17 janvier, à la découverte de la plaine à Raedersheim

Depuis 15 ans que nous proposons des balades d’après-midi, jamais nous ne sommes allés à Raedersheim, que peu d’entre nous connaissent, à part les amateurs d’asperges à la ferme Haenni et notre locale de l’étape Marion qui vient de la mairie voisine nous faire un petit coucou. Notre nouvelle guide Edwige n’en a que plus de mérite pour avoir préparé cette sortie originale. Nous voilà 26 au départ du restaurant « les 2 clés », tous optimistes pour la météo, pensant que les prévisions annonçant de la neige seraient pour plus tard. Effectivement le départ se fait sous la grisaille mais au sec. Nous nous dirigeons d’abord vers Ungersheim où au bord du chemin une grosse borne intercommunale nous interpelle. Aux abords de ce village bien connu pour son engagement écologique, nous atteignons le ruisseau du Brucklebach où Edwige nous énumère tous les différents ruisseaux du secteur : Dorfbach, Scheidbach, Scheidgraben et surtout Rimbach qui vient de la vallée de Rimbach et prend sa source près de la Glashütte, au pied du Grand Ballon. Traversant champs et forêts, nous arrivons à l’étang des bouleaux, bien aménagé et qui serait bucolique s’il ne commençait pas à pleuvoir. Edwige profite bien à propos de l’abri des pêcheurs pour nous relater l’histoire de Raedersheim, depuis les temps archéologiques jusqu’à nos jours (100 habitants après la guerre de 30 ans, 1100 aujourd’hui pour ce village resté essentiellement agricole). Puis nous empruntons le nouveau circuit communal « la clé des champs » et ses panneaux explicatifs. Pour le panneau décrivant le panorama des Vosges il faudra repasser car aujourd’hui l’horizon est bien bouché, surtout que la pluie est maintenant remplacée par de la neige drue. Heureusement qu’en début de parcours nous avions aperçu les prés enneigés du Schauinsland en Forêt Noire. Un peu plus loin il y a un rare « orme diffus », avant de découvrir l’ancienne maison dîmière de Raedersheim. Puis nous passons sous la voie ferrée Mulhouse-Strasbourg (on a souvent entendu les rapides passer) pour découvrir la statue de St Antoine de Padoue (fin 19e siècle). Cette fois il neige fort et nous sommes contents d’arriver aux voitures pour rentrer avant que les routes ne soient trop glissantes. Grand merci à Edwige pour cette première réussie.         ad

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