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16 février, bouffée printanière et patrimoniale autour de Ruelisheim

Après des pics de froid (-17° le matin à l’aéroport de Mulhouse-Bâle 2 jours plus tôt), le petit air printanier (+11° et soleil) de ce mardi était le bienvenu pour les 22 marcheurs. Le dicton populaire ne dit-il pas qu’"à la sainte Julienne il faut que le soleil revienne" ? En plus de cette embellie météo, le programme de la sortie dans le pays minier était rempli de visites intéressantes. D’abord la chapelle Notre Dame du Chêne à Ruelisheim, avec au-dessus de l’autel la statue de la vierge enserrée dans le tronc d’un chêne, ensuite la cité Ste Barbe (Wittenheim) avec son ancien foyer de célibataires (1930) destiné aux travailleurs émigrés polonais, son école imposante (1930 également) et surtout l’église Sainte Barbe (1928-1930) qui est classée monument historique pour ses nombreuses peintures murales de Georges Desvallières, maître de l’art religieux d’après la guerre 14-18. Vraiment ça vaut la visite. Vient ensuite la promenade Joseph Vogt, découvreur avec Amélie Zurcher de la potasse en 1904. Puis les massifs bâtiments du carreau Théodore et son chevalement datant de 1958, 65m de haut (longtemps le plus élevé d’Europe) qui a fonctionné jusqu’en 1986 et est maintenant préservé par une association. Toujours près de la mine Théodore, le récent mémorial des mineurs, datant de 2014, rappelle les noms des 827 mineurs morts au travail sur l’ensemble des puits de potasse. Parmi eux le père de nos membres Jean Loup, Bruno et Marie Thérèse Burgstahler. Un peu plus loin, nouveau souvenir avec le « monument des Roumains » qui perpétue la mémoire des soldats allemands du Vieil Armand morts ici dans un hôpital de campagne, et des prisonniers roumains décédés des privations et du travail forcé. Puis la forêt nous accueille. C’est une petite partie du Nonnenbruch, avant de retrouver les champs et un bosquet où sont cachés par la végétation quelques tumuli celtes de 500 avant JC. Encore une curiosité un peu plus loin, le gros tuyau du saumoduc qui a évacué jadis les eaux salées des extractions minières. Une 2e incursion en forêt nous fait faire un peu de gymnastique avec les arbres en travers du chemin. Au final nous arrivons au bord du Dollerbaechlein dont nous remontons le chemin de berge pour nous retrouver pile sur le parking de départ. Super après-midi, avec météo agréable et nombreuses curiosités. Même dans le plat pays minier il y a plein de choses à découvrir.       ad