Jeudi 5 août 2021 : Lac de Lispach
4 vaillants VTM rejoignent J-Paul et Joseline au lac de la Ténine devant le stand de tir de biathlon. Vaillants car la météo n’est pas au beau fixe. Mais ils ont tellement besoin d’aérer la cape de pluie qu’ils sont quand même venus. Pour le moment, il ne pleut pas, le temps est très couvert. « On y va ! » « Les brimbelles sont bien mouillées »s’écrie notre Vosgienne Claudine. On sent le terroir. On se dirige vers le lac de Lispach, tourbière bien réputée pour son humidité. Eh bien, on a pataugé ! La bruyère fleurit, la Reine des prés est vraiment la Reine du site. Les Airelles des marais côtoient les myrtilles. Les Epilobes se dressent droits comme des i. Fernand me fait remarquer que notre groupe respecte la parité : 3 hommes et 3 femmes. A Lispach, nous abordons avec précaution les cheminements en bois mouillés mais ça va, ils ne glissent pas. Quel beau lac ! on reste à méditer. Et il commence à pleuvioter. On met la capuche, puis on enlèvera la capuche, puis on le remettra. Bref ce jour, sera la valse des Capuches. Une Dame Cane nage sereinement sur l’eau. Nous herborisons à gogo. Les fleurs sont à leur apogée : Bétoine, Aconit napel, les Fougères explosent, les Polypodes sont énormes. Nous passons devant le stand de tir puis au col de Grande Basse. « Ca dégouline de partout. » dit Claudine.  « c’est un pied de Mouton ! »s’exclame J-Paul , le connaisseur. Ca monte vers la Boule du Diable, énorme rocher erratique planté au sommet. La descente est très raide vers le Collet de la Mine. Oh ! miracle. La bruine s’arrête car il est l’heure de casse croûter. Des grumes assez séches nous permettent de nous asseoir. « Et il ne fait pas froid. »dit Jacques. Nous sommes à la croisée de 6 chemins et de très nombreux randonneurs passent devant nous. « Allez ! on repart.On écourtera. » dit notre guide. Effectivement la pluie reprend à verse. Le bruissement du ruisseau est très audible. « Oh ! un arbre remarquable : Epicea Picea excelsa 201 ans. En 2010 il avait un diamètre de 120cm, une hauteur de 48m. » « Mais ce sont des Chanterelles là-bas sur le talus. » J-Paul se précipite. Effectivement ! Et nous voilà à la Roche Ferranti, puis au chemin de la Courbe. Là on abrège et on va aux voitures. Nous déterminons encore une Prenanthe pourpre. Et aux voitures, nous admirons l’allure de deux sportifs à la carabine qui filent sur la sente vers le stand de tir. Nous aurons quand même arpenté 13.59km et 450m de montées. Et nous voilà à nous réchauffer et nous désaltérer chez Sabine à Wiidoo Gliss situé juste à côté. Merci Jean-Paul et Joseline. C’était une belle journée très chaleureuse et très enrichissante. On en a profité. A la prochaine. Christiane H.

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