Jeudi 5 juillet 2018 : Dans le Jura suisse arrosé.
Il a plu dans la nuit. Le ciel est couvert ce matin. Je me dis qu’ il pleuvra dans la journée mais peut-être pas en Suisse où se rendent 12 VTM à la suite du guide attitré du Jura, j’ai nommé François. « Nous nous rendons en 3 voitures au sud de Bâle, à Münchenstein. Vous me suivez. » dit-il. Pour une fois, les messieurs sont en nombre supérieur aux dames : ils sont 8 et les dames 5. « Prenez le chemin qui monte. » Et nous voilà à grimper de 330m en moins dune heure. C’est bien. Nous ouvrons nos capes et nos parapluies. Il commence à pleuvoir tout doucement mais sans discontinuer. Ca commence à glisser sur la roche calcaire. Ca glisse franchement autant sur les racines que sur les cailloux que sur la terre. Et me voilà par terre, quelques autres personnes dérapent également. C’est bien pentu. Ouh, la la ! Après ces chutes, François choisira des itinéraires bis sur le macadam. Merci François. Il pleut toujours. Il pleuvra jusqu’à 13h. On passe dans Stollen puis dans le pays des cerisiers. La récolte bat son plein. La balade se poursuit vers le Schartenfluh. Ca monte encore. Le brouillard se pointe au bout du chemin et sur les sommets. Arrivés au-dessus de la falaise, nous jetons précautionneusement un œil dans le bas de l’à-pic. Grandiose ! On continue par Gempen. On entend le bruit incessant des gouttelettes de pluie sur le feuillage. Nous arrivons en vue de Arlesheim où se situe l’imposant bâtiment du Goetheanum, le siège de la société anthroposophique fondée par Rudolf Steiner. Le bâtiment est extraordinaire. Tout en béton. Il date de 1925. Nous avons tout le loisir d’admirer ses fenêtres qui ne sont pas rectangulaires mais trapézoïdales puisque nous pique-niquons sur les bancs qui lui font face. Il ne pleut plus. Ouf ! Le retour se fait par les communes bâloises et les lotissements plus ou moins chics. Au total nous avons parcouru 18.4km et une dénivelée de 649m. Merci François pour la balade. « Et maintenant vous venez chez moi où les bières vous attendent. Elles sont au frais.» dit-il. Sympa ! Merci François pour les boissons.
Christiane H.

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