9 mars, petit air de printemps à Leimbach-Roderen

Il fait beau, pas de vent, petite douceur (8°). Pas moins de 30 VTM ont voulu profiter de la météo et de cette balade inédite au départ de Leimbach, dans les collines sous-vosgiennes. Départ par groupes de 6 devant l’église en ruine de Leimbach, témoin de sa destruction par l’artillerie allemande en 1917. Nous prenons la route vers la nouvelle église de Leimbach, construite en 1925 et ressemblant fort aux églises d’Aspach le Haut et le Bas que nous avions vues début janvier lors de la balade à Michelbach et qui, elles aussi, ont été construites dans les années 1925 en remplacement des édifices démolis par la guerre. Près de la mairie de Leimbach nous passons par-dessus le Leimbaechlein qui coule vers Reiningue et qui, par le truchement d’un embranchement sur la Doller, deviendra le Dollerbaechlein. Après une courte montée, petit arrêt à l’oratoire des 3 Chênes, bel endroit bucolique pour se reposer. Cheminant par bois et prairies, nous arrivons au-dessus de Roderen, un village qui doit son nom au terme allemand « roden » signifiant essarter. Le lieu a en effet été défriché par des moines au 11e siècle pour rendre le vallon cultivable et habitable. Traversant la paisible bourgade de Roderen, nous passons devant l’ex boulangerie de nos très anciens membres Yvonne et Joseph Hurth, et montons à la chapelle Maria auf dem Rain toute en jaune. Petit arrêt pour sonner les cloches et admirer les fresques du plafond de cette chapelle érigée à l’origine pour se protéger des orages violents. Nous repartons par le vallon du Muhlberg puis le chemin panoramique du même nom qui offre de jolis coups d’œil et est encore entouré de reliquats de l'ancien vignoble. Un petit raidillon hors sentier nous ramène dans la forêt et, sur des sentiers paisibles, nous montons puis descendons en direction de Leimbach. A la sortie du bois, belle vue sur Leimbach, et nous voilà déjà de retour à l’église en ruine, non sans avoir honoré la stèle d’un aviateur français tombé ici en octobre 1944, et également la stèle du journaliste et cycliste Roland Esslinger, décédé à cet endroit en plein effort. 8km, 180m de montées, belle après-midi.

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