 5h30. Les dernières nappes de brume se sont levées et c’est par un beau soleil que nous démarrons notre circuit.
L’itinéraire traverse un petit bois puis de verts pâturages et monte peu à peu vers le col de Suze où certains rêvent déjà d’un bon apéritif rafraîchissant.
Les belles forêts de sapin du Jura s’étalent devant nos yeux et les prés en fleurs attirent le regard des botanistes. Plus loin, plus haut, voilà la Vue des Alpes, un lieu très touristique qui porte bien son nom mais par temps dégagé uniquement. En ce qui nous concerne ça commence à se lever mais pour le moment on les devine à peine.
Nous atteignons le sentier de crête après une petite chapelle originale et suivons l’arête boisée en direction de la Tête de Ran. Plusieurs pauses en cours de route nous permettent d’admirer de près les nombreuses espèces de fleurs qui jalonnent la piste : orchis, salsifis, renoncules, ancolies et beaucoup d’autres.
L’heure du casse-croûte approche et voilà qu’une belle table avec des bancs nous donne l’occasion d’un « tiré du sac » confortable en pleine nature.
Après cette pause nécessaire nous poursuivons et après une courte descente admirons quelques beaux chalets au milieu desquels nous sommes obligés de traverser un essaim d’abeilles en folie sans doute très heureuses de fêter l’été et heureusement pacifiques.
Après ces émotions nous voilà au pied de la Tête de Ran que nous gravissons par un raide sentier pour atteindre son sommet à 1422m.
Et là nous jouissons enfin de la vue sur les Alpes dont nous identifions quelques sommets :
Les bernoises bien sûr dont le Wetterhorn, le Finsteraarhorn, l’Eiger, le Mönsch, la Jungfrau et plus au sud le Mont Blanc.
Nos amis ornithologues sont eux aussi gâtés car en prime ils peuvent admirer le vol de quelques oiseaux intrépides qui se jettent dans le vide…en déployant les ailes de leurs parapentes.
Mais il est temps d’entamer la descente qui nous ramènera à travers prés et bois vers notre point de départ.
On remercie au passage notre fidèle chauffeur qui, malgré la fatigue, nous a ramené à bon port à l’issue de cette belle journée.

JB

 

Furfande

Jeudi 27 juin 2019 Objectif :la tarte au citron très réputée du Refuge de Furfande.
Nous nous rendons au parking du Queyron 1963m dans le Vallon de Villargaudin. Le temps est encore serein. C’est encore la canicule. Personne n’oublie son stock d’eau. « On est à découvert aujourd’hui.  Il n’y a pas beaucoup de forêts »précise Christian. La route d’accès n’est pas large. Pourvu qu’on ne rencontre pas d’autre véhicule. Merci les chauffeurs ! Vous êtes des pro du volant. Et voilà qu’un camping-car vient en face !Oh là là ! On serre les fesses.
Aujourd’hui on reste ensemble tous les 17. Les Vonder inaugurent leurs nouveaux chapeaux de soleil acquis à Ceillac. Elégants tous les deux ! On se dirige vers les chalets d’alpages de Furfande. Quel bonheur de profiter de l’ombre des arbres ! Quand le sentier passe dans la falaise et qu’il n’y a plus d’arbres, on sent la chaleur accumulée par la roche . Ca grimpe lentement mais sûrement . On a admiré le Lis de St Bruno. Et voilà au loin les chalets de Furfande. Agnès s’exclame : « Oh ! que c’est beau ! »Par endroits il y a une multitude d’Ornithogales, la Dame d’Onze heures. Comme il va être midi, elle est ouverte. Dans les prés alentours, c’est un jaillissement de fleurs : des Renouées bistortes, des Ombellifères dont des Lasers en feuilles. « Oh ! une Asphodèle ! »dit M-Christine. « et des Gentianes jaunes prêtes à fleurir ! » Elles sont en avance par rapport aux Gentianes rencontrées lors des sorties des jours passés. Et voilà que des nuages passent devant le soleil .Ca fraîchit. Mais on ne les a pas vu venir , ces nuages !Ils jouent à cache cache avec le soleil. On cherche une place à l’ombre près des Chalets du Haut pour manger. Un oratoire se trouve à proximité. Mais ce n’est pas par piété que nos VTM s’agenouillent mais c’est pour sentir la petite Orchis vanille . Elle a une odeur remarquable. « Allez ! vous avez fini de manger ? On est à 1.8km du Refuge de Furfande. » « Ah ! oui. Notre objectif. La tarte au citron. »Surtout que Christiane Fonné en a commandé hier soir au téléphone pour tout le groupe. Et voilà le Refuge à  2 300m. Il est coquet. Il y a de nombreuses tables en terrasse. . On s’installe. On déguste. Délicieuse,la tarte ! Elle mérite sa réputation. Après ce régal, on attaque la descente. On voit le village de Risoul 1850m haut perché dans le massif en face. La descente ressemble à des montagnes russes et elle ne présente pas de difficulté majeure. On descend. « Et maintenant il y a une remontée de 100m de dénivelé ! »explique Pépi. « Oh !là là ! sous le soleil, c’est dur. » On arrête régulièrement pour boire . Les copains à l’avant ont toujours la gentillesse d’attendre à l’ombre . Merci
Et nous voilà rendus aux voitures ! On a marché 14km et fait 620m de dénivelée. Merci aux 3 guides !

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