Jeudi 21 mars 2024 : secteur Grand Ventron.
Après avoir cherché et cherché le bon chemin qui mène au parking avant le petit Chéty près du
Ventron (prononcer Vèntron) 19 VTM peuvent enfin être comptés par Fabien et Yves, nos guides.
 « Harnachez vos sacs sur le dos. On y va. » annonce Dany qui piaffe d’impatience. On attaque tout
de suite la petite montée par un temps un peu frais mais lumineux. . Le sentier bucolique longe un
torrent bien chargé en eau. Un rayon de soleil filtre entre les ramures. Nos pieds roulent sur les
cônes d’Epicéas et les Fougères pectinées ( Blechnum spicant), qui sont en nombre, bordent le
sentier durant pratiquement toute la randonnée. . Celui-ci passe par monts et par vaux. Les feuilles
naissantes des Luzules d’un agréable vert très doux sortent du centre des rosettes des anciennes
feuilles. La bruyère, ainsi que les myrtilliers, tapissent le sol acide. Nous faisons une incursion vers la
source ferrugineuse couleur rouge brique. Nos narines détectent sa présence. Sa teneur est 23 fois
plus élevée que la normale.
Puis nous foulons les rochers granitiques et dérapons sur l’arène granitique. E voilà qu’un très large
chemin nous tend les bras et nous mène à l’entrée de la Réserve naturelle du Grand Ventron. Le
sentier descend un peu de temps dans le granite où nous foulons des feuilles de Hêtres et de très
nombreuses Faînes. La montée reprend, régulière, soutenue jusqu’au sommet du Grand Ventron.
Nous nous penchons sur une table d’orientation hors concours tellement elle est spacieuse. Nous
devons nous couvrir car le vent souffle légèrement. « Regardez, il y a encore un peu de neige sur le
Ballon de Servance. » dis-je. Le sommet est couvert soit par l’herbe jaune des chaumes , soit par les
Myrtilliers en boutons.
Nous redescendons vers l’auberge du grand Ventron et choisissons un coin abrité réchauffé par le
soleil pour nous sustenter. La dégustation de petits gâteaux est de nouveau de la partie. Nous
sommes subjugués par les maisons éparses de la commune de Cornimont située en face.
« Là bas,  des grenouilles dans l’eau » s’écrie Jean qui les distingue entre les troncs de hêtres aux
feuilles marcescentes. Le concert des oiseaux se poursuit : les Pipits farlouse, les Pinsons des arbres,
la Bergeronnette grise et le Chardonneret élégant. Et voilà qu’un mauvais balisage nous induit en
erreur. Mais le détour est réduit. « ouf »
Après le col des Echarges, nous découvrons les manchettes de protection en plastique qui protègent
les bourgeons terminaux des Sapins de l’abroutissement des Cerfs.
Depuis le refuge Vaxélaire, la descente se poursuit, douce et régulière à travers la forêt. La grive
nous accueille sur le chemin emprunté le matin où les Pétasites pullulent. Une chenille noire se
recroqueville à côté de nos chaussures.
Nous avons parcouru 15km et 500m de dénivelée positive. Merci à Yves et à Fabien, nos guides.
C’était la dernière sortie hivernale à la météo bien douce vu que hier c’était le printemps. A la
prochaine.
Christiane H.

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