10-17 octobre, lumineux séjour à Ramatuelle
Pour la 8e année consécutive, nos guides Claude Siegel et Christian Rebert ont préparé un séjour de découvertes pédestres dans le Sud de la France. D’une vingtaine de participants au départ en 2013, nous sommes depuis quelques saisons près de 50. Ce qui n’est pas allé sans difficultés supplémentaires en cette année de Covid. Ira-t-on, n’ira-t-on pas ? La question restait posée jusqu’au départ. Mais finalement on y est allé. Le centre de vacances de Ramatuelle qui nous a accueillis a pris le maximum de mesures préventives, et nous aussi nous nous sommes pliés avec soin aux gestes barrière, enlevant et remettant le masque 36 fois dans la salle à manger. Finalement tout s’est bien passé, apparemment pas de contamination pendant le séjour.
Pour la météo, coups de tonnerre inattendus le premier matin, obligeant nos guides à changer de programme, mais par la suite plus une goutte et souvent grand soleil pendant 6 jours. Fraicheur du matin (10°) mais douceur l’après-midi (18-21°), c’était un temps idéal pour marcher. On a ainsi pu découvrir tous les jours un nouveau paysage dans d’excellentes conditions, parcourant chaque fois entre 7 et 12 km, mais montant et descendant souvent des dizaines de marches, et serpentant sur le rocailleux et abrupt sentier du littoral. Visites des villages de Ramatuelle et Gassin, et découverte commentée du moulin de Paillas ont inauguré le premier jour. Réveil matinal le 2e jour pour aller en bateau depuis le Lavandou sur l’île de Port-Cros, superbe réserve naturelle que nous avons parcourue par monts et forêts, avec ses criques et ses rochers. Les jours suivants, ce furent des plages les unes plus belles que les autres et des caps de la presqu’île de St Tropez, les uns plus colorés et plus sauvages que les autres : plages de Sylvabelle, du Débarquement, de Pampelonne, cap Lardier, caps Taillat et Camarat. Sans oublier une incursion dans la montagne des Maures au-dessus de Cavalaire, et surtout dans les collines de Croix Valmer où Claude et Denise nous ont accueillis dans leur Mas Kolo avec chaleur et tropézienne !
Et tous les jours, quelle lumière ! Ciel bleu irisant la mer, soleil levant, soleil couchant, vue au loin sur les cimes déjà enneigées du Mercantour.
Et tout cela avec le sourire, la bonne entente, les rires lorsque le chef plonge dans la mer avec un maillot 1900. Et le plaisir de finir la journée par des parties de pétanque, de très bons repas et des animations proposées par le centre de vacances. Autant dire que personne n’a eu le temps long et que les nouveaux venus n’ont pas eu de peine à s’intégrer dans le groupe.
Vraiment un grand merci à Claude, Christian et leurs épouses qui ont une nouvelle fois fait de ce séjour une réussite, et qui préparent déjà l’édition 2021.
Merci aussi à Yves Jacamon qui était désigné « responsable sanitaire » à cause du Covid, mais qui heureusement n’a pas dû intervenir.
A l’année prochaine à Carry le Rouet ! ad

Dimanche 14 juin 2020 : Col du Wettstein-lac Vert-lac du Forlet.
Hourrah ! c’est la première sortie du dimanche après le confinement. On se salue de loin, on agite les bras. C’est la liesse ! Nous sommes à 10, donc nous formons un seul groupe. Youppie ! Nous nous rendons en voitures au col du Wettstein. Le temps est couvert. Il fait frais. A la ferme Musmiss, nous admirons 3 beaux chevaux. Les digitales pourpres se dressent. Sous les sapins, fleurissent des Lotiers . Pour le moment, ça descend avec une dénivelée de 50m environ. Nous bifurquons vers le lac Vert et empruntons un large chemin dans le sable gréseux. Un petit vent nous rafraîchit. Les frondes des Fougères se déroulent à peine. Le soleil apparaît. Nous arrivons en vue du lac Vert ou lac de Soultzeren. « Il est bien plein. » dit Fabien. On se dirige vers le chalet Erickson qui n’est pas très loin. On passe devant le Gaertlesrain. Dans la montée, on croise une foule de gens, de familles et surtout de chiens. Ah ! c’est dimanche. Tout le monde va dans les Vosges, jeunes et moins jeunes. De beaux lupins se dressent devant la ferme. C’est surprenant dans ce paysage ! Et nous voilà au chalet du Club Vosgien. Le gel hydroalcoolique nous attend. Un membre du club vosgien nous installe aux tables extérieures et nous sert d’excellentes tartes aux fruits au goût mémorable. On s’en souviendra. M-Hélène demande la recette de la pâte. Il faut prendre la margarine Orion. Et c’est l’heure de continuer. On passe devant Tiefenbrunnen. On voit à regret des hêtres brûlés en partie par le gel. Au lac du Forlet, il y a encore la foule et les chiens. On observe les Alisiers et les Sorbiers ainsi que les Renouées bistortes. On passe au Altenkray puis aux Hautes Huttes pour nous diriger vers le col du Wettstein. Il est 14h25. A un carrefour, Pépi annonce que dans 25 minutes on arrive. Et Francis ajoute que Fabien a encore une thermos de café qu’il trimballe depuis ce matin. On pourrait la boire ici dans l’herbe plutôt qu’au parking. C’est plus sympa ici. Allez ! on s’assied et on boit. « Il est encore bien chaud » dis-je. Francis a assez de gobelets et Joëlle a des Pims. C’est bon ! Alors Francis profère une grande vérité : »Dans la rando, ce qui est bien, c’est les pauses ! » On approuve. Joëlle apprécie le stridulement des Grillons. Et on arrive en ayant arpenté 14.5km, 445m de dénivelée positive, 21042 pas, 29 étages et bu 2 cafés dans la journée. Merci Francis. C’était une chouette reprise. Tout le monde est ravi. A la prochaine. Christiane H.

 
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15 février 2020 : Découverte des traces et indices du castor d’Europe (Castor fiber)
Temps idéal, ensoleillé et doux ce samedi après-midi pour la découverte des indices de la présence de castors. Toutefois, avec toute la pluie et les tempêtes successives, nous ne pouvons pour des questions de sécurité nous rendre sur le site du CSA de Schweighouse. Les berges de l’Ill, de la Largue et de la Doller sont également trop dangereuses.
C’est donc le long du Steinbaechlein à Morschwiller le Bas que Jean nous invite à chercher les traces du rongeur.
Celui-ci nous explique tout d’abord les spécificités du castor eurasien (ordre des rongeurs, famille des Castoridés). Le castor est le plus gros rongeur d’Europe, il est uniquement herbivore d’une taille de 1m10 à 1m30 dont une queue de 30cm et d’un poids de 18 à 30kg. Il est un excellent nageur qui peut rester 15mn sous l’eau sans respirer, sa langue bloque le fond de la gorge, des valvules verrouillent narines et oreilles et une paupière transparente recouvre l’oeil. Sa queue lui sert de réserve de graisse, de régulateur de température, de gouvernail et de propulseur suivant la nage en surface ou en plongée, de stabilisateur en station debout. Il a une très mauvaise vue mais l’ouïe et l’odorat sont très développés.
Très rapidement nous accédons à la première zone d’abattage qui nous permet de trouver des arbres qui ont été taillés en crayon. A l’abattage suivant, nous trouvons des tailles en sifflet et en K, et sur l’autre berge, un gros saule a été victime des dents du castor, la houppette ou zone de cassure reste très visible. Une bonne partie du tronc est écorcé et ébranché. Les branches sont tirées vers le réfectoire, une zone aménagée où le rongeur peut se nourrir en toute sécurité dans l’eau peu profonde. Nous poursuivons et allons de découverte en découverte : les premières ficaires fausses renoncules sont déjà en fleur, au loin un chevreuil court le long d’une haie buissonneuse, les fleurs femelles du noisetier sont ouvertes.
Nous découvrons des canaux de plus en plus imposants, creusés par notre bâtisseur afin de pouvoir accéder en toute sécurité par la voie des eaux aux zones de pâturage et de nourrissage. Ces canaux se terminent par une rampe qui se prolonge par des coulées (traces au sol et sur la végétation de ses fréquents passages). Nous observons également 2 huttes de berges. Notre ami Gilles explore le site et découvre des ossements correspondant à une patte arrière de « bièvre » (en vieux français) et un peu plus loin le squelette presque entier d’un castor adulte.
Un bel et intéressant après-midi pour les 8 participants, avec des vues magnifiques sur les Vosges et la Forêt Noire enneigés. Merci à Dédé pour toutes les explications géographiques sur les massifs nous entourant.
JG

 

Dimanche 09 février 2020 – sortie nature au Flachsee :
Départ à 8h00 de Mulhouse pour nous rendre à Unterlunkhoffen au bord de la Reuss dans le canton de l’Argau.
Après 120km de route dont la grande partie sur autoroute, nous nous trouvons sur place dans la réserve naturelle du Flachsee. Le lac a été créé en 1975 avec la construction de la centrale hydroélectrique de Bremgarten-Zufikon.
La Reuss est la principale rivière de Suisse centrale avec ses 164km, prenant sa source dans la région du Saint Gothard, elle traverse le lac des Quatre Cantons et se déverse dans l’Aare.
Cette réserve naturelle comprend également la Stille Reuss, lieux propices pour les oiseaux d’eau avec de grandes étendues de roselières, et des zones d’eaux très peu profondes dans lesquelles les limicoles trouvent refuge. Ce site est unique en Suisse et est très fréquenté par les ornithologues en toute période de l’année, pour y observer les oiseaux hivernants comme les nicheurs. Les batraciens, libellules et papillons ainsi que les orchidées y ont également leur place à la belle saison.
Ce jour, la météo est de la partie et c’est avec en toile de fond les sommets enneigés des Alpes que nous débutons notre promenade dans la zone des roselières.
Après le repas, nous entamons le tour du Flachsee, jusqu’à l’imposant couvent de Hermetschwil-Staffeln (abbaye bénédictine du XIIè siècle) et c’est par le pont en bois « Dominilochsteg » que nous gagnons l’autre rive pour revenir vers le point de départ. Cette journée a été très riche en observation avec 44 espèces différentes observées dont le magnifique butor étoilé. Les observations se font soit dans l’observatoire construit à cet effet ou sur les nombreux promontoires se situant tout le long du parcours, avec de nombreux panneaux pédagogiques donnant une multitude d’informations.
Une très grande colonie de castors a élu domicile le long du lac, (les premiers crayons ont été découverts dans les années 2000), des chantiers très importants sont visibles très régulièrement. Jamais je n’ai vu des arbres de près d’un mètre de diamètre, taillés en crayon, et abattus par des castors.
La tempête Ciara étant attendue, nous ne nous attardons pas sur place et reprenons la route pour retrouver nos domiciles, des images magnifiques plein les yeux, une promenade de 11km sans difficulté avec 

 

18-19 janvier, peu de neige mais beaucoup de plaisir pour le week-end
nordique à Schonach (Forêt Noire)
En ce début d'hiver mal enneigé, nous avons tout de même réussi à goûter un peu à la nature blanche. Ni ski de fond, ni raquettes comme initialement prévu, mais de la marche pour les 32 participants, et beaucoup de plaisir tout au long de ces deux jours à Schonach (850m), point de départ des 100km de la traversée à ski de fond de la Forêt Noire. Plaisir d'abord de se retrouver, membres de différents horizons, plaisir ensuite de découvrir un paysage typique de Forêt Noire où nous n'étions presque pas allés, et plaisir enfin de goûter à la gastronomie locale, car les sandwichs de jadis mangés debout sur les skis en pleine nature sont maintenant remplacés par de petits plats typiques bien au chaud dans des Gasthaus d'altitude.
Premier jour débarquement dans notre hôtel "Schwanen" à Schonach, puis destination la Wilhelmshöhe (975m d'altitude) à travers bois et prés saupoudrés de blanc par un résidu d'orage nocturne, et en passant de temps en temps sous des éoliennes géantes. Après les agapes chaleureuses, nous partons vers le Sud en admirant les grandes fermes, les crucifix à chaque carrefour de chemin et les vastes espaces dégagés au relief reposant. Passage au stade de ski de fond puis un peu plus loin au tremplin de saut à ski de 90m qui nous impressionne avec sa longue piste d'élan et son plongeon dans la pente de réception. Puis c'est l'horloge géante (la plus grande au monde lors de sa création il y a 40 ans) qui attire notre curiosité. Et pour finir la journée (13km), une bonne averse de neige-grésil blanchit le paysage et nos sacs à dos.
Le soir, repas très apprécié avec une pierrade individuelle insolite et un excellent gâteau Forêt Noire présenté avec étincelles par le patron.
Dimanche matin il fait frisquet, les chemins sont glissants et nous partons à pied pour le lac "Blindensee". Toujours de jolis paysages, plus blancs que la veille, et ce fameux Blindensee joliment situé dans une tourbière géante et tout blanc sur sa surface gelée. Après la grisaille matinale, le soleil fait son apparition et égaie chaumes et forêts lorsque nous passons à la Weissenbacher Höhe (1025m) avec vue sur le trajet que nous avions fait l'an passé depuis Schönwald. Joli spectacle! Après 2h30 de marche nous arrivons au refuge Amis de la Nature "Kuferhaüsle" où 2 petites pièces au plafond ultra bas nous attendent pour le casse-croûte rustique.
Revigorés, nous prenons le chemin du retour, toujours dans la bonne ambiance. C'est là qu'une grosse averse de neige transforme la nature en paysage d'hiver. Le voilà donc cet hiver tant attendu! Après les 12 km de la journée, nous n'avons plus qu'à retrouver Schonach et nos voitures, et à rentrer à Mulhouse par des routes assez glissantes en altitude. Super week-end ! Merci les guides. ad

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