2 février, sortie de repli à Morschwiller le Bas

Pour éviter de passer dans des forêts encore mal sécurisées après les grosses chutes de neige de mi-janvier, nous avons préféré organiser une balade sur des chemins « propres » en partant de Morschwiller le Bas, plutôt que d’aller, comme initialement prévu, dans les collines sous-vosgiennes de Leimbach-Roderen. Malgré une matinée pluvieuse, 14 marcheurs se retrouvent au départ de la salle polyvalente où il ne pleut plus, ouf ! Parmi eux nos « régionaux » de l’étape Pépi et Mireille qui complèteront judicieusement les explications du guide Dédé. Premier arrêt devant un des trois lavoirs du village sur le Steinbaechlein, ce ruisseau à l’eau cristalline de la Doller qui a fait le bonheur de l’industrie textile mulhousienne. Un peu plus loin nous entrons dans la propriété de l’ancien château de Morschwiller, construit en 1726 par la famille Zu Rhein et démoli au début des années 1960. Il reste quelques vestiges qui font le plaisir des photographes. Arrivés sur la crête de la colline en foulant la piste cyclable vers Didenheim, le vent souffle bien, mais le paysage rural que l’on domine est très reposant. On scrute même dans le lointain un chevreuil cherchant un peu de pitance dans les champs. Prochaine étape : le Parc des Collines, cette zone d’activités tertiaires qui regroupe aujourd’hui près de 4000 emplois. Nous apprécions les aménagements paysagers et les cheminements piétons qui traversent le Parc, tout comme certaines constructions récentes. Une fois sortis de cette zone, nous passons par-dessus la voie rapide Ouest et remontons vers le complexe IKEA et Morschwiller. Nous nous félicitons qu’il n’a toujours pas plu. Mais sitôt dit, sitôt contredit : une bonne averse nous ramène aux réalités hivernales dans la montée du chemin de Galfingue, cette ancienne voie romaine. De retour à Morschwiller nous traversons des zones pavillonnaires avant de nous retrouver devant l’église St Ulrich, bâtie en 1878 et sévèrement touchée pendant les 2 guerres mondiales car le clocher était un poste d’observation idéal. Puis le Dorfhüss, ancienne maison à colombage du 18e siècle, nous surprend avec sa nouvelle couleur rouge. Et nous voilà de retour, tous contents de s’être aérés et de s’être retrouvés pour échanger. A la semaine prochaine à Hagenbach avec Fernand.             ad

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