Jeudi 9 juillet 2020 : la Hingrie.

Un beau soleil accueille les 11 VTM et leurs 2 invitées :Evelyne, la sœur de Françoise et Thaïs ,la petite fille deJean-Paul JPM et Joseline. Attention elle a la carte et la boussole : c’est elle qui guide sous la houlette de son Papi JPM. Quelques nuages ornent le ciel. Pour se saluer, c’est le devenu classique coude à coude. On démarre sur un grand chemin en pente douce. C’est agréable. Sous les pas de Thaïs surgit une taupe décédée . Thaïs s’empresse de l’enterrer sous des feuilles mortes dans le caniveau d’évacuation des eaux pluviales. La Pauvre ! Et nous voilà devant la Chapelle de la Jambe de fer inaugurée en 1879. Et voilà que ça monte sec, mais vraiment sec dans les ornières laissées par les machines forestières. On lève les pieds pour enjamber les branches de sapins. Stop ! on boit avec délectation. La montée se poursuit toujours aussi raide, et encore, et encore jusqu’au col de la Hingrie 749m. Il va nous achever, ce JPM ! Mais personne ne se plaint, même Thais ne se plaint pas. Ça y est ! on y est. On boit. « Et ça regrimpe » s’exclame Chantal. Fernand déplace un tronc qui bouche le chemin et Jacques profère « voilà un beau geste barrière » Hahaha ! Les immenses Digitales sont au garde-à-vous. Nous longeons l’ancienne frontière avec les bornes martelées d’un « F » d’un côté et d’un « D » de l’autre côté. On entend Jacques crier : « Papiere ! » Et nous voilà en haut au lieu-dit « les trois Bornes ». Un panneau relate l’action des passeurs de Noirceux et Rombach le franc en 1940. « On peut se poser et manger ici. » dit JPM. Le lieu est magique. Imaginez une belle futaie de sapins et de hêtres dont les branches ondulent sous la brise. Au sol , nous sommes baignés d’ une lumière tamisée avec des taches de lumière qui inondent le sol recouvert d’aiguilles, de fines herbes graciles, de cônes d’épicéas, de feuilles de hêtre desséchées et de grandes frondes de fougères. Le temps de midi se passe ainsi paisiblement. Et nous reprenons la route. Ca ne monte plus. Ouf ! La descente est agréable et douce. Plus loin, nous avons une belle vue sur la vallée. On s’arrête longuement. La descente est très douce. Au détour du chemin, on a une vue sur Urbeis et son clocher à bulbe. Bucolique! Une belle collection de ruches est située face à un châtaigner en fleurs. On entend le sympathique bourdonnement de leurs hôtes. Le bon miel ! on s’en délecte d’avance. Il fait chaud. Heureusement qu’on est à l’abri de la forêt tout le long. Oh ! voilà les voitures ! Alors que disent les compteurs ? 11.86km, 600m de dénivelée. Merci Jean-Paul , Joseline et Thaïs qui a régulièrement annoncé ; « On est là ! » Bravo à elle. Elle promet dans le métier de guide. « On peut prendre un pot chez ma sœur à Fouchy. Elle a une ancienne maison vieille de 200 ans. C’est juste un peu plus bas. Suivez-moi ! » D’accord, toute la troupe suit dans ce beau village si particulier du Pays welsche. Merci Evelyne.  A jeudi prochain.                Christiane H.

 
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